L’inquisiteur Fasciste - Note : Moins Un sur (Plus) Dix [2.0]

J’étais à la médiathèque, et, le hasard mais - surtout un ami - m’a pointé du doigt, dans les nouveaux arrivages, un livre, ce livre – Je ne sais pas maintenant encore si il eu été préférable que la limite de documents empruntables sois plus basse ou si au contraire ce fut un bon moment de quelque rires, dont il a après subit les passages extrait par mes soins en lecture…

Je précise deux choses avant de commencer : Premièrement, je suis réellement ouvert à l’idée d’un livre avec lequel je part d’un désaccord, on peut me convaincre de changer d’opinion, ou au moins de comprendre une qui ne serais pas la mienne.

Deuxièmement, en tant, relativement – cela je pense ce vois dans mes avis et surtout mes livres que j’apprécie en terme de littérature mais plus encore de politique – que marxiste (donc socialiste et communiste), j’étais dans la première ligne en critique sur le mouvement « woke » (je précise qu’il reste à ce jour indéfini), dans le sens où il y avait une mise en arrière des revendication de classes, dans le sens touchant à l’ordre économique, à l’organisation de la société ; en complément d’une mise a niveau donc de ses dites revendication de classe sur le même niveau que d’autres (souvent légitimes) de sexe, de race ou d’orientation. Je trouve que c’est mauvais, outre la division de la classe prolétarienne, que la lutte économique n’est plus le centre, et cela deviens un combat compatible avec le capitalisme – mode de production que j’espère un jour finis pour les raisons marxiste : Instabilité, profonde inégalité, et anti-liberté.

Ce livre, est, comme entendus dans le titre de cet avis, profondément médiocre, et je me permet un moins un sur dix, car il dit mal des choses stupides.

Au niveau de la forme, c’est extrêmement amateur – « amateurisme » pour être plus précis, dans le sens péjoratif. Une des premières choses qui frappe, c’est la mise en livre, pour, admettons, un « essais politique » (je dis ca puisqu’il ne se définit jamais, autrement que par le bon sens, la vérité et la démocratie libéral…), sans par exemple de bibliographie. Pas de lexique ou de table des ressources complémentaire, ou de mise en contexte… J’ai en livre lus dernièrement, « Le rouge et le Noir », « Orlando » ou « Ecrire des haîku ». Chacun, possède les informations sous la forme abordé plus tôt; un de mes premiers livre politique, « Pourquoi les riches votent à gauche », pareil ; Marx, fait un manifeste, puis développe dans le capital ses recherches et ses conclusions.

Alors oui, nous avons pas mal de notes en bas de page, mais pour ce genre de livre, cela fait vraiment, vraiment débutant, et en plus, ces notes ne sont pas mise en contexte ou expliqué, on ne sais pas qui est l’auteur (outre son nom), on ne sais pas pourquoi il dit ça, dans quel sens, ect…

Je suis le premier à défendre que l’on peut citer qui l’on veux, peut importe pour le cité son domaine (Essayiste politique, littéraire, journalistique, vidéaste, quidam…) & son orientation politique, mais il faut être méticuleux, précis, tout ce qui manque dans se livre, je suis au moins sur à quasiment cent pourcent qu’Orwel, dont une citation ouvre le livre, cracherais sur l’auteur et ses idées (qu’il a combattus d’ailleurs).

Dans se sens, le livre est très confus dans le narratif. C’est très répétitif, mal découpé, c’est long pour dire dix fois la même choses, mais cela n’explique jamais correctement la chose en question, outre la prolifération de dé-mélioratif, pour appuyer que « vraiment, les « wokes » c’est vraiment une religion, la preuve je répète tout le temps, qu’il sont « aburde », la « folie », et vraiment on est dans une époque folle, et vraiment la corruption, et blablabla ».

Ce n’est pas au final si déconnant, puisque niveau idée et développement, c’est simplement du psychodélique-éco+. Si il m’est maintenant, sur le sujet, insupportable (même si j’ai bien ris au début, puis la lassitude …), j’ai au moins quelque sentiment positif à son égare (mais le coté faux-cul est de plus en plus pointé du doigt chez lui…), ici, c’est ça, mais en livre, en moins bien.

Regardez quelque une de ses videos – donc réaction sur le sujet – disons trois, et c’est ce livre, en mieux, et bien plus court – dans les deux-cents-soixante-dix pages en format standard.

J’ai pris quelques perles, mais sachez que j’ai bien, mais alors bien plus de note que je ne vais en passer en critique : En ne prenant que le pire, du pire, du pire, et souvent plusieurs phrases à la fois, j’ai plus de cent passages d’inepties. Cela pourrait être drôle, mais il est plus rapide de dire des sottises et d’être bassement complotiste que de « débunker » cela, et je n’ai pas le temps ni l’envie.

Je cite juste entre autre…

Le manque de source /

Quand il nous informe que les universitaires non-woke sont chassé de leurs poste, que les médias et le politique et les élite sont woke, et que l’enseignement primaires et secondaire en France et au états-unis d’Amérique sont woke (p.12), comme l’édition, les industries culturels, les GAFAM (p.13), le métaverse est une guerre contre la réalité et aussi partiellement woke (p.112), le Lancet est woke (p.136 – mais a la limite ici c’est argumenté), les Intersectionnel sont des sortes de marxistes reconvertis (p.208) & le planning familial, sud éducation et la FCPE sont pro-trans (p.107) et donc « woke » je conclus. Jamais ce n’est sourcé, expliqué, démontré. « Non. Il faut le savoir, c’est écrit dans mon livre voila hein ». Vraiment, je prends une de mes préférés : « En France aussi [Comme au Etat-unis] Les universités les plus en pointe dans ces mouvements [« woke »] sont souvent de vieilles universités. »(p.49). Voilà, c’est tout, c’est dit, pourquoi ? Des chiffres, des images, des rapports, un poster de Méluch’, un tag « vive les gays », un prof avec une chemise trop rose, ou trop de cheveux court chez les femmes ? On ne saura jamais, ce qui ne serais pas trop grave encore entre deux amis un peu ivres, mais la, on parle d’un essais, surtout avec sa conclusion, on pourrait espérer mieux…

Enfin, quand c’est sourcé, ce n’est jamais expliqué, c’est découpé, trop découpé, comme dit plus haut. A la vus, j’ai l’impression que la grande majorité sont bien orienté politiquement, entre « droite libérale » et « conservateur », voir réactionnaire… Je n’ai pas internet au moment d’écrire cette avis, sinon je modifierais en conséquence.

C’est une religion, puisque c’est absurde /

Si j’étais mauvais je dirais que c’est insultant pour les croyants, mais étant athée je m’en cogne pas mal, mais par contre, je ne vais pas faire semblant, son résonnement, est un des plus ridicule que j’ai plus lire. Pour être honnête, je peux être plutôt d’accord sur les points commun entre le comportement « woke » et certain comportement religieux. Mais, je vais résumé vulgairement, en essayant de ne pas trahir sa pensé de l’introduction, p.24 et suivante :

«Pour nous, les wokes sont absurdes ; pour les romains croyant en zeus et autre, les chrétiens sont absurde, en plus y’en a un qui dit qu’il croit en dieux parce que c’est absurde, le wokisme est donc une religion. »

Ce n’est pas une blague, c’est, réellement, sa réflexion sur une dizaine de page, il finis sur un concordisme, qu’il y a moins de protestant (religion j’entends) au états-unis, il a plus de woke, donc c’est la suite l’un de l’autre (p.45, selon J. Bottum)…

Encore un coup des négros/

Je vous pose cela comme ça (p.49 – 50)  - les interventions entre parenthèses sont de moi: Henderson a une camarade qui dit que le mariage monogame c’est dépassé, mais elle envisage de faire une famille monogame. L’auteur, Braunstein, conclus que, je cite : « c’est cette idée (on ne sais pas quand ni comment) qui s’est répondus dans les classes populaires (vraiment ?) qui a conduit à l’explosion des naissance hors mariage (vraiment ?) et des familles monoparental (liens entre non-monogame et monoparental?) chez les Noirs pauvres (noir est vraiment avec une majuscules, et je suppose que les noirs, pas les latino ou les asiat’ ou les rebeux je suppose), avec pour conséquence la déscolarisation et la criminalité ».

J’ai repris les termes de l’auteur pour la seconde phrase. J’ai un ami noir qui m’a confirmé tout cela, donc ça va (mais il est français je ne sais pas si ça compte) je suppose…

Le « Google Gay-te »/

L’auteur va nous prouver que Netflix et Google font en sort que les séries-films & moteurs de recherches sois Woke, en prenant la « découverte » de D. Murray, dont j’ai déjà vus le nom avant, qui nous fait part d’une expérience (p.54) : « si vous tapez « Couple hétéro » dans Google Image, un couple sur cinq est gay, si vous tapez « couple gay », il n’y a que des gay - On a le sentiment qu’une intention, une intervention humaine viens se superposer à une certaine dose d’apprentissage automatique. »

J’aime tellement, imaginer, un gars, le soir, chez lui, tapant «GAY » sur google et se criant « CA C’EST GAY, CA AUSSI, CA MMMMMMM C’EST GAY, TELLEMENT DE GAYYYYYYYYYYYY » Vraiment, c’est les woke les absurdes et les fous… Je précise, au cas où, qu’il a mille autres explications plus rationnel, comme une page qui a les mots « couple hétéro » et « couple gay », avec une image de couple gay a un moment donné, peut apparaître dans les recherche de « couple hétéro », j’ajoute qu’un ami ayant fait l’expérience n’a pas eu les mêmes résultats – en plus c’est un prof, donc un woke – j’ajoute que prendre cela comme expérience montre l’irrespect infini de l’auteur pour la méthode scientifique (le protocole, le nombre, la reproductibilité, ect), et surtout, j’ajoute, personnellement : Vous êtes des dégénérés, vraiment.

La politique de l’auteur/

Jamais, il n’en parle, puisqu’il se réclame de la vérité, du bon sens même… Et souvent, de la démocratie libérale. C’est le mot joli pour dire « Capitalisme », et quand souvent les « Wokes » sont associé aux « Progressistes » : on voit le tableau, qui est conclus en pire, quand on parle de lutter contre une « Dictature douce » (p.265), que , je cite, « Cette nouvelle « guerre des cultures » n’est plus une lutte en droite et gauche, ou entre conservateurs et progressistes, mais bien entre ceux qui font adhèrent encore au monde réel et ceux qui font passer avant tout leurs croyances, quel qu’en soit le prix ». C’est simplement du fascisme, des années 1920, cette idée qu’il n’y a plus de droite ni de gauche, mais une tous unis contre l’ennemie commun, d’abord les décadents, chez italiens les bourgeois, chez espagnole les communistes, chez les allemands les juif, ici les woke (ps : rien n'est fixe, la force du fachisme c'est que tout peu changer du jour au lent besoin). Le tout était de sauver l’âme du vieux continent… Ainsi il avance, enfin (p.269-274-275) : « Beaucoup y voient un signe d’épuisement de notre civilisation […] La fin des lumières sera bientôt consommée, si nous ne réagissons pas. Le saccage continu de l’éducation national explique que notre héritage culturel, celui d’Athènes et de Jérusalem, celui de la Renaissance et des Lumière, n’est plus connus [...] » (Très drole de choix de dire « Jérusalem »… Enfin,) « Paradoxalement, c’est la menace de la religion woke qui devrais nous permettre de redécouvrir et réaffirmer la valeur de la civilisation occidentale. », (pour conclure ) « […] Dite Non à la révolution Woke. Il est plus que temps que l’Occident se réveille [...] ».

Autant dire qu’étant grand fan des auto-critique publique et moins des camps de travail « c’est la liberté », je pense que je vais être plus du coté de la révolution que de ce médiocre fasciste.

SlowCoffee
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le 21 oct. 2023

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