Après la Rivière noire où l’on suivait Elinborg, Arnaldur Indridason décide de suivre Sigurdur Oli le temps d’un roman, pendant les vacances d’Erlendur.

Sigurdur Oli promet d’aider un de ses amis d’enfance : celui-ci voit son beau-frère et sa belle-sœur confrontés à un couple maitre chanteur qui leur demande de l’argent en échange de photos compromettantes obtenues pendant une soirée échangiste. En allant raisonner ce couple, Sigurdur Oli est témoin d’une agression. Il va donc se retrouver en charge de cette enquête.

Sur fond d’escroqueries financières, Indridason livre ici un polar efficace mais pas transcendant. On retrouve l’ambiance des romans précédents de cet auteur : une atmosphère un peu froide, à l’image de l’Islande.
Le véritable problème de ce livre selon moi est son personnage principal : Sigurdur Oli. Autant Erlendur est torturé, solitaire et intéressant, autant Sigurdur Oli est fade. Il se lamente sur son mariage raté, il n’a aucune once d’empathie et du coup en provoque peu chez le lecteur.

La muraille de lave est un polar qui se laisse lire mais qui n’est pas le meilleur de cet auteur.
boobsi
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le 24 juin 2014

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