J'adore la philosophie, le fantastique et je n'ai rien contre un peu de spiritualisme... mais pourquoi les trois à la fois me donne l'impression d'un bloudi boulga immangeable.


Bon déjà ce roman est le troisième d'une trilogie, mais l'auteur au début du livre nous l'assure : on peut le lire comme un livre indépendant. Sauf qu'une fois le livre fini, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir lu le troisième tome d'une trilogie où les deux premiers tomes semblaient peut-être plus cool.


Suite aux aventures des deux premiers tomes où le corps de Dieu est tombé dans la mer avant d'avoir été condamné à mort (sic) Dieu à disparu et seul son crâne est resté en orbite autour de la Terre. (Enfin, il est visible seulement dans les régions monothéiste... détail que je n'ai absolument pas réussi à comprendre.) Une peste s'abat sur Terre dans laquelle les gens voient leur double qui rentre en eux et font des blagues morbides (Les doubles agissent comme des démons arrogants, disparaissant ou réapparaissant, pouvant même faire des tours de magies... rien n'est vraiment expliqué.)


C'est la fin de la civilisation occidentale, les trois quarts de la population est morte. Une mère décide de traverser le pays ravagé pour sauver son fils et atteindre une clinique où les gens sont soignés après s'être mis à adorer 4 nouveaux dieux créé de toute pièce. (Chose qui fonctionne parce que.... heuuuu.... mais après ça se casse la gueule parce que.... heu.... )


Ça m'a rappelé Bernard Werber dans ce qu'il avait de plus indigeste : des personnages prétextes qui vivent des aventures rocambolesques, une difficulté à s'attacher à eux et aux situations qui se suivent. De plus, il y a dans ce livre un certain goût pour le macabre (pas mal de morts violentes et relativement inutile y sont décrites) ainsi qu'un méli-mélo d'invocations de philosophes, de théologiens et de mythes divers sans qu'au fond je ne trouve rien de suit vraiment instructif ou pertinent. Et plein de "ta gueule c'est magique" l'univers fonctionnant sans que je réussisse à comprendre quelque chose à ses tenants et ses aboutissants.


Il y a sûrement une morale dans ce livre autour de la fin de la religion, mais c'était tellement peu clair que je ne vais pas faire l'effort de le chercher. Quant à "l'hommage" à la Peste de Camus venté en 4eme de couverture, il n'y a que la maison d'édition pour l'avoir vu.


Ou alors c'est moi qui suit con.

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le 9 juin 2017

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