En général, les romans de Zola m’ennuient. Tant et si bien que je n’avais pas retenté l’expérience depuis bien longtemps.
Et j’ai été très agréablement surprise, suite à la recommandation d’un ami esthète, d’apprécier ma lecture, surtout à partir de la deuxième partie. J’ai avalé les pages, toutes gorgées de descriptions fabuleuses du jardin merveilleux du Paradou, un Eden vivant, et d’innocents émois amoureux très touchants.
On sort du glauque, propre à Zola pour se fondre dans un univers féerique, où tout est poésie, de la naissance de l’amour dans les roses, la jouissance interdite au pied d’un grand chêne, à la mort par les œillets et les lys.
N.B : il faudrait créer un projet de jardin d’après les descriptions de Zola.