J'ai toujours apprécié Paul Auster. Un auteur contemporain qui a beaucoup d'imagination, qui trouve les mots justes et qui est accessible à un public peu habitué à la lecture.
J'aime bien cette trilogie New-Yorkaise, mais il me faudra tout relire d'une traite un jour. Trop de temps a passé entre les deux premiers tomes et ensuite ce troisième.
"La chambre dérobée" joue, comme souvent dans l'oeuvre de Auster, sur le mystère. On retrouve aussi, bien sûr, la quête identitaire chère à l'auteur et qui sert plus de fil rouge à cette trilogie que New-York. L'histoire comporte de très bons moments, mais c'est aussi un peu longuet et répétitif. 50 pages en moins n'aurait pas fait de tort. Je reproche aussi une impression de fourre-tout, je pense notamment à la séquence avec la mère de Fanshawe, qui est biené crite en soi, mais qui m'a semblé un peu en désaccord avec le reste au niveau du ton. J'ai eu aussi beaucoup de mal à m'identifier avec l'obsession du héros. Le rapport amour-haine ne m'a pas semblé suffisamment appuyé.
Bref, "La chambre dérobée" est un livre qui reste intéressant par ses thèmes et son mystère, mais qui souffre de quelques maladresses malgré tout.