Je relis très souvent ce livre parce que j'adore passer du temps en la compagnie gracieuse, éthérée et délicatement sensuelle de Naoko, Midori, et Wanatabe, les 3 héros de La ballade de l'impossible.
Ce livre parle des suicides, et pourtant il est gai. Il parle beaucoup de sexe, de façon très crue parfois, et pourtant, l'amour y est courtois, respectueux.
Il se passe en majeure partie en automne et au printemps, et est empreint de la même mélancolie toute joyeuse et faite de renouveau de ces deux saisons.
Mon personnage préféré est Midori, car elle est drole, anticonformiste, fantasque, elle suit ses désirs, ses caprices du genre "porter des jupes courtes, aller boire de l'alcool à deux heures de l'après midi, jouer de la guitare pendant un incendie, aller voir des films pornos très pervers, et dormir dans les bras de Watanabe sans qu'il ne se passe rien"
Et en même temps, elle est capable de tellement de sacrifices, elle est courageuse... elle m'a émue.
Beaucoup plus que Naoko, la dulcinée de Watanabe, qui passe un tiers du livre à se promener muette, dans les rues de Tokyo, un autre Tiers en maison de repos, et le dernier tiers à essayer de se tuer.
Et pourtant Watanabe en est amoureux fou.
La particularité de ce livre est qu'il était naturellement accompagné d'une bande son. C'est plein de morceaux des Beattles, et c'est justement la musique qu'écoutent en boucle nos trois amis. Ils sont liés par cette musique, c'est ce qui les sauve.
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