Bon... On peut le dire désormais, avec les années qui passent je deviens un afficionados de ce bon vieux Stephen King, c'est même sans doute lui qui m'a appris à écrire mes proses si délicieuses :))) Depuis tout jeune je lis du Stephen King et quasiment que lui en fait, à part deux ou trois légères entorses (non douloureuses). Je peux donc objectivement vous dire que ce roman est assez bon sans être excellent ! Je vais pas le vendre à mes amis comme d'habitude en jubilant que c'est une bombe incontournable du genre et que vous êtes con de pas le lire ...
Non non non (même si au final vous êtes quand même con) je vous conseillerais simplement ce bon roman qui démarre fort comme un superbe thriller avec une enquête intrigante au plus haut point sur fond de meurtre horrible et gratuit d'un jeune garçon innocent tout plein. Première partie très prenante, on se prend à tourner les pages en voulant absolument avoir le dénouement car on comprend vraiment pas comment tout cela est possible = Très bon bouquin
Mais le milieu de bouquin tire beaucoup trop en longueur et on perd malheureusement cette passion de tourner de simples pages blanches sans réelles saveurs ... C'est longuet et sans grand intérêt = Balle dans le pied
Derniere partie de bouquin qui part enfin dans le surnaturel et les explications du pourquoi du comment, vraiment intéressant et bien écrit, il a quand même le talent de nous faire visualiser des scènes anthologiques et effrayantes comme personne.
Pour résumer, il est toujours bon ce Stephen mais faire 569 pages, alors que honnêtement il n'avait que 300 pages sympas et vraiment bonnes sous le coude, était une erreur à mes yeux. Piège typique de l'écrivain célèbre à qui personne n'ose dire : "non mais là Steph ca sert à rien ce passage, et le tout est trop long sérieux arrête de mettre des longueurs frère, j'ai pas vu grandir mes enfants tellement il est long ton bouquin !".
Sur le fond c'est donc un très bon livre King mais malheureusement ca doit être l'Outsider qui a écrit ce milieu de livre pour nuire à la qualité globale de l'oeuvre. Connard d'El Cuco.