"En art, il n'y a pas de problème, dont l'oeuvre d'art ne sois la suffisante solution" [Court]

Premier avis :

Et on est que dans la préface de l'auteur, d'une réponse que j'us préféré a la fin, tellement la force du livre suffit, cette préface n'était nécessaire qu'a ceux qui ont une estime du roman fia... non, pour ceux qui n'ont justement pas d'estime du roman.

Sur une découverte tardive d'André Gide, et honte que ce soi par "Mishima" et non au regards de "ma propre culture"... Enfin, mieux vaux tard que jamais...
Mais oui, c'est quand je ne sais plus où, Mishima citais Gide comme une influence pour son oeuvre (un lien quand j'aurais retrouvé), et à la vus du travail de l'auteur j'ai assez vite aimé l'idée.

Et je commence donc avec son classique, même si l'on hésitera avec les faux-monnayeurs, et je pense avoir beaucoup aimé... Mais, le temps finira de me le dire.
Je n'écris plus d'avis le jour de la lecture d'une oeuvre, souhaitant laisser le temps a l'oeuvre. Et ici je pense que le temps ne fera que reforcer le sentiment que j'en ai eu, pas en faire naitre de nouveaux comme avec kafka.

C'est incroyable le découpage des chapitres de ce livre, pour un livre de ses débuts, il grouille d'idée, peut être un peu trop même.
Peut être est-ce la mon seul reproche, c'est les influences que je sens trop, au prix d'un force de sentiments qui défois ce met en retrait, mais clairement, même sans trop m'y connaitre, j'ai reconnus dans le livre des maximes de Nietzsche, ce qui en sois est cohérent dans un livre faisant la part belle a l'immoral.

Mais si l'on enlève ses quelque traits un peu trop grossier, reste un livre efficace, qui autour d'un seul thème arrive a se renouveler, autour d'une seul idée d'en faire le portrait de plusieurs vision, autour d'un même personnage de le faire voir différament la même chose. C'est dure a décrire, mais le livre a cette force, et peut être aussi ma lecture a été gaché (déjà par les conditions de ma lecture) par une attente sur la romance, je pensais que le livre allait allez beaucoup plus loin sur se terrain.

Alors que la force du livre est justement cette retenus, ce "réalisme", dans le sens ou le personnage reste bloqué par lui même, il n'est pas un personnage de roman pour lui, ou il puis tout parier sans risque, on sens qu'il n'est pas sur de lui, qu'il hésite, qu'il ne sais pas jusqu'où il souhaite aller. C'est justement une des forces de la narration et de l'émotion du livre, que je me suis sapé par ma propre bétise.
Clairement, je le relirais avec force une fois le souvenir du livre un peu plus posé

La moral reste le point forte du livre, son ambiguïté, et son abandon progressif, non pas dans un sens de débauche vulgaire, mais bien dans une sorte de facination, d'attrait, d'obsession pour la vie (j'ai dit c'est très nietzsche), le tout avec une grande retenus et force d'écriture.
Et je dois dire quelque chose, surtout pour un livre dans ma langue : Si la formule avait un nom, ce serais Gide. Si le style auvait un nom ce serais Celine, mais Gide a se don, surement grace à la poésie, de saisir une idée et de la magnifier en mot. Dur à expliquer, mais qu'est-ce que c'est agréable à lire, c'est ce qui se rapproche le plus de se que j'ai lut du "plaisir de lire" !

En somme, aucune raison pour esquiver un auteur Français majeur, avec un livre fort, même parfois "subtilement bourrin" sans s'en rendre compte, mais avec une force de variation autour de la moral.

Second avis :

Et le temps a fait son oeuvre, et je reviens aujourd'hui pour dire que... Ce n'était pas si bien que cela...
Après avoir lut l'excellent "Portrait de Dorian Gray (Gray, pas grey, pitié)", et laissé le temps faire, et bien les ficelles sont maintenant trop grosses. Déjà, l'influence de Nietzsche était presque trop forte a certain endroit, et l'influence de Wilde l'est simplement tout le temps trop fort...

En sois, autant lire les artistes précédemment cités, même si gilde n'est pas dénué d'interet, mais clairement, même si le livre possède plein d'idée, beaucoup trop ne sont pas assez maîtrisé, et les autres viennent d'autre auteurs...

Alors oui, cela ce laisse lire, mais, clairement moins bon que je me figurais en première instance...