La poésie de Miron est assez complexe, elle peut être ardue à saisir, demande recherche et patience. Sa prose est plus accessible.
Il y traite du Québécois et de sa langue de colonisé, de sa diglossie, de son rang d'infériorité par rapport à l'anglais dominant et "noble", au français dit "international" et à celui de l'autre continent. Il avance des propos intéressants sur la syntaxe employée au quotidien. Essentiel pour comprendre les débats d'hier et d'aujourd'hui en matière de langue, de politique et de rapport à l'autre.