Quand l'environnement était déjà au cœur de l'Homme

Je ne crois vous l'avoir un jour dit, mais Jean Giono est moi, c'est une véritable histoire d'amour qui a commencé dans ma jeunesse. J'ai vu, un jour, à la télévision ce vieux film en noir et blanc qui s'appelait Regain. Imaginez-vous à 15-16 ans !!! du noir et blanc !!! non je ne suis pas assez vieille, il y avait déjà la couleur dans ma jeunesse !!! Et j'ai adoré cette histoire. J'en ai même pleuré ! J'ai donc trouvé le livre et j'ai également adoré sa lecture. Jean Giono est un grand auteur français qui met du soleil, des cigales et des odeurs de garrigues dans ces romans. J'ai ensuite continué ma découverte avec le Hussard sur le toit que j'ai également tant apprécié et puis malheureusement je n'ai pas continué.


Me voilà vingt ans plus tard, avec cette nouvelle toute simple mais quel plaisir de retrouver cet auteur. On ne m'aurait pas dit qu'il s'agissait de Jean Giono, je l'aurais tout de suite reconnu par sa plume. Comme je vous le disais plus haut. Il a une plume extrêmement caractéristique. Me voilà téléporté à une autre époque, dans une autre région avec un paysage grandiose de garigue, de pins parasols, de chênes blancs, de genets et des petits chemins en pierres blanches qui grimpent les collines nous offrant un panorama exceptionnel. Bienvenue en Provence.


Ce texte est raconté à la première personne par Jean Giono lui-même qui se promène et qui va rencontrer un homme seul, étrange, ermite des collines qui va le fasciner. Cet homme plante des glands de chêne qu'il trouve au cours de ses promenades. Il suit un protocole bien particulier pour s'assurer la germination et s'assurer la pousse de ces chers arbres. Cet homme parle très peu mais plante.


Jean Giono va le suivre durant plusieurs années, et voir ainsi le paysage se transformer voyant à chaque venue une forêt neuve de plus en plus fournie.


Personne ne s'étonne de cela, puisque l'endroit est fortement reculé. Mais les années passant, la population provençale augmentant, le besoin d'agrandir les villes et de prendre des terres encore nature pour en faire de nouvelles villes, transforment les paysages d'antan. Mais voilà, cette forêt devenue imposante maintenant devient un patrimoine régional.


Un texte simple, parlant de la nature et tellement écologique pour les années 1950, un appel à revenir aux choses simple et rien de tel en ce moment si particulier pour nous tous. A découvrir en une petite demi-heure. Gratuit sur Kobo.


https://exulire.blogspot.com/2020/04/lhomme-qui-plantait-des-arbres-jean.html

exuline
8
Écrit par

Créée

le 19 mai 2020

Critique lue 285 fois

1 j'aime

exuline

Écrit par

Critique lue 285 fois

1

D'autres avis sur L'Homme qui plantait des arbres

L'Homme qui plantait des arbres
Kitou_Lor
8

Elzéard, tout sauf le hasard

Cette courte histoire est lumineuse et touchante, terriblement actuelle et universelle bien qu’elle se situe en Provence et ait été publiée en 1953. C’est à la fois le portrait d’un homme...

le 19 mai 2015

5 j'aime

L'Homme qui plantait des arbres
PierreSabathi
10

Critique de L'Homme qui plantait des arbres par Pi Sab

Il y a des œuvres dont la Genèse, la vie et leurs conséquences sont aussi passionnantes que ce qu’elles racontent. C’est le cas pour ce court récit à la première personne, issu des promenades de Jean...

le 21 janv. 2013

5 j'aime

L'Homme qui plantait des arbres
Raider55
8

De l'individualisme peut jaillir l'atruisme

En si de mots, Jean Giono signe une ode écologique et humaniste. Ce poème en prose me semble indissociable du court métrage qui en a été fait. Connotation humaniste, écologique. Certains diraient...

le 28 mars 2022

3 j'aime

Du même critique

Né d'aucune femme
exuline
5

Le plus noir de ce monde se cache en l'Homme

Rose, 14 ans, vendue par un père qui va gouter à la saveur amère des remords, mais il est déjà trop tard. Une enfant qui va devoir grandir beaucoup trop vite, dont la naïveté n'a d'égal que sa...

le 16 avr. 2019

6 j'aime

Les Fiancés de l'hiver
exuline
6

Les fiancés de l'hiver

Je crois qu'il est officiel de dire que je suis une "bloggeuse littéraire victime" !!! Entendez par là, que j'ai de plus en plus de mal à résister à l'achat compulsif d'un livre qui est ovationné sur...

le 14 mars 2016

6 j'aime

L'Auberge de la Jamaïque
exuline
7

L'auberge de la Jamaïque

C'est un livre qui nous fait respirer l'air iodé de la mer, qui nous emporte sur les côtes sauvages balayée par le vent et la pluie, c'est un livre qui nous fait découvrir un paysage de bruyères et...

le 10 déc. 2015

5 j'aime