Le narrateur, chercheur en ethnologie, se rend en Amérique latine, et se laisse initier à l'herboristerie locale, sa spécialité. Le peyotl, l'herbe du diable, ou "humito", petite fumée, le fascine par les forts effets hallucinogènes qu'elle provoque, souvent fatals. Et curieusement, avec les conseils de son mentor herboriste, Don Juan, à sa plus grande surprise également, il l'ingère plutôt bien, et décide de l'initier plus avant.
Il lui explique que l'herbe l'aime bien, qu'elle est son amie, et qu'elle peut devenir son alliée, mais qu'il faut savoir l'apprivoiser. De manière très très spéciale, Don Juan personnalise les herbes et analyse leurs effets comme des relations humaines, comme s'il s'agissait de divinités.
Je ne vous cache pas que tout cela est assez désarçonnant, et pas trop mon genre, bien qu'intéressant, sur le plan anthropologique.
La seconde partie est plus analytique, théorique et générale, et m'a davantage conquis. Il ne s'agit que de soixante pages sur deux cent cinquante.
Ce livre, ainsi que les trois autres qui suivent du même auteur, m'a été offert par Ludovic S., qui m'avait conseillé Saga, la Conspiration des ténèbres, ainsi que le Pendule de Foucault, pour lequel j'avais déjà été tenté.