Ce livre est le Tome 3 de la trilogie commencée par La conjuration primitive et la patience du diable et qui a pour but d’analyser le mal à l’état pur.
On repart donc une fois de plus avec Ludivine, qui est dans une sale posture, car dés le début du livre celle-ci se retrouve kidnappée…mais je n’en dirais pas plus.
J’avais vraiment adoré les deux premiers tome de cette série, mais je trouve celui-ci un peu moins sombre (et d’ailleurs l’auteur s’en explique dans un message en fin de livre en disant que vu la promiscuité entre ce dont il parle et les faits réellement arrivés dans le terrorisme, il ne voulait pas trop leur donner de victoire ou les mettre dans la lumière) mais par conséquent on perd un peu le côté malsain et jouissif des lectures de ce genre chez Maxime Chattam.
Cela n’empêche pas le tout d’être très bien écrit, les personnages intéressant, il analyse toujours aussi bien l’âme humaine (surtout lorsqu’elle est détraquée), on voit aussi qu’il a fait un très bon travail de recherche et d’immersion dans les différents services policiers, a la dgsi, dgse et j’en passe. Le seul défaut est vraiment de se dire la il aurait pu aller plus loin ou détailler plus, mais je pense vraiment que le fait qu’il ait du recommencer ce livre deux fois après Charlie Hebdo, et le Bataclan ont fait qu’il a peut être plus retenu sa main que d’habitude.
Cela reste un très bon moment de lecture ;).