Just Kids
8
Just Kids

livre de Patti Smith (2010)

Enchanteresse Autobigraphie d'une Rock (pas) Star

Pensiez-vous que tout le monde est fait de chair et de sang? Et bien non. Patti Smith est recouverte de sensibilité, sur une couche d'éponge qui absorbe tous les sentiments et qui couvre une profonde modestie.
Le style est simple, mais un parfait reflet du caractère de Patti Smith. Un étourdissant apparat de simplicité et de sincérité. La fenêtre qu'elle ouvre sur sa vie ne déforme aucun de ses ressentis ni ne filtre aucun secret. On vit et ressent avec elle sa vie, tout simplement sans aucun jugement.
Son style est synergique avec la richesse de l'histoire. Elle nous dévoile les balbutiements de sa carrière, sa rencontre et sa vie en compagnie de "l'artiste de sa vie", Robret Mapplethorpe. Un long chemin que parcourt le couple fusionnel, de la misère du milieu artistique des années 60 jusqu'au succès dans les années 70, avec tous les tours et détours de leur couple, la faim et la pauvreté extrême, les rencontres, les évolutions artistiques et mentales, les doutes et les certitudes.
De fait elle nous offre un témoignage authentique sur le milieu artistique new yorkais des années 60 et 70. On baigne dans le milieu culturel très riche et ouvert des hippies. D'une page à l'autre se cotoient Warhol, Hendrix, Rimbaud, Joplin, Morrison, Baudelaire... Et on ne parle que de poésie, peinture, photographie, et musique bien sûr.
Un vrai enchantement.
Sepanta
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 26 juin 2011

Critique lue 583 fois

5 j'aime

Sepanta

Écrit par

Critique lue 583 fois

5

D'autres avis sur Just Kids

Just Kids
Hypérion
8

On n'est trop sérieux quand on a vingt ans...

Avec Just Kids, Patti Smith signe son autobiographie de jeunesse New Yorkaise, celle où son approche artistique originale s'est petit à petit construite, au hasard des rencontres, des projets, des...

le 10 août 2013

28 j'aime

Just Kids
Dust
9

Because the night belongs to lust

Comment dire adieu à celui qui fût tout ? Avec pudeur et classe, Patti Smith raconte sa relation avec Robert Mapplethorpe, ami, amant, amour. Parfois tout cela. On y découvre New York, le froid, la...

Par

le 1 nov. 2010

20 j'aime

1

Just Kids
Vitaline
10

Critique de Just Kids par Vitaline

J'avais déjà une réelle admiration pour Patti Smith. J'aimais son oeuvre, sa façon de voir le monde. J'aimais son côté androgyne, cette différence qu'elle cultive à la perfection. Ce livre m'a juste...

le 27 févr. 2011

19 j'aime

1

Du même critique

Mommy
Sepanta
8

Étroitesse de la dure fatalité

L’idée géniale de ce film est son format (1:1) qui ampute aux protagonistes toute perspective de fuite à la fatalité de leurs vies, hormis de rares moments de respiration pendant lesquels le format...

le 29 oct. 2014

3 j'aime

3

L'Œuvre de Dieu, la part du diable
Sepanta
7

Il faut attendre voir

Etats-Unis, le Maine, première moitié du 20ème siècle. Un obstétricien, Wilbur Larch, philanthrope, philosophe, athée, abstinent, drogué à l’éther et mis au ban de la société accomplit l’œuvre de...

le 3 déc. 2014

2 j'aime

Interstellar
Sepanta
6

L’ascension qui déchoit

Il était bien attendu celui-là. Et je m’attendais à reprendre une claque comme devant Inception (Une claque attendue fait toujours moins mal). Et le début ne déçoit pas. Nolan soigne le rythme et la...

le 28 nov. 2014

2 j'aime