Le thème, l'époque, les échos positifs que j'avais eu à propos de Boulgakov... tout m'incitait à apprécier ce court récit satirique. Pourtant, je n'ai pas accroché.
Je comprends qu'on puisse se laisser porter par cet enchaînement de situations grotesques et ces personnages farfelus (pour reprendre l'adjectif d'une autre critique !). On est quelque part entre Kafka et Alfred Jarry.
Mais le tout se perd dans des situations souvent trop absurdes pour être saisissantes. Et finalement, le récit manque de surprises. La fin est très confuse et on ne comprend pas trop pourquoi l'auteur nous inflige autant de pages pour décrire cette course poursuite qui n'apporte finalement pas grand chose à son propos (ou alors je n'en ai pas saisi les subtilités).
Reste quelques répliques brillantes, des métaphores très parlantes (comme celles des serpents de papier) et des situations qui prêtent a sourire. Un auteur à découvrir sans aucun doute !
Créée
le 6 nov. 2016
Critique lue 192 fois
D'autres avis sur Endiablade
Une autre nouvelle de Boulgakov qui se veut satirique de l'administration soviétique. Korotkov, un modeste employé d'une usine d'allumettes, est renvoyé du jour au lendemain par un nouveau chef...
Par
le 12 mars 2017
1 j'aime
Trop absurde comme histoire. Personnage court dans tous les sens. Pas accroché.
Par
le 25 nov. 2016
Le thème, l'époque, les échos positifs que j'avais eu à propos de Boulgakov... tout m'incitait à apprécier ce court récit satirique. Pourtant, je n'ai pas accroché. Je comprends qu'on puisse se...
le 6 nov. 2016
Du même critique
Brüno et Fabien Nury sont deux artistes de bande-dessinée que j'apprécie beaucoup, notamment pour les excellents Tyler Cross. Je me suis donc facilement laissé tenter par L'homme qui tua Chris Kyle...
le 14 déc. 2023
19 j'aime
Dans « Peau d’homme », nous suivons l’histoire de Bianca, jeune bourgeoise promise à Giovanni, fils d’un riche marchand, à l’heure de la renaissance italienne. Désireuse d’en apprendre plus...
le 5 sept. 2020
9 j'aime
Le Bug humain propose une approche originale de la catastrophe écologique qui se profile, à travers le prisme des neurosciences. Sébastien Bohler ne s'intéresse pas tant aux faits alarmants ou à...
le 3 févr. 2020
9 j'aime
