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L'hiver vient. Les forces réputées invincibles de la déesse des ténèbres ont beau avoir subi leur premier revers, la situation semble pourtant toujours aussi dramatique pour les hommes de bonne volonté, les nains, les elfes, ces foutus kenders et tous les autres peuples. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fe... Oups, je confond.


Dans Dragons d'un Crépuscule d'Automne, nous quittions nos chers compagnons après la libération de centaines d'esclaves du joug cruel de Verminaard, serviteur haut placé de Tachi.. Takis.. La reine des ténèbres.
Plusieurs semaines ont passé et tout ce beau monde squatte désormais le royaume des nains. Sans doute pour forcer la main de ces radins de barbus et les forcer à continuer de les entretenir, Tanis et sa bande ont pris la peine de retrouver le fabuleux marteau de Moradin (ou quelque chose dans le style), relique sacrée et perdue des nains.
Coup de bol inouï pour les nains, après cet exploit et sous l'impulsion d'Elistan (leader sage et barbus des anciens esclaves), les humains décident de se barrer sous prétexte que "nous avons besoin de soleil! Nous ne saurions vivre sous terre!


-Formidab...! Euh, quel dommage! Mais bon, si vous faire allumer par des "Sturzkampfflugzeug" (le nom original des "stukas", ces bombardiers en piqué allemands de la seconde guerre mondiale. Chapeau si vous arrivez à prononcer le mot, je n'y arrive pas) cracheurs de feu vous tente autant, c'est vous qui voyez les gars."


Pour limiter un peu les dégâts de cette fausse bonne idée, un petit groupe va partir en éclaireur histoire de voir si la ville choisie pour abriter les réfugiés n'est pas sous l'emprise de la reine des ténèbres.
Et bien sûr, vu que la centaine de Jean-Jacques anonymes est composée en intégralité de branleurs inutiles c'est Tanis et son orchestre qui s'y collent!
Sérieusement? Vous voulez me faire croire que pas une seule, une seule!... personne parmi ces dizaines et ces dizaines de clampins n'a une quelconque utilité?


Un peu gros. Bon, je suis mauvaise langue, je sais pertinemment pourquoi les auteurs ont décidés que le groupe d'origine repartirai à l'identique pour un nouveau périple: les personnages étaient tous tellement originaux, tellement développés (je rappelle: quatre personnes de la compagnie ont pour principal trait de caractère de tirer la gueule) qu'il était impossible, impensable de créer deux ou trois nouveaux compagnons...
(oui de la pure mauvaise foi, j'en suis conscient, mais eh, c'est ma critique!)


Bref, nos joyeux héros quittent le royaume des nains, direction "Tarsis-la-Magnifique" une puissante et prospère ville maritime. Et pour trouver cet endroit merveilleux où coule le lait et le miel, quoi de mieux que de se servir de cartes dénichées par notre sympathique kender? Certes, elles sont usées, jaunies et semblent particulièrement anciennes mais personne ne semble en tenir compte: ça sent les ennu... Ah non, elles se révèlent correctes et permettent à nos compagnons d'arriver à bon port (oh,oh!). Toutefois, il semble y avoir un léger problème...
"Il n'y a pas d'eau!" s'exclame, observateur, Caramon, guerrier aussi serviable que limité. Effectivement, si Tarsis se trouve bien où elle devrait être, la mer, elle, a tout simplement disparue. Et Tanis de sortir une phrase du genre: "Oh ben mince alors, les cartes dataient d'avant le grand cataclysme qui a chamboulé le monde entier il y a trois cents ans, j'aurai du m'en douter! "


A ce moment, je suis obligé de me frotter les yeux pour être sûr de bien saisir la stupidité de la chose: Personne n'était au courant que la mer avait disparu? Aucun voyageur, aucune caravane de marchand ne s'est rendu sur cette fameuse cité côtière en trois siècles??
Si la cité n'était plus qu'une ruine déserte, pourquoi pas (et encore, ça resterai idiot), mais là non, même pas! Au contraire, les auteurs insistent bien sur le fait que la ville ne se porte pas si mal, merci pour elle, et qu'elle regorge d'habitants, de mercenaires et de marchands qui n'ont donc jamais cru utile d'informer à l'occasion que la mer s'était retirée... Si elle était un film, cette œuvre pourrait légitimement prétendre à une place sur Nanarland.
Je développe, je développe et j'en oublie totalement de raconter la suite: pour faire simple, la ville est finalement rasée par les dragons de la reine des ténèbres (qui connaissait donc parfaitement son existence: Elistan je te tire mon chapeau) laissant au passage notre compagnie brisée et divisée en petits groupes à l'instar d'une œuvre très connue d'Heroic Fantasy ("une simple coïncidence", affirme Margaret le plus sérieusement du monde).


A partir de là, le livre naviguera entre nos différents protagonistes éparpillés dans le monde de Krynn, chacun tentant à sa manière de survivre et de lutter contre les forces du mal. Accrochez-vous, car niveau intrigues et personnages, c'est le festival! Ainsi, Tanis, Caramon, Raistlin son jumeau ronchon, Lunedor et son mari ronchon ainsi que Tika (serveuse et groupie de Caramon à temps plein qui tape l'incruste depuis la deuxième partie du premier livre) seront extirpés de la cité en flamme par Alhana Brisétoile, princesse elfe (groupie de Sturm).
Une aide pas si désintéressée que ça vu qu'en échange elle leur demandera simplement de risquer leur vie et leur âme pour tenter de lever la malédiction qui pèse sur son royaume, causé par un puissant artefact qui servait à la base à maitriser les dragons. OUF! Rassurez-vous, c'était aussi chiant pour moi à écrire que pour vous à lire.


L'autre partie de la bande, menée par Sturm et sa sémillante moustache, croiseront, entre autre, la route du forgeron de leur ville natale, Théros doté d'un seul bras et d'un sale caractèr...


Non, là, j’abandonne.
Margaret, Tracy, approchez-vous. Allongez-vous sur le divan. Là. Maintenant dites-moi tout: vous fantasmez sur les grincheux espèces de cochons?


Bon, qui sait, peut-être que les autres personnages se révéleront plus intéressant... Non, je plaisante mais continuons quand même les interminables présentations:


Gilthanas, frère de Laurana, magicien aussi geignard qu'inutile. Son seul fait d'arme dans tout le bouquin sera de coucher avec la première vierge effarouchée qu'il croisera et qui se révélera être, coup de bol absolu, un dragon argenté (donc gentil)! Et vu qu'elle est contente, elle fait quelque chose du style "Tiens, au passage Théros, je vous donne le pouvoir de forger la Dragonlance!" Oui, oui LA Dragonlance, celle-là même qui sert de titre à toute la saga!
Digne du vieux pêcheur qui refile la Mastersword dans Link: The Faces of Evil.


Gnosh, gnome inventeur de son état doté par les auteurs d'une incroyable intelligence et de la fausse bonne idée delefaireparlerencollantlesmotscommejelefaitencemomentmême. Le pire c'est que dans cette partie de l'histoire se trouve également Tass... Joie.


Silvara, la vierge effarouchée de tout à l'heure et accessoirement dragon aussi gnangnan que puissant dont l'amour impossible avec cette brêle de Gilthanas a sans doute servi d'inspiration à Peter Jackson pour la romance de Tauriel et de Kili.


Et enfin, Gunther, seigneur chevalier doté d'une imposante moustache et interprète de la fameuse Ding Dong Song. Audacieux mais génial! Ah, on me souffle à l'oreille que c'est Gunthar et non pas Gunther. Je ressens une pointe de déception.


Bref, Sturm et son équipe rencontreront finalement les chevaliers solamniques dirigés par Gunthar et ils se chargeront d'organiser, depuis une citadelle de l'ordre, la défense de Palanthas, fière cité menacée son tour par les armées des dragons. Tanis, quand à lui, retrouvera une vieille connaissance, la seule autre femme à avoir réussi à lui faire tourner la tête. Mais est-elle amie ou ennemie? Ça...


Dragon d'une Nuit d'Hiver se révèle copieux, très copieux, au point d'en être indigeste par moment. Beaucoup trop de personnages arrivent, repartent, reculent, font du surplace, etc. au point que l'on s’emmêle les pinceaux et que l'on attend avec impatience une vraie bataille et une confrontation avec la reine des ténèbres. Moins épique que la saga suivante, Légendes de Dragonlance, moins axé aventure que le tome précédent, Dragon d'une Nuit d'Hiver n'en reste pas moins sympathique et suffisamment distrayant. Mais je commence à penser que Les chroniques de Dragonlance sont une sorte de coup d'essai en trois volumes où les auteurs cherchent encore leurs marques.

MenaceCuir
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le 29 juil. 2015

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