Remember my friend, that knowledge is stronger than memory

Je m’attaque enfin à l’œuvre cultissime de Bram Stoker, et je dois dire qu’après l’avoir finie, j’ai plutôt bien aimé. J’ai été un peu déstabilisé par le genre épistolaire dans les premières pages (étant donné que c’est la première œuvre du genre que je lis), mais on s’y fait assez vite finalement et je trouve que ça renforce beaucoup l’ambiance du film, avec cette menace permanante, presque omniprésente en fait, sur les différents personnages. On pourra regretter que du coup, certains passages (notamment les dialogues) sont un peu redondant et lourds (avec quand même certains passages qui, de nos jours, seraient considérés comme du profond machisme) ; mais dans l’ensemble ça passe très bien.

C’est intéressant surtout de voir comment on explore chacun des personnages selon les différents points de vue et comment cela influent notre perception sur eux. La conclusion sera un poil décevante dans le sens où Stoker réussit tellement bien à monter son ambiance que cette fin tombe un peu plat. J’ai beaucoup apprécié en revanche comment il réussit à mêler à la fois science, fantastique et mystique pour donner une histoire crédible et captivante. Le genre épistolaire et l’alternance des points de vue contribuent beaucoup à renforcer cet aspect.

Pas déçu d’avoir enfin pu lire cette œuvre fondatrice du mythe du vampire et découvrir enfin le célèbre Comte Dracula, qui respectera toutes ses promesses !