Roman jeunesse... Et politique?

J'étais tout de même sacrément curieux à l'idée de découvrir la suite du génialement célèbre "Charlie et la chocolaterie". Cette dernière m'étant inconnue (au même titre que pour le grand public, je pense), j'y suis à l'esprit l'esprit léger et ouvert. En confiance.

Comment vous dire ça... C'est un peu l'exact inverse du premier tome.

Là où "la chocolaterie" brillait de simplicité et résonnait d'émotions à chaque chapitre, on est ici dans un récit se désintéressant globalement de ses personnages pour explorer une intrigue absconse et complètement wtf. Si on retrouve bien le côté (franchement) décalé de Roald Dahl, il est ici au détriment du divertissement. Critique ouverte envers les politiciens et les gouvernements, on assiste ici à une véritable exploration de l'orbite terrestre à bord de l'ascenseur de verre.

Je ne m'attendais vraiment, mais alors vraiment pas à ça.

Même les grands-parents de Charlie deviennent agaçant, c'est vous dire!

Bref, vous pouvez honnêtement oublier cette suite qui n'est pas un mauvais roman jeunesse, mais se montre largement en-deçà de son prédécesseur et décevra les plus curieux.

C'est bizarre, parfois incompréhensible, sans qu'on n'arrive à dégager ne serait-ce qu'un synopsis au-milieu du bordel ambiant.

Evidemment, on y retrouve un humour british assez grinçant, mais était-ce vraiment ce qu'on espérait à l'idée de suivre Charlie et Willy Wonka?