/!\ ATTENTION : cette chronique contient des spoilers si vous n’avez pas lu Celle qui devint le soleil. /!\

La suite de l’adulé Celle qui devint le soleil ! Ou le roman fantasy de l’ascension de la dynastie Ming.

Et quelle suite !

Zhu a accompli une partie de son objectif : grâce au Mandat du Ciel (et aussi un peu à sa volonté brute et infaillible…), la voici à la tête d’une armée et d’un petit royaume rebelle. A présent, son prochain objectif n’est pas moins que la conquête du trône impérial. Mais de nouveaux obstacles se dressent sur son chemin.

Pour sa part, le général Ouyang vient d’assassiner son bien-aimé prince Esen et prend le contrôle de ses troupes. Lui aussi souhaite se rendre à la capitale des Khan, mais pour enfin exercer sa vengeance sur l’homme qui a ordonné sa castration et l’exécution de sa famille. Son chemin croisera-t-il celui de Zhu ?

Quant à Baoxiang-Temur, le frère de l’infortuné Esen, tout le monde l’a oublié… C’est donc le moment pour lui de se diriger vers le cœur de l’empire - pour mieux le frapper.

Trois personnages sublimes, aux destins entremêlés, qui font de ce roman une épopée haletante et forte en émotions.

Pour ma part, j’ai trouvé ce deuxième opus plus rythmé que Celle qui devint le soleil. Au lieu de deux, on suit maintenant quatre personnages - Zhu, Ouyang, Baoxiang et Madame Zheng - tels quatre pions d’échecs défendant chacun leur cause bec et ongles, sacrifiant plumes et chair sans compter pour atteindre leur but - et c’est jouissif. Le degré de puissance et de charisme chez chacun d’entre eux est hallucinant. Et ne parlons pas de leur complexité… À lui seul, Baoxiang incarne la lumière et l’obscurité, l’obstination dans la souffrance et l’aveuglement, le désir absolu - des éléments que l’on retrouve de manière éparse chez les trois autres protagonistes. L’un des personnages de fiction les plus fascinants des dernières années !

Et l’intrigue ne nous laisse pas en reste. Batailles, trahisons, duels, complots, manipulations, c’est un combat de noirceur, un florilège de retournements et de scènes qui nous laissent abasourdis et pantelants. Même si on connaît la fin, pour ceux qui se sont renseignés sur la dynastie Ming, il est difficile de passer par toutes les cruautés que l’autrice inflige à ses personnages avant d’y arriver. Mais quel plaisir, une fois qu’on est dans cette scène finale où tous les fils de l’intrigue sont impeccablement liés !

Pour moi, c’est donc une suite sans faute, voire même meilleure, à Celle qui devint le soleil. Les personnages sont magnifiques, le rythme soutenu, le dénouement parfait… Et dire que ces deux romans ne sont que les premiers de l’autrice ! Avec ce talent, on a hâte de découvrir de prochains récits !


NeverEndingPAL
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le 26 janv. 2024

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