Ásta — Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde ? est un livre envoûtant grâce à son écriture qui compense la difficulté à entrer dans l’histoire, un voyage magique en Islande sur plusieurs décennies.
Le roman commence à la conception d’Ásta qui porte ce prénom que ses parents ont trouvé dans un livre de l’écrivain islandais Halldór Laxness, Gens indépendants. À une lettre près, Ásta signifie amour en Islandais.
Le roman raconte la vie d’Ásta, mais pas seulement, celle de son père, Sigvaldi, et de sa mère, Helga. Il parle d’amour, de littérature islandaise et de musique.
L’histoire est racontée sous forme de puzzle, avec des sauts dans le temps ou dans l’espace. Ce n’est qu’à la fin que le tableau est complet. Il faut donc s’accrocher pour entrer dans le livre. J’ai été captivée par certaines histoires et hop, l’auteur passe à autre chose. L’émotion, en ce qui me concerne, est arrivée à la fin du livre, quand le puzzle est achevé, une émotion forte qui avait fait défaut jusque-là. Il y avait pourtant d’autres évènements dramatiques. Les passages prenants sont nombreux : la rencontre de Josef et Ásta dans le Strönd, la mort de Sigvaldi, mais ils sont entrecoupés de fragments que j’avais du mal à situer dans le temps.