Un sublime moment de lecture ! Le début traîne un peu en longueur entre la vie dans un harem et la formation des fédayins. Puis, après 150 pages, le roman devient captivant et très addictif. Plusieurs lectures se superposent, entre l'aventure à rebondissements, les réalités historiques passionnantes sur l'Ismaélisme et les Hashishiyyins, mais surtout le message véhiculé sur la manipulation des peuples par un seul homme qui aboutit inexorablement aux extrêmes.
Mais bon ! Notre réalité moderne nous révèle que l'homme se fout magistralement des leçons de l'histoire, et que les adeptes du shit ne cesseront jamais de jouer à Assassin's Creed.
Une dernière pensée d'Albert Camus : La fin justifie les moyens. Mais qu'est-ce qui justifie la fin ?