Bon... bizarre... bof...

"Virtuose" disait l'accroche. "Récit polyphonique fragmenté, plein d'humour" vante la pub... Je dirais "tout ça, pour ça ?". Tout au long de ces 400 pages, je me suis clairement ennuyé. Au cours des 200 premières pages, il ne se passe rien : Anna l'héroïne se fait larguer par son "mec", court dans les bois avec sa chienne qui est tout pour elle, et croise "le mannequin Dior" lors de ses joggings. Côté humour, je cherche encore. Côté virtuose, idem...
Déjà un point à clarifier : la chienne Wispa est au final, la véritable héroïne de ce livre bizarre. Grâce à elle, Anna échappe au pire. Avant, ce ne sont que clichés et banalités assez pénibles. Car franchement, j'imagine mal des femmes, quarantaine assumée, se faire "sauter" (c'est le bon mot, au sens premier du terme !) par un joggeur parfait inconnu, dans les bois, y compris le soir, mais avec un physique "sublime"... Pourquoi pas ?
Au fil des pages, autour de ses exploits sexuels, et de ses obligations professionnelles se déroulent des meurtres dans le bois où Anna court. Et comme par hasard, ces meurtres la touchent de près... Je n'en dis pas plus.
Vous pouvez lire ce livre, écrit à la première personne, mais je ne pense pas que vous en garderez un souvenir mémorable. L'intrigue n'a rien d'extraordinaire, le rythme est lent, le meurtrier est bien planqué et je ne l'ai pas vu venir compte tenu du nombre de personnages qui gravitent dans cette histoire. Quoique en y réfléchissant...
Tant mieux pour l'auteur, France Loisirs se charge de son succès.