Elle, est résidente dans un établissement médical qui la voit vieillir. L'autre, la belle fille qui la rend visite. On retrace les souvenirs grâce aux photos pour se souvenir pour elle pour se construire pour l'autre. Elle, se souvient de ses meubles, sa maladie oublie son petit-fils... L'autre est bosniaque, sa famille n'a pas de visage, sa guerre n'a pas de noms, son peuple n'a pas de noms. Alors, elle prend des photos ; lotissements, Calais, Marseille...
Texte d'une belle pureté, un style frangé qui révèle toute l'honnêteté de la vie, la vraie.

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le 27 sept. 2016

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