Décevant

Un polar qui : 1- se déroule en France 2- a été écrit par un écossais (même s'il habite en France et est naturalisé français depuis 2016) et 3- a pour thème l'oenologie, il en fallait pas plus pour m'piquer. Un mélange de "rahrah! avec un peu d'bol j'va pouvoir enfiler ma peau d'Agathabaga" et mon costume vieille France "mais pour qui qu'y s'prend lui à nous piquer not' patrimoine et not' culture ? Il a qu'à bien s'tenir c't'animal! Est ce nous qu'on écrit sur les kilts et la cornemuse ? Non mais!"
Allez blague à part, ce mec c'est un d'mes Bisounours (voui voui le Groscheri carrément avec le double coeur ventral), rapport à sa un peu bien trilogie écossaise. Où j'avais été, une fois n'est pas coutume, un brin dithyrambique avec un com anormalement aimable "un de mes préférés bouquins" pour l'île des chasseurs d'oiseaux.
Bon. On s'y jette p'tetre ?
Donc c'est l'histoire d'Enzo McLeod.
Dès le début c'est un peu cheveu: le mec, prof et ancien spécialiste de je sais pas quoi dans les enquêtes, arrive assez facilement à s'imiscer dans l'enquête d'une police française tellement lente et stupide.
Grincage de dents. Respire vieille.
Allez, gentille on a dit. Alors, on obtient quand même des infos intéressantes sur le monde viticole.
Mais les longues descriptions qui invitaient au voyage et au fantasme dans son trio écossais ne fonctionnent pas ici. Convenu. Répétitif.
Le personnage principal débordé par toutes les femmes de son entourage, enclin à picoler facilement et à braver le danger malgré la cinquantaine bien sonnée n'est ni attendrissant, ni amusant, ni rien en fait.
En bref, juste déçue.