Harlan Coben, c'est un peu comme le foie gras qu'on mange à Noël au moment des fêtes. Petit plaisir coupable qu'on savoure à grandes bouchées avant de bien vite s'en lasser, il ne faudrait pas trop en abuser, risque d'indigestion assurée. Inutile de se mentir, jouons cartes sur table dès le début: pour un écrivain comme Harlan Coben, il devient de plus en plus difficile d'innover et de se renouveler au fil des années. L'intrigue, si elle vous pique au vif dès le début et vous maintient en haleine la moitié du livre, retombe comme un soufflet au fromage lorsqu'arrive le moment d'en découdre avec le dénouement. Si ce livre est bon (c'est un Harlan Coben tout de même!), il s'inscrit dans la lignée des œuvres de l'auteur sans s'en dénoter, rien d'extraordinaire.
Un an déjà que je n'avais pas lu de Harlan Coben, et c'est toujours un plaisir de le retrouver! Cependant, si, comme moi, vous aimez cet auteur et ne souhaitez pas vous en lasser, ne vous en gavez pas trop, vous risqueriez de vite vouloir passer au plat de résistance.