J'aime pas mettre un titre
Je vais évacuer le contexte, qui fait de ce livre à son époque une bombe (pas la première, loin de là, ceci dit) qui pète à la gueule des caciques du PCF, qui pour le coup l'avaient bien cherché. Ce n'est pas vraiment de ça que je veux parler, même si je ne néglige pas son importance, bien entendu.
En tant que lecteur lambda, j'ai eu beaucoup de mal avec la forme, en fait. Ce côté catalogue, énumération, avec un exemple pour chaque propos. Ce petit côté: "tenez, justement, l'autre jour, m'ame Michu me disait que...".
C'est simplement qu'un livre-événement, un témoignage peut-être courageux, une dénonciation de mensonges éhontés et la mise en lumière d'une trahison et d'un dévoiement ô combien prouvés des idéaux communistes par le système soviétique, ça ne fait pas le talent d'écriture, et donc le plaisir de la lecture.
Or, je trouve ce dernier assez pauvre dans cet ouvrage, malgré la densité et l'intérêt que j'ai porté au fond.