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Du noir au gris
Illettré et alcoolique, jeune mais néanmoins père de (déjà) 3 enfants, Rafaël vend sa vie à un arnaqueur pour sauver celles des siens.
Ce roman commence très violemment (d'ailleurs l'auteur nous en averti dans une sorte de préface) mais la violence est finalement plus encore dans la vie de tous ces pauvres gens. Cela existe-t-il à ce point ? Difficile d'y croire. L'exagération est peut-être le point faible de cette histoire. Pourtant la misère ici n'est pas voyeuriste et elle est bien rendue. Les personnages sont si attachants, notamment Rafaël, que le roman s'achève (presque) tranquillement. Dans une certaine sérénité. Autant que faire se peut.
6
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le 1 nov. 2015
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