Quand soupirent les mystères - Le cinéma de Dario Argento

Fiche technique

Auteurs :

Guy Astic, Frédéric Astruc, Cécile Carayol, Bianca Concolino Mancini, Jean-Michel Durafour, Alice Laguarda, Denis Mellier, Nathan Rera
Genres : Essai, Cinéma & télévisionDate de publication (pays d'origine) : 21 janvier 2021Langue d'origine : FrançaisParution France : 21 janvier 2021

Éditeur :

Rouge Profond
ISBN : 9791097309251

Résumé : Voici désormais complété le triptyque "Profondo Rosso" voué à Dario Argento. Après la parution en 2018 de l’autobiographie du maestro, "Peur", et la publication l’année suivante de son recueil de nouvelles, "Horror. Histoires de sang, d’esprits et de secrets", cet ouvrage réunit les actes du premier colloque universitaire français consacré au réalisateur de "Suspiria". Les huit contributeurs livrent leurs regards et leurs mots pour approcher une œuvre qui soupire depuis cinquante ans à l’âme cinéphile. Bianca Concolino Mancini insiste ainsi sur les liens avec le monde de l’édition, les bibliothèques et l’écriture qu’entretient le cinéaste, dévoreur de livres dès son plus jeune âge ; Alice Laguarda s’attarde sur les spécificités du giallo au sein de sa production ; Cécile Carayol se penche sur l’intense matière musicale que convoque le cinéaste dans ses films ; Frédéric Astruc met en exergue les rapports qu’Argento entretient avec Freud, notamment dans Ténèbres ; Nathan Réra relève les nombreuses connexions artistiques, surtout picturales, pollinisant ses œuvres ; Denis Mellier dresse le bilan de sa dernière période de création ; Jean-Michel Durafour enquête sur la présence des insectes dans ses films ; Guy Astic s’attache à la dimension spectrale et à la sensibilité à la revenance de son cinéma. Richement illustré, cet aperçu analytique le plus complet à ce jour sur l’ensemble de la filmographie du cinéaste transalpin nous plonge dans la psyché d’un créateur à la subjectivité impérieuse : « Depuis toujours ce que je mets en scène est l’univers fantastique installé bien au chaud dans ma tête, protégé par une barrière inaccessible, un lieu où – comme je l’ai décidé depuis le début – la grisaille du monde réel n’arriverait jamais. »