« Démocratiser la démocratie »
Professionnalisation et corruption de la politique, allongement de la durée et du nombre de mandats, course à la réélection, partis de gauche désunis, éloignement de l’élu et des électeurs, abstention élevée, droite et « gauche » interchangeables, recul de la syndicalisation, monde associatif en berne… La démocratie représentative, bourgeoise, sclérosée et illusoire, rend le peuple invisible et inaudible. Les élus, parfois désignés par moins de 20 % des citoyens, sur-représentent les classes supérieures de la société, excluant les voix populaires.
Où est la légitimité démocratique ?
[...] La démocratie participative, ce n’est ni plus ni moins que construire une intelligence collective, et faire des « préoccupations individuelles le moteur de l’action collective ».
[...] À l’échelle de la ville, ce sont nous, les habitants, les experts de la ville ; nous, les usagers, avons la compétence de savoir ce qui est bon pour la collectivité. À travers les comités de citoyens, de quartier, des jeunes, des aînés, des associations… ; avec l’instauration de visites de quartier, de permanences au pied des immeubles, de bulletins locaux, des habitants-relais, du tirage au sort des représentants, des sondages délibératifs, prenons la parole et faisons des villes des lieux qui nous ressemblent, qui sont à l’image de nos valeurs. Parce que toi, moi, nous, les gens ordinaires, sommes capables de soulever des débats, de proposer des idées pour améliorer une situation inégalitaire.
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