Ma mère, cette inconnue par jmlaffont

Ecoutons Philippe Labro jeter un oeil critique sur le livre qu'il écrit (p 119) : " ... je ne voyais que des platitudes, des répétitions, des allers et retours inutiles, des clichés d'une banalité affligeante, et je m'en voulais de n'être pas à la hauteur du projet et de la fameuse phrase "Un jour, tu écriras la vie de Mamika." "

Mais pourquoi donc ce moment de lucidité ne lui a-t-il pas conseillé de garder pour lui ce portrait de sa mère Henriette, devenue Netka en épousant Jean Labro, père de Philippe, puis Mamika pour ses petits-enfants ?

Je n'ai ressenti aucune émotion à la lecture de ce récit romancé, aussi brouillon et superficiel que platement écrit.

Pour la maison Gallimard qui a demandé explicitement en avril 2021 aux expéditeurs de cesser d'envoyer leurs manuscrits, il est manifeste que la notoriété de l'auteur prime sur tout autre considération.