1914, dans le Nord de la France. C’est ici que la carrière d’Albert Londres va débuter.
À travers le conflit, pas encore mondial, il narre une grande guerre bien différente de celle des livres d’Histoire : c’est la guerre de la banalité. Pas celle des héros mais celle des généraux inconnus, des victimes civiles, de la destruction des villes et paysages.
À relire ce premier grand reportage du journaliste, on ne peut que s’étonner du style si moderne de Londres.
Avec lui, les phrases sont courtes, le pathos n’est pas.
Seuls comptent la vérité et le témoignage. Le credo du grand reporter est déjà né.
À cet époque, le journalisme a encore du sens.