L'auteur, et peut-être d'ailleurs la traductrice en rajoute t-elle, fait manifestement à la manière du prolifique liégeois : Dublin (années 50), comme La Rochelle, par exemple est une ville maritime.
Au bout du troisième roman (sur les quatre traduits à ce jour), cela devient quelque peu indigeste, parce que d'abord Simenon ça fait en gros plus de 60 ans (et qu'il a quand même été beaucoup lu depuis) et ensuite parce que B. Black est sur une série, qui tourne autour des mêmes lieux et des mêmes personnages principaux. Les 150 premières pages n'ont ainsi pas suscité mon enthousiasme, et c'est peu dire.
Du positif quand même : l'hommage à Simenon (si hommage il y a bien dans l'intention de l'auteur) est de bonne facture, et la seconde partie du roman est sauvée par le très bon personnage de Leslie White, petite frappe et séducteur irrésistible. Et, il faut l'admettre, le dénouement est sobre et bien torché.