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Un récit dérangeant
Une file d'attente pour rejoindre le paradis, des questionnaires piégés, des avocats incapables, si on s'attendait à ça! En ouvrant L'ordinateur du Paradis, les premières impressions sont confuses,...
Par
le 12 avr. 2017
L'Ordinateur du paradis par salma_moussa
Vider la Corbeille
Récent arrivant au ciel, Simon Laroche doit patienter dans la salle d'accueil, ticket en main ; il croit obligatoirement gagner le paradis : "on ira tous au paradis" P.19.
Parallèlement, sur terre, Laroche se trouve dans une situation catastrophique : ayant déclaré des idées anti-féministes lors d'un entretien "le rapporteur de la CLP en a marre des femmes et des gays" P.80, Laroche est puni par la société. Pire encore, ses vieux mails qu'il croit avoir effacé surgissent de nouveau. Tous ces événements sont sur le point de détruire sa vie :" Les courriels supprimés revenaient le lendemain comme si les contenus numériques refusait de mourir" P 53.
D'ailleurs, des questions cruciales liées à note époque sont traitées dans un style léger et agréable, reflétant ainsi une nouvelle image d'un paradis compatible avec la vie actuelle. Avec ce progrès technologique, il convient alors de reconsidérer sérieusement la notion de confidentialité dans le monde virtuel : " La confidentialité, noble mot qui permet d'enfreindre la loi, (…) ou de surfer sur des sites louches " P.66.
En effet, la vie privée est fatalement touchée par les réseaux sociaux et l'Internet. Les conséquences du Web peuvent même nous conduire jusqu’à l'enfer. La circulation des informations se transforme donc en un cauchemar. Faut-t-il avoir confiance en cette surveillance permanente qui démasque notre intimité "dans ce monde ou, partout, une caméra, un téléphone étaient là pour vous piéger, nul ne distinguait les propos tenus "dans l'interview" ou "hors interview" " P. 81.
Ce roman condamne l'idée selon laquelle l’Internet serait un outil garantissant la liberté à tous les niveaux. Par contre, vivre sans la surveillance d’autrui semble plus apaisante : " Mais ce tourbillon lumineux ne m'attire guère depuis que j'ai découvert, (…) la fraîcheur de l'ombre et la douceur de l'éloignement; qui pour la première fois parviennent à apaiser mon âme" P.211.
En un mot, Benoit Duteurtre met en garde contre les dangers de l'Internet, le paradis des jeunes. Si le Web nous offre une liberté illimitée de navigation, il faut être prudent et responsable pour éviter l'enfer : "Il fallait penser avant" P.206.
Récent arrivant au ciel, Simon Laroche doit patienter dans la salle d'accueil, ticket en main ; il croit obligatoirement gagner le paradis : "on ira tous au paradis" P.19.
Parallèlement, sur terre, Laroche se trouve dans une situation catastrophique : ayant déclaré des idées anti-féministes lors d'un entretien "le rapporteur de la CLP en a marre des femmes et des gays" P.80, Laroche est puni par la société. Pire encore, ses vieux mails qu'il croit avoir effacé surgissent de nouveau. Tous ces événements sont sur le point de détruire sa vie :" Les courriels supprimés revenaient le lendemain comme si les contenus numériques refusait de mourir" P 53.
D'ailleurs, des questions cruciales liées à note époque sont traitées dans un style léger et agréable, reflétant ainsi une nouvelle image d'un paradis compatible avec la vie actuelle. Avec ce progrès technologique, il convient alors de reconsidérer sérieusement la notion de confidentialité dans le monde virtuel : " La confidentialité, noble mot qui permet d'enfreindre la loi, (…) ou de surfer sur des sites louches " P.66.
En effet, la vie privée est fatalement touchée par les réseaux sociaux et l'Internet. Les conséquences du Web peuvent même nous conduire jusqu’à l'enfer. La circulation des informations se transforme donc en un cauchemar. Faut-t-il avoir confiance en cette surveillance permanente qui démasque notre intimité "dans ce monde ou, partout, une caméra, un téléphone étaient là pour vous piéger, nul ne distinguait les propos tenus "dans l'interview" ou "hors interview" " P. 81.
Ce roman condamne l'idée selon laquelle l’Internet serait un outil garantissant la liberté à tous les niveaux. Par contre, vivre sans la surveillance d’autrui semble plus apaisante : " Mais ce tourbillon lumineux ne m'attire guère depuis que j'ai découvert, (…) la fraîcheur de l'ombre et la douceur de l'éloignement; qui pour la première fois parviennent à apaiser mon âme" P.211.
En un mot, Benoit Duteurtre met en garde contre les dangers de l'Internet, le paradis des jeunes. Si le Web nous offre une liberté illimitée de navigation, il faut être prudent et responsable pour éviter l'enfer : "Il fallait penser avant" P.206.
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Créée
le 26 oct. 2014
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3
Critique de L'Ordinateur du paradis par toutestneutral
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