Il faut savoir dire stop...

Pour la 5ème enquête du Département V, nous retrouvons nos habitudes : on connaît les coupables depuis le début, l'enquête se déroulant "à la Colombo", on retrouve Carl, Assad et Rose au sous-sol de l'immeuble de la Police, le récit fonctionne pas chapitres alternés entre les policiers et les autres protagonistes. Changement de décor pour ce 5ème opus : l'aide humanitaire en Afrique, les malversations financières et les enfants des rues au Danemark. Voilà, le décor est planté... Sans rien révéler de l'histoire, je peux juste dire à quel point je suis déçue et lassée de cette écriture maladroite, de cette façon de délayer à l'envi une enquête qui aurait pu faire 200 pages de moins au bas mot. D'ailleurs, il n'y a même pas d'enquête, nos enquêteurs se laissent vivre, font des blagues (éculées à force, comme le sempiternel thé infect d'Assad et les cheveux punk de Rose...), ont des histoires sentimentales inintéressantes (pauvre Carl...).
Bref, tout ceci fait fabriqué, sans le moindre suspense, j'ai fini le livre car, éventuellement, les chapitres consacrés au jeune Marco tentant d'échapper à une sorte de mafia ne sont pas trop mal car il y a de l'action. Mais fichtre, que c'est bien pensant, lisse, cousu de fil blanc et mal écrit ! Pour moi, cette 5ème enquête sera la dernière !