Alpaguée par le bordereau ''10 millions d'exemplaires vendus'', les bonnes critiques écrites au dos (je devrais pourtant savoir que ce n'est pas instructif du contenu) et étant dans ma phase ''découverte des policiers étrangers'', j'ai fait l'acquisition de L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen sans savoir qu'ennui et histoire cousue de fil blanc m'attendaient au détour du deuxième chapitre ! Explications : William Stark, membre du Bureau d'aide au développement, disparaît après avoir reçu un mystérieux SMS. On sait dès les premières pages qui a envoyé le SMS et pourquoi. Quelques pages plus tard on découvre Marco, jeune voleur qui s'enfuit de son giron familial et trouve refuge dans la tombe de Stark, tué par l'oncle même de Marco. On sait donc que Stark est mort (on s'en doutait, remarque) et qui l'a mis là. L'oncle de Marco décide donc de faire taire celui-ci. Et voilà ce qui vous attend les 300 pages suivantes : Marco se cache, les hommes de main de son oncle le trouvent, le poursuivent, le tapent mais il parvient à s'échapper. A noter que grâce à toute cette course-poursuite, on découvre tout Copenhague ! Les enquêteurs de l'histoire sont relativement inutiles puisqu'il faut attendre que Marco se décide (et il en a mis du temps pour ça...) à aller voir la police pour que ceux-ci comprennent qu'il y a une affaire policière à résoudre (et qui se trouve résolue au moment même où Marco se pointe alors que nous, lecteurs, savions depuis le début ce qu'il s'était passé). La lecture de la quatrième de couverture suffit donc amplement et permet d'économiser pour un autre policier avec du vrai suspense !