"Famille sans nom" n'est pour une fois pas un roman d'aventure. En effet Jules Verne à décidé de nous raconter la dernière grande révolte des québécois contre les anglais, en 1837. A travers l'histoire de Jean-Sans-Nom, du marquis de Montcalm, ... . Jules Verne nous conte le Québec, son histoire, ..., comment la France à abandonnée "la belle province" aux anglais après sa défaite en 1763. Mais surtout comment les anglais ont fait des québécois des sujets de seconde zone, comment les québécois se sont battus pour leur indépendance pendant plusieurs décennies.
Pour une fois il décide de nous narrer autre choses que ses habituels Nemo, Hatteras, Barbicane, … . Cette fois Jules Verne à décidé de nous parler du Québec et des révoltes qui l’ont agité dans la première moitié du XIXe siècle, il décide de nous parler de ces héros qui ont combattu les anglais pour devenir indépendant, libres de l’oppression que l’Angleterre faisait peser sur eux depuis que la France avait perdue ses colonies nord-américaines en 1763. Cette histoire nous parle plus particulièrement d’un personnage mystérieux, Jean-sans-nom. Un homme dont on ne sait absolument rien, qui mena les québécoises lors des révoltes de 1832 et 1835. Jules Verne imagine qu’il réapparaît au cours de la révolte de 1837. Il lui imagine même une famille. Il en fait le fils de Simon Morgaz l’homme, qui couvert de dettes avait accepté de vendre ses amis patriotes aux anglais. Plusieurs avaient finis pendus. Honnis de tous il avait disparu. Pour Jules Verne il est mort de honte et ses fils honteux de la trahison de leur père ont jurés de mourir en rendant la liberté à leur pays. Pour cela ils se séparent et perdent leur nom détesté. La révolte est un échec. Les anglais plus nombreux, mieux armés et bien organisés écrasent la révolte dans le sang. Comme ils le souhaitait Jean-sans-nom et son frère trouvent la mort au cours de l’une des dernières batailles. Des personnages héroïques qui s’interdisent d’être heureux, même s’ils parviennent à faire triompher leur cause. Ainsi Jean refusera l’amour de Clary de Vaudreuil, fille du marquis qui porta fièrement la révolte. Ce n’est que lorsqu’au moment de succomber qu’il s’autorise à aimer. Un amour aussi fugace que l’espoir de victoire des patriotes.


Si on retrouve le style habituel de Jules Verne, comme dans "Sans dessus dessous" il se montre drôle et incisif. Il se montre critique à l'égard des anglais dont il ne cesse pourtant de vanter les mérites dans ses livres. Je ne cacherais pas que j'applaudis sa révolte contre les anglais et la stigmatisation dont ont été victimes les québécois.


Un livre agréable et intéressant à lire. Car on connaît malheureusement peu l'Histoire du Québec, de cette province de France abandonnée au Anglais pour les produits des Antilles.

Joachès
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le 22 févr. 2018

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