Ce court roman évolue dans un parfum étrange, celui d’une marche vers la Mort, celui de la vie d’un protagoniste qui ne se révèle pas aux lecteurs, celui d’une langue du désespoir. Les mots de Frédéric Berthet sont percutants. Chaque mot nous donne un élément supplémentaire sur la psychologie de Daimler, cet homme qui est tout simplement décidé à mourir. La force du livre est de rester à bonne distance d’une certaine ironie sur la vie et d’une marche tragique. Daimler regarde le monde à sa manière, avec un sens de l’absurde ébouriffant...


Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/07/13/daimler-sen-va/

Graffiti
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 18 juil. 2018

Critique lue 243 fois

2 j'aime

Graffiti

Écrit par

Critique lue 243 fois

2

D'autres avis sur Daimler s'en va

Daimler s'en va
MarianneL
7

Le désenchantement pudique et la poésie d’un livre culte.

Frédéric Berthet s’en est allé le jour de Noël, en 2003, de façon trop rapide, comme son personnage Daimler. «Daimler est assis sur une chaise au milieu d’une pièce. Un rayon de soleil se promène sur...

le 26 déc. 2014

2 j'aime

Daimler s'en va
gazoulli
9

Super

Cadeau de Christine c qui l’a sorti de son coffre en baie de somme. Très beau livre, au début on ne sait pas vraiment où l’auteur veut en venir et peu à peu on comprend

le 20 déc. 2018

1 j'aime

Du même critique

Les Équinoxes
Graffiti
8

Critique de Les Équinoxes par Graffiti

Cyril Pedrosa publie, dans la collection Aire Libre, un roman dessiné, les équinoxes. L’expression BD n’est pas utile ici non par snobisme mais par observation. Pedrosa manipule le principe de bande...

le 4 nov. 2015

5 j'aime

Les Bonnes Femmes
Graffiti
9

Les con-sommateurs

Claude Chabrol est un réalisateur consacré. Pourtant son début de carrière est parfois oublié. L'un de ses films les plus remarquables dénonce toute la société de la consommation. Il mélange...

le 12 mars 2012

5 j'aime