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« Connexions interrompues », premier recueil de Ketty Steward, paru en 2011, rassemble quinze nouvelles de science-fiction ; on y retrouve l’amour des mots, les questionnements, la finesse de la plume et les thèmes autobiographiques chers à Ketty Steward, à découvrir dans son beau roman « Noir sur Blanc ».

C’est un recueil inégal, avec certains textes de jeunesse vraiment trop jeunes, mais l’ensemble construit une vision d’un futur déshumanisé qui semble très proche, avec des humains pris de doutes, qui tentent parfois d’opérer un impossible retour en arrière, et des trouvailles qu’on recroise au fil de nouvelles comme l’Arachnet, futur inquiétant de l’Internet, toile gluante qui recouvre nos vies, ou bien le CRANE, service qui uniformise l’apparence physique des hommes.

Parmi les textes mêlant la science-fiction et des émotions plus personnelles, je retiens « Le souffle », sur l’identité et l’insertion ou la réinsertion quand on n’a pas de sentiment d’appartenance, « Puces savantes », vers où nous mène l’éducation qui se dématérialise et enfin et surtout « Dolorem Ipsum », sur le rapport au corps et à la douleur.
MarianneL
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le 17 oct. 2012

Modifiée

le 17 oct. 2012

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MarianneL

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