Environ 300 pages qui se lisent facilement, d’une seule traite … et qui traitent de manière très résumée de la famine en Ethiopie et de l’aide apportée par les Organisation Non Gouvernementales, notamment au travers des Européens en charge de cette aide et en confrontation avec une réalité où ils ne sont que de simples pions sur un échiquier dont toutes les pièces sont forcément sombres. Sur ce jeu se trouvent également les populations affamées qui ne sont même pas des personnages, tout juste un élément du paysage, les militaires loyalistes contre les rebelles, et surtout Asmara, ville décrépite fondée par les colonisateurs italiens et condensant toutes les architectures présentes dans la Botte. Dans cette ville coquille vide ne subsistent que des souvenirs qui se referment sur ceux qui n’ont pas su partir à temps. L’arrivée des Européens apporte un vent frais qui peu à peu s’étiole et disparaît dans la chaleur torride des hauts plateaux. Le seul réconfort envisageable se trouve auprès des jeunes filles fières et mystérieuses. Mais là aussi la chair chasse l’illusion et on ne retient en fin que le triste catalogue des vanités balayées et des causes perdues.

Créée

le 16 mai 2014

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