Il y a des sensibilités – dans tous ces auteurs que j’aime – dont le panache est bien visible, qu’on pourrait dire élaborées. Celle que traduit Lucien Suel est belle, attentive sans affectation – il paraît cultiver l’élan et la spontanéité des surréalistes, cette légèreté perceptible dans l’approche matérielle des mots, mais c’est toujours sans faire fi de la profondeur des choses, de leur inéluctable – mais pas si triste, au contraire – gravité.

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le 6 févr. 2018

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