Y tu salle tambien - Edition 2023

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"Vous pensez que l'eau est rapide ? Vous devriez essayer la neige. Elle bouge comme si elle avait un esprit, comme si elle avait déjà tué le monde autrefois et a gardé le goût du meurtre" Samuel L. Jackson

"Oui Seigneur, j'aime ton humour : le cuistot cuit dans son propre four, mais j'ai d'autres projets!" LL Cool J

Poetic cinema

Sinon le reste on s'en tape : les effets spéciaux sont moches, l'histoire est bateau, les acteurs font office de figuration, vraiment le film de série B sans ambition mais sans saveur non plus.

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Ambiance téléfilm France 2 le lundi soir à 20h50, "j'aime ma viande, mes éleveurs, mon agriculture, ma France".

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Une Tilda Swinton en extraterrestre qui découvre la vie des êtres humains sur Terre dans une ville densément peuplée, le trafic routier, la restauration rapide, les déchets, complètement déconnectée de cette planète par un mélange de stop motion et de fast motion, accompagnée d'une musique angoissante, quel magnifique court-métrage !

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Sissiiiiii le osefistan, de la musique mélancolique, des photos de paysage en filtre Djakarta, le trope d'une impératrice en quête de liberté, du vu et déjà revu notamment dans Spencer, ça suffit malheureusement pas pour en faire un film bien.

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1er visionnage, fatigué, j'ai piqué du nez bien trop de fois pour pouvoir apprécier le film à sa juste valeur.
Du coup, 2e visionnage, et belle histoire d'amitié toxique entre un gentil bon à rien et un musicien qui voit le temps s'échapper de ses mains et décide de ne plus parler à son ami pour composer une dernière sérénade.
Avec quelques sous-intrigues sympas sans grande ambition (la sœur qui a juste envie de quitter l'île d'Inisherin), une musique okay-ish et des plans paysage Club Med, le film est en deçà du précédent film de Martin McDonagh "3 Billboards" plus frappant émotionnellement.

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Je suis parti le voir sans rien connaître du film, et suis ressorti l'âme nourrie <3 Magnifique histoire d'amour entre une vedette de cabaret trans et un de ses danseurs dont sa femme supporte de plus en plus mal sa nouvelle de femme au foyer dans une société patriarcale et conservatrice. Des grands doigts d'honneur sont balancés tout du long sur ce traditionalisme, il y a une belle mise en scène (je pense fort à la danse de Biba), je vais pas l'oublier de sitôt <3

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Un père et son fils sénégalais sont enrôlés de force par l'armée française dans le simple but de les renforcer. Blabla toutes les horreurs de la guerre etc. Ca partait bien pour au final s'ensevelir dans un Battlefield 1917 avec des enjeux et un traitement prévisibles et larmoyants au possible. Dommage.

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J'ai pas pleuré mais j'étais à deux doigts de craquer, y avait des scènes tellement grandioses que le cœur a failli vaciller dans cette histoire tragique d'une petite fille de 11 ans qui va passer sans le savoir ses dernières vacances avec son père qui présente petit à petit son état de dépression. La piste musicale est sélectionnée au millimètre près, la mise en scène est belle, le cast est au point, on peut critiquer la lenteur du film mais c'est pour mieux apprécier nos deux protagonistes. Un chef d'œuvre ♥️

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Petit court-métrage rigolo montrant toutes les vaines tentatives de la RATP à vouloir empêcher la fraude, en passant des portiques aux contrôleurs, mais le Parisien moyen en a fait là son sport national.

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Film de fin d'études de Joanna Hogg, un cauchemar sur pattes où une Tilda Swinton encore méconnue se retrouve dans le magazine de ses rêves avec une ambiance "Alice au pays des merveilles" parsemée de dénonciation des diktats de la beauté et de la mode sous du pop rock bien cheesy d'époque comme on aime !

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Intrigue simple, fusillade sommaire, calibre .50, dialogues cheesy, ce film m'a rappelé pourquoi j'aime le cinéma.

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Un mariage sans amour, une âme maudite, des scènes et des plans qui marqueront à jamais la rétine et les tympans, Serebrennikov le roi de la mise en scène, quel film 🔥

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La déchéance d'une compositrice de renom à l'ego surdimensionné, une Cate Blanchett encore au sommet de son art, une fin bien méritée et drôle aussi 😈

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Sisiiiii longue vie aux pompiers, les soldats du feu, Notre-Dame la majestueuse qui succombe aux flammes, des bonnes séquences de catastrophe, un peu beaucoup de pathos mais on passe un bon moment devant

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Sam Mendes pour une fois qui déçoit pas après un Spectre décevant et un 1917 où il a oublié d'appuyer sur X pour passer toute la cinématique. On sent qu'il avait besoin d'exprimer tout son amour pour la salle de cinéma dans une époque comme aujourd'hui où le confort du streaming chez soi l'attaque sans cesse. Hormis une direction photo au top du top car portée par Sa Majesté Roger Deakins (BR2049, Sicario, Skyfall, etc), les intrigues ne sont absolument pas complémentaires ce qui perturbe le rythme du film : on passe d'une intrigue à une autre sans palier de décompression. Et une scène en question m'a fait serrer le poing tant la retombée fut évidente. On reste satisfait malgré tout.

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Spielberg qui déclare son amour au 7e art en racontant son enfance au biais d'un personnage fictif, tout en incorporant des événements bien réels (ses courts-métrages, sa rencontre avec John Ford interprété par David Lynch qui avait le temps de tourner cette scène entre deux weather reports), le propos était fort alléchant, les images sont belles mais on oubliera tout après une bonne nuit de sommeil 😔

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Le film bien France 2 bien "pas de prise de tête", message sympa mais narration maladroite, humour cringe, personnages clichés, à regarder uniquement lors d'un dîner ou pendant le ménage pour avoir "un son de fond"

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Michael B Jordan, ça se sent qu'il est fan de manga et de sport de combat, il sait exactement raconter une rivalité comme on verrait à l'UFC ou à la WWE ou ailleurs et la mise en scène a un côté très shonen.
Hormis ces bons points, des éléments du scénario sont malheureusement mal voire pas du tout exploités (les blessures accumulées par Creed au cours de sa carrière, le crew gangsta de Dam), les combats bien qu'ayant des plans cruciaux, sont mal rythmés.
Mais en fan de sport de combat et ancien lecteur de manga, mon âme est satisfaite 🙏

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Faux reportage "Striptease" sur un village perdu en Espagne près de Valence. Entre des segments entretien avec les habitants du village racontant une légende et une croyance démodée et une histoire d'amour dont on s'en bat tellement les couilles qu'on ressort avec des ecchymoses, ce film réussit à bien retranscrire l'ennui et la monotonie d'un patelin de Vendée.

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Grande déconnade de série B qui rappelle les bons direct-to-VHS ou téléfilms qui passaient sur RTL9 le vendredi soir, un ours cocaïnomane qui défonce tout ce qui bouge dès qu'il est en manque, des persos plus ou moins convaincants dans leur personnalité monodim- en fait faut pas chercher plus loin : c'est un ours il déglingue tout sur son passage quand il a pas sa dose, c'est fun et c'est suffisanit pour passer un bon moment 👌

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Un petit de Bogota qui tente de survivre dans la street, du point de vue d'un habitant du quartier de la Roquette qui se pose la question s'il faut passer le Navigo dans le tram 9. Hormis une mise en scène sympatoche, rien ne nous incite ou nous convainct à s'attacher au petit garçon qui se prenait pour un mâle alpha mais avec un mal d'identité bien ancré.

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Vite vu, vite oublié, rien à tirer, rien à se mettre sous la dent, que des débilités scénaristiques, même pas fun, qu'est-ce que t'es allé foutre là-dedans Adam Driver ???

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Ca aurait pu être un poisson d'avril, mais non j'ai bel et bien regardé cet étron. C'était tellement moche que ça ressemblait à un jeu N64 alors que le film était sorti à l'époque où la PS3 faisait des ravages. Rien à tirer, t'as bien raison de renier ce film Ryan Reynolds.

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Le voilà notre téléfilm français purée saucisse bien Noël bien samedi 24 décembre sur TF1 à 14h35, bien marrant bien détente bien fun, mise en scène mignonette avec des clins d'oeil que les aficionados des Nuls apprécieront, vite vu vite oublié après une bonne nuit de sommeil

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Les Trois Mousquetaires partie 1, notre belle France qui démontre qu'elle est capable aussi de sortir des blockbusters, c'est le divertissement qu'on veut et a besoin, ça saute, ça escrime, ça explose, ça rebondit, ça fusille même, y a du sale tant dans la mise en scène que dans le dialogue plus mielleux qu'une bite dans un essaim d'abeilles, malgré quelques éléments foireux, mes 54 personnalités sont formelles : c'est lui qui va sauver le cinéma français 🔥

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Mise en scène théâtrale haute en couleurs qui feront réveiller les plus cataractées des rétines, tout fonctionne à merveille dans ce film, notamment le jeu d'acteurs où on sent qu'ils s'éclatent à fond dans cette belle comédie.
En revanche le fond... Si c'est le vrai avis de François Ozon sur les femmes marginalisées dans le milieu du cinéma ou de l'art en général, j'ai du gros souci à me faire.

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Documentaire sur l'Atlantic Bar, bar situé à Arles, sa patronne Nathalie au passé tragique, son mari Jean-Jacques, sa vente due à la gentrification de Nîmes forçant la fin de ce bar ô combien convivial et vivant, vécu comme la fin du monde pour les habitués du troquet.
Ca tombe pas dans le voyeurisme, au contraire Fanny Molins dont c'est son premier film nous propose un regard empathique sur ces piliers du bar qui ont vécu une vie haute en couleurs, en passant de SDF à ancien braqueur.

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J'ai pas compris où le film voulait en venir. Nathalie est une représentante de l'UE qui organise la visite "impromptue" du président français et de la chancelière allemande dans un camp de migrants en Italie, et qui dans le même temps souhaite se réconcilier avec son fils qu'elle n'a plus vu depuis son divorce, ce dernier étant vivement opposé à la politique migratoire de l'UE.
Deux histoires complètement distinctes où absolument rien ne relie l'une à l'autre, cette relation mère-fils est tellement bateau qu'on flotte sur l'indifférence, les éléments passent totalement à côté de la plaque, il n'y a même pas de propos ou sous-propos, heureusement que la durée est courte car sinon, je me serais noyé moi aussi s'il dépassait les 90mn.

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Enlèvement familial, inceste, pédophilie, que de merveilleux thèmes dans ce petit film qui nous raconte l'histoire de Dalva, une jeune fille de 12 ans qui s'habille, se maquille et se prend pour une femme. Après qu'elle soit retirée de force de son domicile familial, c'est l'heure pour elle de la dure et lente reconstruction vers la vie que devrait vivre une petite fille de son âge, avec l'aide d'un éducateur et de sa coloc de foyer.
Si le film creusait plus en profondeur les sujets proposés au lieu de juste les aborder, il aurait été dans mon top 3. La transformation de Dalva est éblouissante, la mise en scène est généreuse en nous gratifiant des beaux plans et des scènes qui nous marquent la rétine à vie : la scène où Dalva visite son père en prison, puissant et malaisant 🤌
Un film qui nourrit l'âme, mais qui ne rassasie pas.

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Très très puissant, ce film sur un rappeur paumé de Molenbeek qui se retrouve malgré lui enrôlé au sein de Daesh. Pendant ce temps-là, son petit frère se fait laver le cerveau par certains "grands frères" malveillants, mais sa mère et l'imam du quartier font tout leur possible pour qu'il reste sur le "droit chemin".
Un des rares films auxquels je regrette de n'avoir pu voir ni à Cannes ni au ciné. Que des intrigues qui viennent nous poignarder le cœur : l'amour comme seul échappatoire dans un lieu de haine et de guerre, la cruauté de ce groupe terroriste, le prosélytisme, le tout dans une mise en scène ambitieuse : mélange de séquence musicale, de scènes d'action poussiéreuse et de drame.
On se retrouve même à verser une larme sur la fin, mais POURQUOI TU RAPPES À LA FIN DU FILM ? LAISSE-NOUS ENCAISSER CE QUE TU VIENS DE SUBIR.