X-Men & leurs copains : Mes indispensables pour ne pas mourir inculte

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Pourquoi à partir de 1980 et pas à partir des débuts dans les années 1960 ou du retour de l'équipe avec un nouveau roster en 1975 ? Tout simplement parce que c'est selon moi un très bon point de départ et que la période 1980-1982 est selon moi le sommet de la créativité de Claremont sur les X-Men. Et puis c'est encore à ce jour là que l'on retrouve l'une des sagas les plus marquantes de l'histoire des comics, la saga du Phénix, qui en rendrait presque Cyclops sympathique.

Par contre, si vous pouvez vous procurer l'équivalent VO des intégrales Panini, ça vous évitera une traduction plus qu'hasardeuse.

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Contenu dans l'intégrale de 1980.

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En 1981, on trouve le mythique Days of Future Past au milieu d'autres histoires de très bonnes facture également mais évidemment moins mythiques. Même critique que pour la première intégrale, ça a globalement plutôt bien vieilli, sauf si la narration so 80s où tout le monde se sent obligé d'énoncer le contenu de ses pensées vous rebute, mais à ce moment là, je ne peux rien pour vous.

Mention cœur cœur au numéro #153 "Kitty's Fairy Tale".

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Contenu dans l'intégrale de 1981.

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Pour l'avoir lu pour la première fois assez récemment, je peux affirmer que ça a vraiment très très bien vieilli, aussi bien au niveau du dessin (magnifique) que des propos (donc l'acceptation de l'autre et de ses différences que l'on retrouve quasiment toujours dans les X-Men) qui sont malheureusement encore d'actualité. J'irai même jusqu'à dire que s'il ne fallait lire qu'un seul comics sur les X-Men, celui-ci serait un excellent choix.

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Claremont et Miller, si on s'y connaît un minimum en comics, déjà, ça attise l'intérêt.

Première aventure solo (me semble-t-il) du chevelu/poilu/griffu canadien qui nous envoie au Japon et ma note en témoigne, j'ai beaucoup aimé. Histoire d'amour mêlée de combats et de samouraïs pas contents, c'est somme toute assez classique mais la narration est impeccable et la maîtrise de la mise en page et du dessin de Miller (même si il n'est pas encore au niveau qu'on lui connaîtra plus tard) fait le travail plus qu'efficacement.

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On retourne donc au Japon où Kitty Pryde suit son père qu'elle soupçonne de baigner dans une affaire un peu louche et, après moults rebondissements, se retrouve contrôlée par un vilain démon ninja qui veut se servir d'elle pour péter la gueule à Wolverine qui, comme il est quand même sympa, avait fait le voyage pour la sauver.

Mini-série qui a eu beaucoup moins de retentissements que la précédente mais, si l'intrigue est assez simpliste, elle est malgré tout efficace et sympathique à lire. Bon, après, mon amour pour le personnage de Kitty Pryde y est peut-être pour quelque chose aussi. Enfin, c'est intéressant à lire si vous vous demandiez pourquoi Kitty est aussi badass puisque c'est ici qu'on l'apprend.

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Les New Mutants, c'est aussi à mon sens un morceau important de l'univers X mais il faut quand même le dire, l'équipe (des jeunes mutants entraînés pour remplacer à terme les X-Men, c'est du classique) est sympathique mais les premiers épisodes ont assez mal vieilli, c'est redondant et pas super fun. Cependant, ça vaut le coup de pousser puisque dès le numéro #18 (tome 3 donc), BAM, révolution graphique dans ta face, Bill Sienkiewicz entre en scène.

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Bill Sienkiewicz entre en scène donc et autre grosse grosse saga avec "À LIRE" marqué en gros dessus : the Demon Bear Saga. La narration de Claremont se marie parfaitement avec les dessins de Sienkiewicz - ou inversement, tant l'osmose est parfaite - et on se demande presque si on lit vraiment la même chose que ce qui était proposé précédemment. Le ton est beaucoup plus noir, plus adulte, l'ambiance est glauque, sale et c'est génial, voilà.

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Ce qui suit est d'ailleurs à peu près aussi dément visuellement puisque c'est ici qu'on voit apparaître Legion, le fils un peu dérangé (lol) de Xavier. Et si l'histoire en elle-même m'a moins marquée parce qu'un peu longue, Sienkiewcicz a parfaitement compris l'idée de folie et on en prend plein les yeux.

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Un peu plus loin, à la fin des années 1980, c'est l'équipe d'Excalibur qui fait son apparition dans des circonstances un peu compliquées mais qu'on simplifiera en disant que les X-Men se sont fait battre assez violemment et que, si je me souviens bien, ils sont portés disparus. Les rescapés que sont Kitty Pryde, Nightcrawler et Rachel Summers s'exilent plus ou moins en Angleterre où ils sont recueillis par Captain Britain et son amoureuse Meggan. Quelques numéros plus tard, ils vont former Excalibur, un équivalent très britannique des X-Men sur la terre des mangeurs de fish & chips.

Pourquoi c'est intéressant ? Eh bien tout d'abord parce que Claremont et David ont quasiment carte blanche et autant dire qu'ils l'utilisent. C'est complètement déjanté, très drôle et la synergie entre les différents membres de l'équipe fonctionne à merveille.

Je n'ai pas encore lu le run solo d'Alan Davis sur le titre mais il figure apparemment aussi sur la liste des bonnes lectures. À voir donc.

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Autre oeuvre marquante et indispensable sur Wolverine puisqu'elle retrace l'origine de ses griffes et de son squelette en adamantium. Le dessin un peu particulier de Windsor-Smith peut gêner mais il colle parfaitement avec l'ambiance générale très "laboratoire où on fait très expériences pas tout à fait légales" et la dualité entre homme et bête sauvage qui caractérise Wolverine.

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Clairement pas indispensable mais quand même sympa à lire, du moins dans les premiers numéros. Parfait exemple de la production "mutante" des années 1990, c'est un bon titre d'équipe, sorte de relève très 90s des New Mutants et les personnages sont tous attachants, mention spéciale à Jubilee et Monet qui sont toutes les deux particulièrement insupportables et à la cohabitation difficile entre Emma Frost et Banshee qu'on aurait pas trop imaginé en directeur d'une école.

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Là aussi, très typé années 1990, ça peut heurter les yeux les plus sensibles, mais c'est quand même un morceau important de l'histoire des X-Men et si y'a certaines longueurs par moments, ça tient quand même bien la route et l'idée de base est selon moi excellente.

À compléter peut-être avec le prologue que je n'ai pas lu et dont je ne connais pas la qualité.

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Ah ça, par contre, c'est du tout bon, de l'excellent, du génie. Génie de n'importe quoi, mais génie tout de même.

En résumé, c'est ce qui arrive quand une équipe de candidats de télé-réalité trompe-la-mort prennent la place d'X-Force en cherchant à tout prix la célébrité. Grosse critique de la société du début des années 2000 donc (qui est malheureusement plus que jamais d'actualité) mais le tour de force de Milligan, c'est d'avoir créé des personnages attachants malgré leurs défauts, de nous faire nous inquiéter pour eux alors même que ce sont -pardonnez mon langage- les plus gros connards de l'univers.

Et ne parlons même pas des dessins d'Allred, ainsi que de Darwyn Cooke qui assure le remplacement sur certains numéros, qui collent parfaitement à l'ambiance générale de la série et renforcent le côté complètement barré de la chose.

Et DOOP. Sans X-Statix, pas de Doop. Et ça, messieurs, dames, je ne sais pas si on aurait pu vivre sans.

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(pour ceux qui n'auraient pas suivi, les derniers numéros de X-Force deviennent X-Statix pour ne pas trop empiéter sur la série, parce que les conneries, ça va 5 minutes mais il faut vendre aussi quand même)

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Mini-série qui "conclut" en quelques sortes l'aventure X-Statix après quelques années, mais plus par fan-service qu'autre chose. Très fun cela dit !

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Début des années 2000, dans la vague créée par le premier film X-Men, grosse révolution avec l'arrivée des New X-Men de Grant Morrison. Les dessins de Frank Quitely peuvent gêner certains, je trouve personnellement, au risque de me répéter d'une oeuvre à l'autre, que ça colle à l'ambiance du titre.

Pourquoi donc est-ce qu'il faudrait lire les New X-Men ? D'une part parce que rien que rien que dans ce premier tome, vous risquez de vous prendre plusieurs grosses claques (parce que monsieur Morrison, il aime bien laisser des traces alors il met le paquet pour qu'on se rappelle bien de lui) mais aussi parce que, chose trop rare selon moi, le titre met aussi l'accent sur le côté "école" des X-Men en introduisant par la même occasion de nouvelles têtes.

La série part un peu dans le grand n'importe quoi sur la fin, c'est du Morrison, mais c'est quand même vraiment une lecture recommandée pour comprendre les X-Men des années 2000. Ou sinon vous pouvez la jouer feignant et commencer par House of M comme beaucoup mais ça serait se priver d'une bien bonne série.

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Autre gros coup de cœur qu'Astonishing X-Men. Le ton très série télé de Joss Whedon colle parfaitement avec l'équipe et les relations entre chacun des membres sont un délice à lire. Mention spéciale à Kitty Pryde et Colossus, mais très honnêtement, chacun des membres tire son épingle du jeu, que ça soit Wolverine, Cyclops, Emma Frost ou les autres. En plus de ça, les dessins de John Cassaday et le redesign des costumes sont parfaits. Que demander de plus ? Le second tome est plus axé cosmique mais c'est tout aussi bien maîtrisé (et quel twist final !)