William Wyler - L'éclectique

Annotation :

Un unique lieu et on suit trois histoires qui vont se mêler dans un quartier pauvre de New York, celle d'une bande de gamins, d'un gangster et de la sœur d'un de ses gamins. C'est surtout Baby Face Martin que l'on suit, un gangster traqué qui va retourner dans son quartier d'enfance et constater les changements, sauf celui de sa mère qui ne le reconnaît plus. Il va devoir faire face à ses désillusions, ses rêves brisés et qu'autour de lui, tout ne s'est pas passé comme prévu. Bogart parfait comme toujours, comme les jeunes acteurs. Un excellent film malheureusement trop méconnu dans la filmographie de son réalisateur...

Annotation :

Julie est une jeune sudiste oppressé par les conventions de cette société, ce qui ne va pas forcément plaire à son fiancé…Une très belle et passionnante étude de caractère, une grande Bette Davis, une mise en scène élégante, une parfaite reconstitution du sud, de belles scènes, un film triste et intelligent.... Un grand film.

Annotation :

Un beau récit, assez classique mais avec une atmosphère romanesque, quelques envolés lyriques et des pluies diluviennes, sans oublier un grand Laurence Olivier

Annotation :

Le Cavalier du Désert se révèle être un bon film, bien qu'on peut être déçu par le fait que ce soit William Wyler qui se trouve derrière la caméra alors que l'oeuvre ne surprend jamais vraiment et ce malgré des personnages vraiment intéressants et bien interprétés alors que l'ensemble se regarde sans ennuie.

Annotation :

Wyler étudie avec intelligence et réalisme le côté sombre de la nature humaine à travers cette dangereuse femme froide et presque inhumaine, il ne laisse que peu de choses au hasard, dommage qu'il n'ait pas évité quelques pièges dans lesquels tombe parfois les adaptations théâtrales...

Annotation :

Avec Mrs. Miniver, William Wyler s'intéresse aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur la vie d'une petite famille londonienne. L'oeuvre est efficace, et si on peut regretter qu'elle ne soit pas si forte émotionnellement, ça n'enlève rien à sa réussite. Captivante de bout en bout, elle met en lumière des tableaux humains justes et passionnants, tout comme Wyler se montre adroit pour montrer les bouleversements de la Guerre, n'hésitant pas à inclure une dose de légèreté et une douce mélancolie s'installant peu à peu. Les comédiens sont bons, tout comme la façon dont le cadre est exploité, et on s'attache à tout ce petite monde, jusqu'à un final réussi et bien amené.

Annotation :

En mettant en scène Les Plus Belles Années de notre vie, William Wyler étudie avec justesse, authenticité, émotion et intelligence la difficulté sociale, émotionnelle ou physique de retrouver une vie normale après la Guerre, peignant des personnages attachants et s'appuyant sur de remarquables comédiens.

Annotation :

Passionnant et cruel portrait d'une héritière timide, soumise à son père et asociale qui va peu à peu évoluer au contact d'un jeunne homme sans le sou qu'elle aimera mais aussi face à un père borné. Olivia de Havilland et Montgomery Clift sont époustouflants.

Annotation :

Si on peut regretter une fin mal gérée, c'est un très bon film noir sous forme de huis-clos que nous livre Wyler, bénéficiant d'une solide mise en scène et d'un excellent Kirk Douglas.

Annotation :

C'est avec simplicité et charme que William Wyler nous emmène à Rome, proposant une excursion sympathique, agréable et en bonne compagnie. Audrey Hepburn se révèle, la cité est sublimée et on s'y ballade avec un Gregory Peck plutôt à son aise, et on se laisse facilement entraîner dans cette atmosphère mêlant amour, princesse et mélancolie. Wyler sublime ses comédiens et un scénario bien mené, le cadre est beau, quelques séquences mémorables et ça donne toujours envie de se déambuler dans Rome.

Annotation :

J'attendais surement trop de cette réunion entre William Wyler et Humphrey Bogart, La maison des otages manque notamment de tensions et de noirceur pour pleinement convaincre et ce, malgré quelques bonnes idées.

Annotation :

Palme d'or au festival de Cannes 1957, Friendly Persuasion permet à William Wyler d'étudier la vie d'une famille alors que la Guerre de Sécession arrive peu à peu au porte de leur village. Si l'oeuvre n'est jamais transcendante, elle n'en demeure pas moins captivante, grâce principalement à son classicisme maîtrisé, ses riches tableaux de personnages ou encore le contexte du film, cette époque révolue, tout comme les mœurs, surtout dans une famille religieuse comme celle dépeinte. Il étudie plusieurs dilemmes autour des choix de vies, de la Guerre ou encore de l'amour, et il est bien aidé par de bons comédiens, tant les plus vieux (Gary Cooper, toujours parfait en socle familial) que les jeunes, à l'image d'Anthony Perkins.

Annotation :

En signant The Big Country, William Wyler propose un western pacifiste et passionnant, sublimant les grandes contrées de l'Ouest pour créer une atmosphère mélancolique, prenante et ambiguë, à l'image des personnages, alors qu'il n'oublie pas non plus de sublimer le contexte et les comédiens.

Annotation :

Le film qui ne se refuse rien, tant dans les moyens, la technique, les reconstitutions ou même dans son approche biblique. Si on excepte la dernière partie, c'est flamboyant d'un bout à l'autre, alternant les émotions, avec un côté pompeux qui fonctionne tant il va avec merveille avec tous les autres éléments.
Les grands moments ne manquent pas, la course de char ou le passage dans les galères étant tout particulièrement mémorables, c'est fascinant et marqué, notamment, par l'immense performance de Charlton Heston.

Annotation :

Wyler nous livre un film intelligent et touchant, décrivant la réalité sociale de l'époque ainsi que les effets dévastateurs que peuvent avoir une rumeur, bien réalité et interprété et finalement on se dit que la vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants...

Annotation :

En signant L'Obsédé, William Wyler met en scène la noirceur de l'âme humaine, sa folie, fragilité, obsession ou encore cruauté, à travers deux tableaux s'affrontant et passant par diverses sentiments et jeux de manipulation. Bien des thématiques sont étudiées ici, à chaque fois avec intelligence et justesse, tandis que l'atmosphère est de plus en plus étrange, souvent oppressante et toujours prenante. L'âme humaine est parfaitement décortiqué et de nombreuses séquences sont mémorables, grâce aussi à de très bons comédiens (particulièrement un terrifiant Terence Stamp) et une bande-originale collant très bien aux images.

Annotation :

En signant How to Steal a Million, William Wyler propose une bien jolie reconstitution du Paris des années 1960, et une oeuvre charmante et pétillante. Il s'appui sur un duo complice et plein de fraîcheur, avec une Audrey Hepburn élégante et un Peter O'Tool irrésistible, alors qu'il n'oublie pas les seconds rôles, à l'image d'Eli Wallach, qui apportent tous une réelle contribution. La mise en scène est élégante, les différents tons (comédie, enquête ...) sont bien approchés et de manière subtile, et c'est avec un vrai plaisir que l'on suit cette aventure qui, à défaut d'être transcendante, se révèle particulièrement bien réalisé.