Walt Disney Studios en 1992

Annotation :

Sorti le 10 Avril 1992 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 15 000 000 $.
Box-office mondial: 2 800 000 $.

AVIS:

Très grande déception financière à sa sortie en salles, Newsies a rapidement gagné un statut de petit film culte aux États-Unis grâce à son édition Walt Disney Home Video. La trame est basée sur des événements historiques où, dans le New York de la fin du XIXème siècle, de jeunes vendeurs de journaux appelés News Boys se révoltent contre leurs patrons et démarrent une grève pour avoir les moyens de vivre. Les enfants peuvent se reconnaître facilement dans Newsies, les thèmes sont faits pour eux et font rêver, des jeunes des quartiers se prenant pour des durs qui se rebellent contre des adultes, le film a alors des airs assez dépassés et ringards mais cela joue en sa faveur car bien que Kenny Ortega ne soit pas un réalisateur de génie, il sait dynamiser son histoire malgré le peu de matériau qu'on lui laisse. Les 2 heures de film passent alors comme une lettre à la poste et les séquences chantées sont impeccables du point de vue des chorégraphies. Alan Menken propose des chansons variables qualitativement mais avec de temps en temps quelques airs sympathiques. Newsies "fonctionne" grâce à l'énergie déployée par son équipe, ses comédiens également où figure un Christian Bale de 19 ans qui met beaucoup du sien. Mais la place de Newsies est sur la scène musicale. Disney semblent l'avoir compris puisque depuis 2011, une adaptation à succès film est régulièrement jouée et est même diffusée dans certains cinémas depuis début 2017. Il semblerait que la petite hype autour du film n'ait pas diminué.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 29 Mai 1992 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 31 000 000 $.
Box-office mondial: 231 600 000 $.

AVIS:

Whoopi Goldberg connut une côte de popularité fracassante dans les années 1990's et nul doute que Sister Act y est pour beaucoup tant l'actrice a toutes les ressources nécessaires pour porter cette comédie sur ses épaules.
L'actrice sortie tout juste de Ghost donne une énergie qu'aucune autre comédienne n'aurait pu donner à sa place. Interprétant le rôle d'une chanteuse de cabaret devant se réfugier dans un couvent sous la couverture d'une bonne soeur afin d'échapper à son mari gangster voulant sa peau, Goldberg enchaîne les répliques hilarantes sans temps mort. Le film exploite comme il faut son concept pour offrir de très bons moments. Et que serait Sister Act sans ses numéros musicaux? Prenants et dynamiques à souhait, le spectateur s'éclate à chaque minute.
Sans prétention et pourtant très drôle.

7/10

Annotation :

Sorti le 17 Juillet 1992 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office mondial: 76 000 000 $.

AVIS:

Chérie, j'ai rétréci les gosses ayant été un des succès commerciaux les plus importants de la boîte aux grandes oreilles en bien des décennies, une suite est mise en chantier pour marcher sur le phénomène avec des réactions cependant un peu plus contrastées.
Mettons les choses au clair, le film n'est pas du tout affreux ou mauvais et ne mérite en aucun cas la réputation bien faible qu'on lui a attribué. Disons juste que le pitch du film est ridiculement simple: On inverse le scénario du premier volet. Après avoir réduit les enfants à la taille d'une fourmi, c'est au tour du bébé de tripler en volume (du moins, au début). Cette suite est-elle utile? Pas du tout, elle aurait pu ne jamais voir le jour ça aurait été pareil et la sensation de fraîcheur du précédent film n'y est plus.
Néanmoins, le moment passé n'est pas du tout désagréable car ça reste très impressionnant visuellement et la famille Szalinski reste bigrement attachante.
Dispensable mais divertissant.

6/10

Annotation :

Sorti le 7 Août 1992 aux États-Unis (avant Ninja Kids).
Production: Walt Disney Television Animation.

AVIS:

Totalement inspiré de Qui Veut la Peau de Roger Rabbit?, ce cartoon Bonkers est bien plus drôle que toutes les aventures que vivra le héros dans sa série. Plutôt bien animé, très drôle avec un super running-gag, un court-métrage à voir!

7/10

Annotation :

Sorti le 2 Octobre 1992 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 10 000 000 $.
Box-office mondial: 50 700 000 $.

AVIS:

Détruit par la critique mais adoré par le public, Les Petits Champions s'est imposé à la fin du XXème siècle comme une des comédies les plus populaires de la branche Live Disney. Au point d'avoir engendré des suites et la création d'une équipe à Anaheim. Du moins, ce fût un phénomène aux États-Unis car en France, niet, le hockey sur glace n'étant pas la discipline la plus médiatisée de l'Hexagone.
Et en tant que tel, ce petit film familial s'en tire fort bien. Rien de très original, l'éternel pitch de l'entraîneur devant apprendre à changer sa manière d'être en remettant en forme une équipe de loosers, on a vu ça 100 fois mais Les Petits Champions est suffisamment énergique pour qu'on laisser passer ce manque d'originalité.
Les matchs sont aussi drôles que rythmés, les gamins sont mémorables et attachants, la musique est plutôt bonne et Emilio Estevez fai très bien le boulot.
Les enfants vont adorer!

7/10

Annotation :

Sorti le 25 Novembre 1992 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 28 000 000 $.
Box-office mondial: 504 100 000 $.

AVIS:

Au moment où nous pensons que rien ne peut dépasser le succès de La Belle et la Bête, voilà que déboule, seulement une année après le film de princesses en question, le phénomène Aladdin qui rappelle que le Troisième Âge d'Or n'en est qu'à son début.
Considéré comme un des Classiques les plus nostalgiques et les plus adorés du grand public, Aladdin a toutes les qualités requises pour être un digne successeur à Ariel et Belle. À commencer par sa technique bluffante où la finesse des dessins n'a jamais été aussi remarquable et où les images de synthèses sont utilisées à la perfection. Quel spectacle visuel! Et musical! La bande-originale signée Alan Menken est une nouvelle merveille du compositeur. Tant pour les chansons cultes que les compositions instrumentales.
Mais une bonne histoire n'est rien sans ses personnages et Aladdin met la barre haut avec son personnage principal marquant une nouvelle étape dans la conception des Classiques Disney, de même pour son méchant Jafar et son comic-relief Le Génie.
À voir et à revoir.

8,5/10

Annotation :

Sorti le 11 Décembre 1992 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jim Henson Productions.
Budget: 12 000 000 $.
Box-office mondial: 27 200 000 $.

AVIS:

Après Le Noël de Mickey, Disney réadaptent une nouvelle fois l'ouevre de Charles Dickens, Un Chant de Noël, en collaboration avec Jim Henson Productions. On l'aura donc compris, les Muppets revisitent l'histoire d'Ebenezer Scrooge.
Sur plusieurs points, Noël chez les Muppets est un joli petit film pour les fêtes de fin d'année. Michael Caine est un très bon Ebenezer Scrooge, l'univers des Muppets est toujours aussi génial et réserve de nombreux rires (et de trouvailles visuelles) et malgré la mort de Jim Henson, son fils Brian Henson, réalisateur du film, prend dignement la relève de son père. L'ensemble est globalement maîtrisé et se suit avec plaisir.
Cependant, certaines parties du film ne fonctionnent pas, en particulier le passé de Scrooge trop effleuré et la touche dramatique qui n'arrive pas à convaincre dans un monde aussi optimiste et loufoque.
Mais Noël chez les Muppets reste à découvrir.

6,5/10