Walt Disney Studios en 1989

Annotation :

Sorti le 2 Juin 1989 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 16 400 000 $.
Box-office mondial: 235 800 000 $.

AVIS:

L'année 1989 a été très prospère pour Walt Disney Studios puisqu'ils ont collectionné 3 grands succès quais-similaires à travers 3 filiales différentes: La Petite Sirène pour Walt Disney Feature Animation, Chérie, j'ai rétréci les gosses pour Walt Disney Pictures et dans le cas de Touchstone, c'est Le Cercle des Poètes Disparus qui a obtenu les faveurs du public.
Après Good Morning Vietnam où il avait séduit les foules, l'acteur Robin Williams porte à nouveau sur ses épaules une production Touchstone dans un rôle de professeur aux méthodes peu orthodoxes et qui inspireront ses élèves empreints de liberté et d'envie de se dépasser. Peter Weir narre son récit avec soin, les acteurs sont tous excellents (Ethan Hawke étant d'ailleurs un des rôles principaux) et l'histoire a ses grands moments d'émotion qui feront pleurer à coup sûr les plus sensibles.
Un drame à ne pas louper!

8/10

Annotation :

Sorti le 23 Juin 1989 aux États-Unis (avant Chérie, j'ai rétréci les gosses).
Production: Walt Disney Pictures / Amblin Entertainment.

AVIS:

L'exploitation du filon de Qui Veut la Peau de Roger Rabbit se poursuit de la manière la plus évidente: La production de courts-métrages animés dans l'esprit de l'intro du film de Zemeckis. Et ce premier cartoon réalisé par Rob Minkoff pour Disney/Amblin en est digne. Rythme ultra-rapide et gags désopilants s'enchaînent sans temps mort.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 23 Juin 1989 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 18 000 000 $.
Box-office mondial: 222 700 000 $.

AVIS:

Après un long égarement dans la production de films en images réelles, les Studios Disney renouent enfin avec leur public et retrouvent l'âme des comédies familiales Disney du temps de l'Oncle Walt avec une bonne dose de fantastique.
Réalisé par le très bon faiseur Joe Johnston, Chérie, j'ai rétréci les gosses a entamé la renaissance complète du genre Disney Live en étant un carton planétaire critique et public en 1989, rien ne pouvait prévoir un tel engouement!
Et c'est une hype totalement justifiée. Je pourrai même dire qu'on regrette de ne plus avoir ce genre de productions grand public décalées de nos jours. C'est du pur divertissement mais c'est exécuté avec beaucoup de talent et d'énergie. Entre le très bon casting (Rick Moranis de S.O.S Fantômes en tête), l'utilisation massive et judicieuse d'effets pratiques, l'aspect technique parfaitement maîtrisé, l'humour bon enfant et fort drôle et le bon rythme de l'aventure, on passe un moment tout bonnement délicieux devant cette comédie très nostalgique.
À revoir avec plaisir.

8/10

Annotation :

Sorti le 18 Août 1989 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 5 000 000 $.
Box-office mondial: 8 153 677 $.

AVIS:

Seule petite erreur dans la relance des productions familiales de la maison de Mickey. Si Douma et ses Amis n'est pas à proprement parler un mauvais film, il est handicapé par un point malheureusement très important, c'est un gros téléfilm.
Sa place n'est pas au cinéma, et particulièrement à cause de sa réalisation proche du néant. Le niveau est même proche d'une vieille série télé des années 1960's tant le cadrage est moche et les angles affreux de fainéantise. On dirait du Circle Vision 360° tant ça fait vieux feuilleton à la ramasse niveau budget!
En plus de ça, l'histoire rate l'élément le plus important de son intrigue: La relation entre les héros et Douma qui est complètement survolée alors qu'elle avait le potentiel d'émouvoir le spectateur. L'intérêt est bien plus à chercher dans le lien amical que les jeunes adolescents créent avec le petit garçon noir, Morogo, qui est bien plus intéressant et mieux écrit.
On se souviendra avant tout de ce Cheetah pour avoir été le premier film Disney à citer à de nombreuses reprises la phrase "Hakuna Matata".

5/10

Annotation :

Sorti le 17 Novembre 1989 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office: 211 300 000 $.

AVIS:

En adaptant l'oeuvre culte de Hans Christian Andersen, John Musker et Ron Clements ont vu juste dans leur retour aux fondamentaux de Disney à savoir les films de Princesses musicaux revisitant les contes avec une vision à la fois différente et plus optimiste.
Après Basil, Détective Privé, les deux compères ont fait un excellent boulot pour remettre à la mode ce genre abandonné depuis longtemps chez Disney Animation arrivant aussi bien à respecter tous les codes de la boîte aux grandes oreilles tout en apportant un personnage principal un poil plus autonome et un approfondissement du prince.
Outre une animation irréprochable, La Petite Sirène est surtout l'occasion pour le compositeur Alan Menken de briller avec une bande-originale inoubliable nous rappelant les meilleures périodes des Studios Disney et de proposer toute une galerie de personnages secondaires incroyablement mémorables.
La Renaissance commence!

8/10