Walt Disney Studios de 1982 à 1984

Annotation :

Sorti le 5 Février 1982 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 8 000 000 $.

AVIS:

La Nuit de l'Évasion retrace l'incroyable histoire de feux familles construisant une montgolfière pour quitter l'Allemagne de l'Est et fuir en Allemagne de l'Ouest durant la Guerre Froide. Comme la plupart des Disney Live sortis durant les années 1980's, le long-métrage de Delbert Mann est un OVNI au sein du catalogue Disney tant rien n'est rendu plus gentillet. L'ambiance générale de La Nuit de l'Évasion est très froide, sombre et stressante. Elle décrit parfaitement la période invivable dans laquelle les allemands de l'Est ont été plongés pendant 40 ans. Tout y est retranscrit avec réalisme: Les actes de sabotage, les familles vivant dans la paranoïa ou le régime communiste traquant les résistants. Les moments de joie sont rares, l'humour est absent de toute l'histoire et les personnages sont toujours très pris au sérieux. C'est un film mature et adulte très bien dirigé qui peut autant satisfaire le public lambda pour son portrait réaliste que les fans Disney pour son statut de film atypique. La Nuit de l'Évasion est un film très fort sur le courage et l'humanisme et constitue une belle réussite de Walt Disney Pictures.

8/10

Annotation :

Sorti le 9 Juillet 1982 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 17 000 000 $.
Box-office mondial: 33 000 000 $.

AVIS:

Malgré l'échec du Trou Noir, Disney ne désespèrent pas de trouver leur franchise pouvant concurrencer Star Wars et lancent la production de leur prochaine exploration dans le domaine de la science-fiction: Tron.
Réalisé par Steven Lisberger, Tron est une oeuvre cinématographique unique en son genre. Si le film pêche par un rythme peu maîtrisé, un jeu d'acteur limité et des effets visuels qui affichent le poids des années, il n'en demeure pas moins très impressionnant à regarder.
Véritable révolution technique repoussant les limites de l'animation par ordinateur, les visuels et les design sont des plus créatifs et des plus mémorables. Certaines séquences sont encore aujourd'hui spectaculaires à l'image de la course de cycles lumineux où les angles de caméra sont tous bluffants pour un film aussi daté. Ce côté rétro mais froid se mélange parfaitement avec l'ambiance très sérieuse et dénuée d'humour traitant de thèmes plus complexes qu'il n'y paraît.
De nos jours, Tron a acquis une certaine popularité. Considéré comme un film culte et s'étant même entouré d'une grande communauté de fans, cette oeuvre singulière mérite d'être vue au moins une fois dans sa vie.

8/10

Annotation :

Sorti le 11 Mars 1983 aux États-Unis (avant Merlin L'Enchanteur).
Distribution: Walt Disney Pictures.

AVIS:

Quatrième moyen-métrage consacré à Winnie l'Ourson et animé cette fois-ci par Rick Reinert Productions pour le compte de Disney, Sacrée Journée pour Bourriquet est moins bien dessiné, rythmé et écrit que ses prédécesseurs mais garde des bonnes répliques et de bons passages.

7/10

Annotation :

Sortile 29 Avril 1983 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 19 000 000 $.
Box-office mondial: 8 400 000 $.

AVIS:

Après Les Yeux de la Forêt, les Studios Disney reviennent une deuxième (et dernière) fois au genre de l'horreur avec La Foire des Ténèbres, film à la production et à la post-production très compliquées.
Réalisé par Jack Clayton (Les Innocents), La Foire des Ténèbres tire toute sa force de son intelligence à mixer le film pour enfants et l'épouvante. Toute l'histoire va être suivie du point de vue de deux jeunes héros afin que le public puisse facilement s'identifier à eux mais également pour rendre les scènes horrifiques plus marquantes voire traumatisantes, le film allant tout de même jusqu'à montrer la tête d'un des enfants décapitée!
Superbement filmé et possédant une ambiance noire et étrange (même oppressante), La Foire des Ténèbres est un film idéal pour la période d'Halloween et mérite qu'on continue à en parler pour ses qualités de narration et de mise en scène.

8/10

Annotation :

Sorti le 7 Octobre 1983 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 11 000 000 $.
Box-office mondial: 27 600 000 $.

AVIS:

Je suis très surpris qu'une production telle que Un Homme parmi les Loups ait réussi à trouver son public lors de l'Âge Noir de la boîte aux grandes oreilles tant le genre auquel il appartient et son rythme ne correspondent en rien à ce que la Maison de Mickey peut proposer habituellement.
Mélangeant habilement à la fois le film de survie et le documentaire, Un Homme parmi les Loups est une expérience immersive au coeur de l'Arctique où notre personnage principal va devoir coexister avec la nature pour en apprendre plus sur la faune et la flore et comprendre le mode de vie des loups et des caribous quitte à se sentir proche d'eux et finalement devenir tout autant une proie que les animaux qu'il étudie. Bien sûr, le prédateur sera finalement représenté en la personne de l'Homme mais le film arrive si bien à nous faire entrer dans cet environnement glacial, beau et hostile que le message passe comme une lettre à la poste.
Long-métrage atypique dans la filmographie de Walt Disney Pictures, Un Homme parmi les Loups mérite très largement le coup d'oeil!

8/10

Annotation :

Sorti le 16 Décembre 1983 aux États-Unis (avant Les Aventures de Bernard et Bianca).
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Mickey, Donald, Dingo et tous les personnages cultes de Disney Animation font leur grand retour dans cette relecture d'Un Chant de Noël. Quel merveilleux cadeau pour les fêtes de fin d'année! Les Studios Disney signent là leur plus beau moyen-métrage animé et une véritable pépite d'émotion! À revoir à chaque Noël sans faute!

9,5/10

Annotation :

Sorti le 9 Mars 1984 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 8 000 000 $.
Box-office mondial: 69 821 334 $.

AVIS:

Puisque les productions Disney ne rapportent plus assez d'argent à leur époque, Ron Miller, alors PDG de la Walt Disney Company, a l'idée de créer un label inédit, Touchstone Pictures, pour que la boîte aux grandes oreilles ne soit plus embêtée par les problèmes de ton reprochés aux derniers films Live et s'ouvre clairement à un public plus adulte. Le premier long-métrage à sortir sous ce nom est Splash qui marque un début en douceur pour la filiale en montrant le corps nu de son héroïne et laissant les insultes fuser. Ron Howard s'atèle à cette commande en tant qu'honnête faiseur et rencontre ainsi son premier grand succès. Mais Splash détient encore la patte bon enfant de Disney, son histoire est très naïve, presque simplette et ne surprend guère par son déroulement mais arrive de temps en temps à être plutôt maligne, notamment avec son grand benêt de héros joué par Tom Hanks, dont c'est le premier grand rôle au cinéma, qui ne voit en la sirène qu'il recueille chez lui qu'un objet pouvant satisfaire ses désirs sexuels avant de mieux la connaître. Leur romance naissante est cucul mais mignonne, les deux interprètes étant attachants. Quelques petites idées scénaristiques sont même très bien trouvées comme la jeune femme récitant mot pour mot les publicités en croyant qu'elles disent vrai. Les quelques séquences sous-marines sont quant à elles bien fichues. La Petite Sirène a sûrement dû piocher dedans. Un premier essai vieillot mais agréable.

6,5/10