Vus sur Outbuster

Annotation :

Des poupées super glauques qui tuent des gens, ça donne forcément envie de regarder.
Si, si.
Si c'est pas super bien fait (le numérique fauché, ça passe pas...) ni original pour un sou, c'est suffisamment fun et gore pour se laisser regarder. N'ayant pas vu les précédentes et nombreuses itérations, je ne saurai vous dire si c'est mieux, moins bien ou pareil.

#bis #gore #fun

Si vous aimez : rigoler bêtement, une bière à la main, devant des décapitations et des éviscérations.

Annotation :

Deux métalleux et deux nerds montent un groupe et jouent une partition qui réveille un démon.
Ok, vendu.
Très bien foutu, généreux en gore, beaucoup d'humour et des personnages attachants : foncez, que vous aimiez ou non le metal. C'est 1h30 de bon gros délire influencé par Evil Dead & consorts.

#metal #gore #fun

Si vous aimez : Voir des gens vomir du sang jusque par les yeux et se faire défoncer à coups de sextoys, mais que vous avez un gamin à qui vous voulez tout de même apprendre que la violence ne résout rien.

Annotation :

Un ersatz de KFC a été construit sur un cimetière indien. Du coup, les gens qui y mangent deviennent des poulets zombies habités par l'esprit de natifs américains. Et c'est du Troma.
Vendu à 100%.
Le résultat ? Un dégueulis de mauvais goûts qui ferait peur à South Park, aussi fauché que jouissif, blindé jusqu'à l'os (vous l'avez ?) de bonnes idées, d'inventivité et d'humour. Pipi caca sang vomi tripes et tout c'que vous voulez. Fragiles de l'estomac s'abstenir.

#gore #dégueulasse #drôle

Si vous aimez : Faire caca dans de la panure, faire frire le résultat et le faire manger à vos amis en leur faisant croire que c'est des nuggets. Marche encore mieux si ça fait aussi rire vos amis. Et encore mieux si quelqu'un est en train de se vider les tripes sur la table.

Annotation :

Comédie musicale hip hop japonaise sur fond de guerre des gangs. Adapté d'un manga.
Pourquoi pas ?
Formellement magnifique (cette photographie et ces plans séquences !), on a là un pur délire à la japonaise ou Crows aurait mangé du bis (nichons et gore), du broadway (quasiment tout en musique) et Kendrick Lamar (tout est rapé). Parfois longuet, parfois dur pour les oreilles (tous les morceaux ne se valent pas), ça reste néanmoins un bon gros délire surjoué comme seuls les japonais savent le faire (c'est à dire très bien, hein), et qui ne laissera personne indifférent. Yep.

#hiphop #violence #manga

Si vous aimez :
T'as vu ce pitch ? Mate ce film, bitch.
Y'a des nichons, c'est du Sono Sion.
T'aimes le peura, la rue c'est chez toi ?
Yakuza, gangsters, leur vie c'est la guerre.

Je sais, cette prose est affligeante et gênante, mais balek.

Annotation :

Deux gars se font régulièrement harceler par des connards de leur école. Pour se venger, ils vont faire un film.
Ok.
Curieux film, dont on ressort amusé et flippé. Blindé de références, ce métrage fauché va néanmoins bien au-delà que le simple placement de clins d’œils. Est-ce un found-footage ? Ou commence et ou s'arrête le film ? Qui tient cette putain de caméra ? Le genre de film qui, je pense, mériterait d'être revu et analysé plusieurs fois, tant il semble avoir des choses à dire qui ne paraissent pas si simples de prime abord. D'autant que le sujet en fait un film plus dur et profond qu'il n'a l'air d'être au départ. Et les personnages sont très attachants, et ce jusqu'à la dernière seconde, alors que...

#fauché #inventif #sujetdur

Si vous aimez : Tripper dès que vous le pouvez avec la première caméra qui vous passe par la main dans l'espoir de faire un film, même s'il paraît tout pourri aux yeux des autres. Parce que les autres, on les emmerde, ils le paieront tôt ou tard.

Annotation :

Quatre malfrats décident, après un énième coup, de garder le généreux butin et de se faire la malle avec. Classique, jusqu'à ce qu'ils décident de restaurer et d'ouvrir un restau délabré.
Allons-y.
Un film qui commence de façon très classique et qui, à défaut d'être véritablement original, propose par la suite une direction un tant soit peu inattendue. Mais au delà de l'intrigue, c'est le sort de ces quatre paumés aux caractères aussi différents que marqués qui nous émeut. Chaque personnage est ainsi incroyablement attachant, malgré quelques saloperies qu'il peuvent, où ont pu faire, et les acteurs (dont un Mads Mikelsen en sorte de Begbie danois) y sont clairement pour quelque chose. Navigant systématiquement sur les eaux de l'humour absurde, le film n'en fait jamais trop et propose un numéro d'équilibriste entre drame et comédie, pour un résultat possédant un charme incroyablement fou. A découvrir, sans hésitation.

#Loubardsauxgrandscoeurs #Bromance #Gangsters

Si vous aimez : Imaginer les personnages de Snatch ou de Pulp Fiction décider de tout plaquer pour ouvrir un resto au milieu de nulle part sans avoir jamais été foutu de cuire des pâtes.

Annotation :

Début des années 90 en Norvège. Un certain Euronymous fonde le groupe Mayhem, ainsi que le "Inner Black Circle". Groupe culte, mais histoire pas jojo !
Cool, cool.
Pour qui aime le (véritable) Black Metal, l'histoire est déjà connue. Et pour ceux-là, je conseille ce film, qui adapte très bien l'histoire non pas de Mayhem (du moins pas directement) mais du Black Circle, ce groupuscule qui s'amusait à brûler des églises et à tuer des copains. Bien joué, très bonne mise en scène, alternant les passages à la limite du léger, et d'autres à la limite de l'insoutenable (la scène de suicide de Dead... Ouch...), pour un résultat dont je ne saurai dire s'il est maîtrisé où s'il a le cul entre deux chaises. Peu importe, j'ai kiffé. Si je devais émettre une certaine réserve, ça serait à propos du traitement du personnage d'Euronymous, qui est ici représenté comme un gentil couillon qui se donne des airs. J'ai pas connu le gars, mais c'est pas comme ça que je l'avais imaginé...
Bref, en tout cas, si l'histoire du Metal vous intéresse, ne passez pas à côté de ce film qui en raconte l'un des chapitres les plus passionnants autant que l'un des plus trash. Chapitre qui a bien contribué à l'image violente de toute la communauté metalleuse, d'ailleurs, mais c'est ça qu'c'est bon !

#blackmetal #lhistoiresecritdanslesang #satan

Si vous aimez : Prendre des photos d'animaux morts, vous plonger dans les abîmes obscures de votre âme rongée par l'amertume, noyer vos sens dans un fatras de guitares saturées et de cris de souffrance, voir le sang couler à flot et aller ensuite acheter des épinards bio surgelés chez Lidl parce qu'au fond vous êtes sympas. On me la fait pas.

Annotation :

Alors y'a un gars, il a l'air un peu paumé, il baise une pute déguisé en militaire. Et un autre gars, qui est le même acteur, qui se met un casque VR sur la tronche et qui se branle en regardant une nana qui ne fait rien, mais c'est vrai qu'elle est bien foutue.
En fait, j'ai rien compris...
On dirait un peu un film de Nicolas Winding Refn, mais version Nippone. C'est lent, c'est (très !) stylisé, et franchement c'est plutôt beau. Mais qu'est-ce que ça raconte ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je n'ai rien compris au parallèle entre le "jeu virtuel" et la "réalité", je n'ai pas compris le but, je ne voyais pas du tout ou le réal' voulait en venir. Du coup, vous vous en doutez, j'étais plutôt en dehors du film. Reste que c'est bien fait, bien joué, et y'a du cul (oui je sais, c'est nul, mais quand on s'ennuie...). Et sinon, accrochez-vous parce qu'il y a quand même deux ou trois scènes franchement très violentes et dérangeantes. Et rien que pour ça je sais que vous allez regarder, bande de salauds.

#riencompris #cestpôdubisounours #c'estbeaumaiscestchiant

Si vous aimez : Trouver un sens métaphysique et sociologique profond à un dessin de bite sur les murs du métro, peut-être que vous apprécierez de vous triturer le cerveau pour tenter de démêler quelque chose de cet exercice de style (dix sur) vain et donc très moyen. Bon courage.

Annotation :

Un jeune couple cherche à s'émanciper. Marre de vivre chez les parents de madame, ils cherchent un appartement. Hélas, le manque total de confiance en soi et d'amour propre de monsieur rend la tâche difficile. Ah, et puis y'a des supers héros, des exosquelettes, des extra-terrestres, des zombies, un panda super chelou avec une muselière, du voyage dans le futur et un vengeur gastrique.
Comment résister ?
Encore une découverte d'un film bien atypique, de Finlande cette fois-ci. Sur fond de romance légère à priori très classique, le réalisateur nous balance de l'absurde en veux-tu en voilà. Le pire, c'est que ce qui nous paraît complètement con au début finit par prendre sens au cours du film. Les thèmes abordés sont très actuels, de l'alcoolisme à la précarité, de la façon de vouloir se débarrasser de sentiments négatifs jusqu'au recours aux artifices pour masquer un sentiment d'insécurité. Tout y passe, de façon certes extrêmement métaphorique (le film en joue clairement), voire grossière, mais il en ressort un certain charme.
On s'attache aux personnages, on attend la prochaine connerie qui débarquera sans prévenir et, à la fin, on se rend compte qu'on vient de regarder un film sur l'amour et sur l'entrée de plein pieds dans la vie active d'une société qui n'a pas grand-chose d'accueillante.

#WTF #amourgloireetmécha #ReWTFderrière

Si vous aimez : Les femmes à trois seins, les hommes à deux zguègues, les siamois, ceux qui ont trois tétons... Bref, si vous aimez ce qui peut paraître bizarre mais qui, au fond est beau et comme tout le monde.

Annotation :

Des gens chelous qui s'introduisent chez vous pour vous donner des beaux rêves. Des gens encore plus chelous qui s'introduisent chez vous pour vous donner des cauchemars. Une sorte de troll qui kidnappe la version ethérée d'une fillette.
Ok, ok.
Au début, j'ai tiqué. Quelle photographie dégueulasse ! Sur lumineuse, baveuse bref, moche. Et puis le jeu d'acteur est pas top, mais bon encore ça passait, mais comme ça partait pas gagnant, je relevai tous les défauts. Et puis ce montage, putain ! Les scènes de bastons (et même une ou deux autres) sont montées de façon plus épileptiques qu'un film de Michael Bay, au secours !
Et pourtant ! J'ai continué, parce que dans le tas, y'avait quelques trouvailles visuelles que je trouvais chouettes (les Incubes, par exemple). Et ça m'intriguait, vraiment. Et au fur et à mesure, quelque chose s'est produit. L'histoire s'est mise en place, le charme a agi, j'ai été conquis, et ce jusqu'au final qui ne réinvente pas la roue, mais qui est beau, tout simplement.
Parfois, ça fait penser un peu à Lynch, parfois à Matrix. L'histoire, au fond, n'est pas très originale (j'ai même vu venir le twist final en milieu de film, chose rare pour moi), mais pour l'emballage, pardon !
Alors oui, c'est bancal, c'est cheap, mais c'est beau et surprenant. Et en ce moment, c'est tout ce que je demande du cinéma.

#dreamevil #cestmochemaiscestbeau #wtf

Si vous aimez : qu'on vous demande, pendant que vous regardez un film : "c'est quoi ta merde, là ?" et que vous voyez que la personne qui a dit ça reste pour regarder, et qu'au final elle a les yeux humides.

Annotation :

Un gars se réveille dans une fosse à cadavres, et se souvient de rien. Il rencontre d'autres gars qui se souviennent pas non plus.
Mouais...
J'ai choisi ce film complètement au hasard et, bon, au moins je l'aurai vu. Pas que ce soit mauvais, mauvais, mais c'est d'une platitude ! Sharlto Copley joue pas mal, mais les autres, bof bof. De toute façon, les persos sont écrits avec les pieds, à aucun moment on s'attache. A partir de là, le film ne pourra forcément pas être mieux que moyen, sauf si c'était un film d'horreur un peu fun, ce qui n'est pas le cas. Alors oui, ça intrigue, on se demande ce qui se passe. Pendant la première moitié du film, et encore, si on réfléchit pas trop (c'est mon cas) du moins...
Bref, mis à part ça c'est formellement pas trop mal foutu mais bon, si y'a pas grand-chose derrière... Ah et puis j'oubliais, il y a Erin Richards, a.k.a ce qui se fait de pire en matière d'actrice insipide. On a autant envie de lui mettre des taquets que dans Gotham...
Et comme je suis sympa, je ne vous parle pas des putains de grosses incohérences (et invraissemblances) du scénar'. De rien.

#zombiesencore #ouhlalaçafaitpeur #ilestoulescénariste

Si vous aimez : Les pâtes de chez Lidl, sans sel, avec du gruyère bon marché, un soir de semaine, seul dans votre cuisine au troisième étage. Pas que ce soit dégueulasse, ça nourrit son homme, mais c'est quand même pas la joie.

Annotation :

Un moindre bouddhiste des plus vertueux ne parvient pas à élever son âme, la faute à lui-même qui attire irrémédiablement, comme dans une pub d'un déo bien connu, toutes les femmes qu'il croise. Et même les mecs. Daniel Balavoine est jaloux. Oui oui, moi aussi j'ai vu des pornos avec un pitch similaire.
Ça a l'air drôle, allons-y !
Et ben en fait pas vraiment. En fait, presque pas du tout, car le seul ressort comique qui se répète consiste à voir notée héros partir en courant dès que les filles se jettent sur lui, en vrai ou dans ses instants de méditation. Mais du coup y'a quoi ? Une quête intrinsèque pour se détacher des plaisirs de la chair, pour s'élever au-dessus des plaisirs terrestres. C'est très fauché, très moyen par moment et très court (1h10, tant mieux). Cela dit, parfois, c'est aussi pas mal du tout, étrange et poétique, un peu comme un Lynch du pauvre mais qui essaie vraiment. Je suis pas sûr d'avoir compris les intentions du réalisateur, mais il faut le voir pour se faire son idée.

#deoaxebouddhiste #yadesnichonsquandmeme #passidrolequecaenalair

Si vous aimez : Vous toucher le soir en imaginant les femmes se jeter sur vous pour vous souiller salement mais que, avant de finir, vous vous interrogez sur ce qui est vraiment important et si tout ça n'est pas vain, finalement.
Mais finalement vous allez jusqu'au bout.