Voyage au Japon - Jour 1: Le départ, Tokyo Dome & le parc Yoyogi
Les deux dernières semaines de juillet 2016, j'ai eu la chance de pouvoir partir en voyage au Japon et visiter 3 lieux importants: Tokyo, Kyoto et Osaka. J'ai vu et vécu tellement de choses là-bas qu'il m'est difficile de résumer tout mon voyage en 3 lignes. J'ai alors décidé d'écrire une espèce de ...
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créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a presque 8 ans
Nouveau Départ (2011)
We Bought a Zoo
2 h 04 min. Sortie : 18 avril 2012 (France). Comédie, Drame
Film de Cameron Crowe
Annotation :
Vendredi 15 juillet, le départ est programmé en matinée, je me lève donc très tôt pour les derniers préparatifs. Ca y est, c'est le grand jour, je pars au Japon! Je suis encore trop endormi pour pleinement ressentir cette excitation qui ne me quittait jamais quand j'étais gosse. En fait, j'ai encore du mal à me rendre compte que d'ici une quinzaine d'heures, je serais à 9500 kilomètres d'ici, dans un pays que je rêve de visiter depuis si longtemps!
Après avoir fini les derniers préparatifs, on fait appel à un taxi pour nous déposer à l'aéroport. Oui, je dis "on", car je ne suis pas parti tout seul. On était 4 en tout. Un tel voyage se doit aussi d'être un moment de partage. Bref, on monte dans le taxi, tous excités mais également un peu nerveux. À même pas un kilomètre de l'aéroport de Bruxelles, on entend brièvement parler de 80 morts à travers la radio du taxi qui allait tout doucement. On se regarde avec étonnement, car nous n'étions pas sur d'avoir bien compris le message. Le chauffeur de taxi nous en parle alors et nous explique qu'un attentat a eu lieu à Nice lors d'une célébration du 14 juillet. On apprend les détails de ce triste évènement, et l'excitation fait alors place à la frustration.
[...]
Nouveau Départ (2004)
Cuando todo esté en orden
1 h 40 min. Sortie : 31 mars 2004 (France). Drame
Film de César Martinez Herrada
Annotation :
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Ce sentiment de tristesse et d'impuissance se fait encore ressentir quand on arrive à l'aéroport de Bruxelles, où un attentat a secoué toute la Belgique 4 mois auparavant. Cet aéroport était avant synonyme de vacances. C'était un des lieux que je préférais, car il marquait le début de l'amusement, l'apéritif avant le plat de résistance que sont les voyages. Mais là, on savait que l'ambiance ne serait plus pareille. Et effectivement, le hall des départs ne jouit plus d'une euphorie comme on pouvait le ressentir avant. Les gens sont calmes, limites pressés de ne pas s'y attarder. On peut le comprendre, on sait tous ce qu'il s'est passé là, et ça reste bizarre de se dire que l'endroit où on se tient a été témoin d'une telle tragédie.
Bref, je ne m'attarde pas plus sur cette partie, car je vais finir par être hors-sujet, mais je trouvais cela important d'en parler, car ce sont des choses qui ne nous quittent pas vraiment, et que malgré cela, on garde une pensée pour les personnes ayant péri dans cet effroyable attentat...
Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980)
Airplane!
1 h 28 min. Sortie : 24 septembre 1980 (France). Comédie
Film de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker
Miamsolo a mis 6/10.
Annotation :
Pour l'aller, j'ai pris deux avion. D'abord, un petit Lufthansa qui a atterri à Francfort, puis un ANA (All Nippon Airways) très massif dans lequel j'ai passé 12 heures d'affilée assis, sans me lever (j'étais entre deux gars qui ne faisaient que dormir, je n'avais pas envie de les réveiller). La plupart des hôtesses étaient japonaises et très souriantes. D'ailleurs, c'est simple, je crois qu'on était les seuls européens dans l'appareil. Pour passer le temps (ben oui, 12 heures, ce n'est pas rien), j'ai regardé 3 films: Eddie the Eagle, La Chute de Londres et Anomalisa. J'aurai pu en voir d'autres, mais j'avais une grosse migraine après ces 3 films (notamment à cause d'un air froid qui me soufflait sur la tronche pendant tout le trajet). Arrivé à Tokyo, il n'était que 8 heures du matin (7 heures de décalage horaire), j'avais fait un bond dans le futur. Du coup, la journée ne faisait que commencer alors qu'on était déjà crevés par le voyage.
Voyage à Tokyo (1953)
Tokyo Monogatari
2 h 16 min. Sortie : 8 février 1978 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Miamsolo l'a mis en envie.
Annotation :
Maintenant qu'on était arrivé à l'aéroport de Tokyo, il fallait trouver un moyen de rejoindre notre hôtel. On avait des billets pour une navette qui devait faire le tour de la ville et nous déposer devant notre lieu de séjour, mais contrairement à ce qu'on nous avait dit lors des réservations, il n'y avait pas de navette toutes les 15 minutes, mais une seule et à 10 heures... Or, on n'avait pas envie d'attendre 2 heures dans l'aéroport pour une navette qui nous ferait faire un trajet super long. On s'est donc débrouillés en achetant des billets de métro et de train. Ainsi, on a parcouru une partie de la ville avec nos grosses valises. Heureusement, ce n'était pas une heure de pointe. Pour ce qui est de se situer, on s'y est très vite habitué (il y a de nombreux plans et c'est un peu le même schéma qu'à Londres).
La première chose qu'on remarque dans le métro et le train, c'est le calme absolu qui y règne. Au Japon, les gens ne parlent pas dans les transports en commun. Ils respectent les autres passagers et s'ils parlent entre eux, ils le font en chuchotant. Il y a même des messages pré-enregistrés qui sont diffusés et qui demandent aux passagers de ne pas parler au téléphone. Tout le contraire de chez nous où il y a un boucan impossible dans les transports et où les gens s'imaginent que les autres passagers s'intéressent à leur vie en parlant de vive voix... Ce calme fait un bien fou et rend les trajets bien plus agréables!
L'Attente (2015)
L'attesa
1 h 40 min. Sortie : 16 décembre 2015 (France). Drame
Film de Piero Messina
Annotation :
Après quelques minutes de marche, on arrive enfin à l'hôtel. Il est 11 heures du matin, on est lessivé, tout ce qu'on veut, c'est rejoindre un bon petit lit pour faire une bonne sieste. Petit problème, les chambres ne sont pas accessibles avant 15 heures. Il restait donc 4 heures avant de pouvoir se reposer un peu. Heureusement, la réception nous propose de récupérer nos bagages le temps qu'on fasse une promenade et nous les restituera lorsqu'on reviendra pour monter dans nos chambres.
C'est donc maintenant que commence la véritable découverte du Japon!
Le match de baseball (1946)
Baseball Bugs
07 min. Sortie : 1946 (États-Unis). Animation, Comédie, Sport
Court-métrage d'animation de Friz Freleng
Annotation :
Comme on avait un peu la tête dans les nuages et qu'on était pris au dépourvu, on a décidé de faire un petit tour du quartier. On s'est donc dirigé vers le Tokyo Dome, qui est à un kilomètre de l'hôtel. On montre quelques marches et on découvre un petit centre commercial extérieur dans lequel se trouvent plusieurs attractions et manèges, comme une grande roue ou un montagne russe. C'est drôle, car chez nous, je n'ai pas l'impression d'avoir vu un truc pareil. Des boutiques et restaurants pour la plupart extérieurs et des aires de jeu qui y sont intégrées, c'est assez inédit! On marche quelques mètres quand au loin, on aperçoit une file immense. Cette file ne sera rien en comparaison de ce qu'on verra quelques minutes après, mais j'y reviens tout de suite!
Comme il y a beaucoup de monde du côté du dôme, on décide de faire un petit tour du côté des boutiques et restaurants. Les magasins sont encore pour la plupart fermés. On apprendra plus tard que les magasins ouvrent à des heures assez tardives. Les vitrines des restaurants nous présentent quant à eux des reproductions des plats à savourer, mais je n'ai jamais su en quelle matière c'était fait. Mais c'est assez impressionnant car ce n'est pas présenté de la même manière chez nous. Là-bas, dans leurs vitrines, on a plein d'assiettes et de bols avec la nourriture présentée de manière appétissante. Dingue!
On fait le tour du centre commercial et on finit par se retrouver à l'autre bout de la file qu'on avait vu plus tôt. Et là, comme ça se joue sur plusieurs étages, on découvre la taille réelle de cette file qui est juste incroyable! Jamais de ma vie je n'ai vu autant de monde rassemblé de la sorte! Il y a de nombreuses personnes qui gèrent la file, qui est la plus longue qu'il m'ait été donné de voir! À la vue de certaines affiches et des casquettes de certaines personnes attendant dans la file, on se rend compte qu'ils sont tous là pour assister à un match de baseball. Le baseball est un sport très populaire au Japon, et cela venait se confirmer au vu de ce que je voyais. Je ne pourrais même pas décrire la marée humaine qui s'étalait sous mes yeux, tant il y avait de monde. Et ça partait dans tous les sens, une file qui se tortillait sur plusieurs étages et des mecs qui criaient dans un mégaphone. De la folie pure!
Tokyo Dome City (avec les magasins et le parc d'attractions): http://tinyurl.com/j2rvmmo
Tokyo Dome: http://tinyurl.com/zrusx93
Un exemple de file au Tokyo Dome: http://tinyurl.com/zvqx6dl
Le Parc (2017)
1 h 11 min. Sortie : 4 janvier 2017. Comédie dramatique
Film de Damien Manivel
Annotation :
Après la vague humaine, on avait besoin de calme (d'autant plus qu'il nous restait encore du temps à tuer avant de pouvoir retourner à l'hôtel). On s'est donc rendu dans le parc Yoyogi. À l'entrée, il y a un grand portail torii en bois. En y rentrant, on y suit un long chemin. Malgré le monde (car il y a plein de gens qui s'y promènent), ça reste apaisant, car les gens sont silencieux. Ils marchent, ne parlent pas, profitent du calme et de la nature, et ça, ça fait le plus grand bien. Il y a quelques décorations, comme des fûts à saké. Il y a également une espèce de petit jardin à visiter (entrée payante). Hélas, nous sommes très fatigués par le voyage, et on décide de prendre un raccourci pour rejoindre une station afin de pouvoir activer nos JR Pass (des espèces d'abonnements qui nous permettent de nous déplacer plus facilement pour un tarif spécial). Du coup, on n'a pas pu profiter pleinement de ce parc qui est pourtant considéré comme un incontournable de Tokyo.
Néanmoins, en quittant le parc et en l'abordant d'un autre côté, on aperçoit au loin beaucoup d'animation, donc un mec déguisé en Pikachu dans un costume super moulant qui bouge dans tous les sens. Et à partir de là, pour accéder dans la station de métro, on se rend compte qu'on est en pleine heure de pointe. Il y a un monde de fou, une marée humaine en mouvement qu'il est difficile d'éviter (ils viennent de tous les côtés, et quand on n'est pas habitué, on se retrouve vite dans le chemin, ce qui n'est pas agréable). Ce sentiment désagréable disparaitra très vite les jours suivants avec l'habitude qu'on aura de se déplacer parmi une telle foule. Arrivé à la station, on apprend qu'on doit les activer à la station de Shibuya, qui n'est pas très loin mais qu'on doit rejoindre via un métro. On s'est donc encore déplacé et on a finalement pu les activer (assez stressant quand on est fatigué et qu'on a du mal à trouver ses repères).
L'entrée du parc: http://tinyurl.com/je64hbc
Les fûts de saké: http://tinyurl.com/jyyxydg
L'Accompagnatrice (1992)
1 h 51 min. Sortie : 11 novembre 1992 (France). Drame, Guerre
Film de Claude Miller
Annotation :
Enfin, on peut rentrer à l'hôtel! Pour cela, on doit encore trouver notre chemin. Et on finit par s'embrouiller avec les lignes de train JR. Perdus dans la gare, on demande notre chemin à une jeune femme attendant sur un quai. Elle tente de nous expliquer où on doit se rendre, mais ayant du mal à communiquer en anglais, elle se propose de nous accompagner à notre quai, alors que son train allait arriver dans les secondes! On l'a gentiment remerciée, mais ne voulant pas qu'elle loupe son train à cause de nous, on décline sa proposition. Mais ça, c'est quelque chose qu'on retrouvera souvent durant notre séjour: les japonais sont pour la plupart très serviables et sont très embêtés s'ils ne parviennent pas à nous aider. Cette gentillesse nous a vraiment épatés, et c'est regrettable de ne pas pouvoir trouver la même mentalité chez nous...
Le Repos du guerrier (1962)
1 h 42 min. Sortie : 5 septembre 1962 (France). Drame, Romance
Film de Roger Vadim
Annotation :
Enfin, nous arrivons à l'hôtel et on nous donne l'accès à nos chambres. Elles ne sont pas très grandes ni spacieuses, mais étant donné qu'on passera le plus clair de notre temps à l'extérieur, cela nous convient parfaitement. Le temps de bien ranger nos affaires et de prendre une bonne douche, on finit par aller dormir alors qu'il n'est que 17 heures. Mais on n'en pouvait plus, on avait besoin de récupérer. Bien évidemment, avec le décalage horaire, je me réveille en pleine nuit. Il faudra un peu de temps afin de m'habituer à l'horaire japonais.