Cover Une liste dont vous êtes les héros.

Une liste dont vous êtes les héros.

LISTE TERMINÉE!
Vous pouvez lire la suite de l'aventure du Lecteur ici:
partie 2 :
http://sens.sc/153EzDq
partie 3:
http://sens.sc/11IngkP

AVIS AUX NOUVEAUX JOUEURS : Si vous voulez un résumé plutôt que de vous farcir les épisodes déjà existants, envoyez moi un mp ...

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Liste de

17 livres

créee il y a environ 11 ans · modifiée il y a presque 11 ans

Les Aventures d'Alice au pays des merveilles
7.8
1.

Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (1865)

(traduction Jacques Papy)

Alice's Adventures in Wonderland

Sortie : 1865 (Royaume-Uni). Roman, Jeunesse

livre de Lewis Carroll

wildsevens a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vous ne savez pas bien ce qu'il s'est passé. Vous lisiez tranquillement, et puis un lapin est apparu, "par mes moustaches je suis en retard!", voila que vous vous mettez à lui courir après, un terrier, le lapin saute dans le terrier, vous sautez dans le terrier, la chute, tout comme dans le roman de Carroll, je vous passe les détails.
Vous vous retrouvez donc dans le terrier du lapin, un charmant petit endroit où vous trouvez une table avec le biscuit "mangez-moi" qui, rappelons le, permettrais à Alice de devenir minuscule, ainsi que la petite porte derrière laquelle se trouve un étrange et magnifique jardin.Tout comme dans le livre, donc.
À une différence près. À côté des biscuits "mangez-moi" se trouve également un étrange grimoire, tout poussiéreux. Son titre est illisible, rongé par le temps.

3choix s'offrent à vous:
1. Vous pouvez ouvrir le grimoire et voir quels mystères il contient; toutefois, c'est un livre qui vous a mené ici, et peut-être n'est-il pas sage d'ouvrir un autre livre compte tenu des circonstances.
2. Vous pouvez également choisir de manger les gateaux "mangez-moi", suivant le même cheminement qu'Alice dans ses aventures.
3. Vous pouvez aussi choisir d'essayer de sortir de cet étrange terrier. Pourquoi pas en volant? Après tout, c'est votre imagination qui vous a mené ici, peut-être êtes-vous maître de cet univers?

Vous avez jusqu'au 13/04/2013, 12h, pour voter!

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban
7.9
2.

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (1999)

Harry Potter, tome 3

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban

Sortie : 19 octobre 1999 (France). Roman, Fantastique, Aventures

livre de J. K. Rowling

wildsevens a mis 8/10.

Annotation :

Merci à tout le monde pour votre participation! Vous avez donc majoritairement choisi le choix 1, concernant le grimoire. En avant pour la suite, Lecteurs!

Les gateaux ont certes l'air apétissants, mais des pizzas auraient été mieux accueillies. En outre, il sera toujours temps de les gouter plus tard. Mais pour l'heure, c'est vers le grimoire que votre attention se porte.
-"Un livre que je n'ai pas encore lu ? Nondidiou ! Ne suis-je pas un Lecteur avec un grand L ?"
Que recèle ce livre poussiéreux? À bien y regarder, la reliure de ce livre parait étrange. Un vieux bouquin comme ça, vous vous attendiez à une belle reliure de cuir, un peu usée par le temps, imprégnée de l'odeur de ses lecteurs.
Mais ce livre n'est pas de cette trempe là. Vous vous approchez, curieux. En guise de cuir, une sorte de fourrure semble le recouvrir. Quant à son odeur, elle vous rappelle plutôt celle du chien. Non, pas du chien. Une bête. Une bête?
Vous n'avez pas eu le temps de reculer. Soudainement animé par une étrange magie, le livre se jette sur vous. Sa couverture de fourrure s'hérisse. Vous repérez des...des yeux?
Une terrible douleur irradie soudainement votre bras. Le livre s'est refermé sur votre main droite, tendue vers lui, une main comme une offrande, comme un sacrifice. Bon sang! Ce truc aurait-il des dents? Vous secouez la mains en hurlant, moitié effrayé, moitié sous le coup de la douleur. Rien n'y fait: le livre -le monstre?- ne relâche pas son étreinte, mordant toujours plus fermement votre main.
Un craquement sinistre, et vous prenez vaguement conscience, à travers un voile de douleur, que quelque chose vient de se rompre. Cette chose est en train de vous broyer les os!
Dans un râle, vous saisissez violemment le livre de votre main libre, tirez de toutes vos forces. Vous sentez quelque chose se déchirer et priez pour qu'il ne s'agisse pas de votre main.
Le livre retombe au sol, bondi hors d'atteinte. Vous n'avez pas le temps de reprendre votre souffle qu'il s'élance à nouveaux.
Bon sang, si cette chose venait à vous sauter à la gorge, c'est la mort assurée! Il vous faut réagir, et vite.

Comment vaincre cette créature?
1. 'Faut taper d'ssus!
2. 'Faut le brûler!
3. La violence ne résoud rien: il faut lui caresser délicatement sa jolie petite fourrure <3

Réfléchissez bien. Sur ces trois choix, l'un d'entre eux pourrait bien être fatal...

Fin des votes le 14/04/2013 à 21h!

Harry Potter et les Reliques de la Mort
7.8
3.

Harry Potter et les Reliques de la Mort (2007)

Harry Potter, tome 7

Harry Potter and the Deathly Hallows

Sortie : 26 octobre 2007 (France). Roman, Jeunesse, Fantastique

livre de J. K. Rowling

wildsevens a mis 8/10.

Annotation :

Le choix 1 a été le plus voté...mais il s'en est fallu de peu! Le 3 était juste derrière!
Le texte que j’ai écrit est bien trop long pour une seule œuvre, il sera donc réparti sur trois œuvres. Lisez jusqu’à ce que des choix se présentent à vous ! (Du coup, les œuvres choisies seront moins représentatives, désolé).

La douleur irradiant toujours de votre main droite, vous essayez de reprendre votre calme. Le livre-monstre vous fait face, tremblant d'une rage bestiale, un grognement sourd s'échappant de ses pages fulminantes, poil hérissé. Saloperie de monstre. On vous attaque? Et bien soit! Vous ne partirez pas sans combattre!
Un coup d'oeil à votre main droite vous informe qu'elle est totalement inutilisable. Des lambeaux de chair pendouillent le long de vos doigts, doigts qui ont sacrément gonflés, la plupart d'entre eux brisés par la machoire du monstre. Entre vos doigts, vous appercevez quelques pages, arrachées dans la lutte. La douleur est telle que vous ne l'aviez même pas réalisé...Ne vous laissez pas embrouiller par la douleur! Vous secouez la tête, comme pour chasser le brouillard qui envahit votre esprit. Vous reculez un peu. Le livre monstrueux vous observe, attentif. Dans un accès de colère, vous vous jettez sur lui, prêt à lui décocher un fameux coup de pied. Hélas, le livre se révèle bien plus agile que vous ne le pensiez; d'un bond, le voila qui esquive votre attaque, ses pages s'ouvrent, vous appercevez des dents, dents qui se referment sur votre mollet.
À nouveau, la terrible douleur, à nouveau cette lutte pour se débarrasser du monstre qui referme lentement mais avec force son emprise. Vous le frappez de toutes vos forces, mais il ne s'agit après tout que d'un livre; quel mal comptiez-vous lui faire, avec vos ridicules petits poings? Seul le feu est à même de venir à bout de cet ennemi. Et si vous aviez été un lecteur plus consencieux, vous auriez même pu vous faire un précieux allié en domptant cette bête...La douleur vous fait perdre la tête. Vous vous effondrez au sol, face contre terre.
À moitié inconscient, vous sentez vaguement la morsure se relacher.
Le livre s'approche lentement de votre nuque, y dépose délicatement ses dents aiguisées.
"Comment un livre peut-il avoir des dents...?" sera votre dernière pensée, juste avant qu'il ne referme brusquement sa machoire.

L'Empire des anges
6.5
4.

L'Empire des anges (2000)

Sortie : 29 mars 2000. Roman, Fantastique

livre de Bernard Werber

wildsevens a mis 6/10.

Annotation :

Blanc. Tout est blanc.
« - Enfin, tout ne peut se terminer ainsi! Il n'en est qu'au commencement!
- Les règles sont strictes, ange Michael. Cet homme est mort. Il doit à présent être jugé. Voyons, faisont le décompte. Brutal: -10 points. Curieux toutefois: +5 points.
- Enfin, réveillez-vous! Il s'agit du Lecteur, avec un grand L! Il ne peut mourir si vite! Ce n'est que le début de l'aventure !
- Vous perdez la tête, ange Michael. Il ne s’agit que d’une nouvelle vie après la vie. Son aventure continue, à travers une autre forme…
- Vous savez très bien que l’Auteur ne veut pas cela.
- L’Auteur n’a pas son mot à dire ici. Nous restons maîtres de la vie en ce monde. »
Que se passe-t-il ? Vous essayez d’ouvrir les yeux. Il vous faut un temps avant de comprendre que vous n’en avez pas. Ni de paupière. Ni corps à proprement parler. Vous regardez autour de vous. Tout est blanc. Des formes translucides s’animent devant vous, s’agitent, débattent. Vous ne comprenez rien. Où est votre corps ? Vous n’êtes plus que conscience.
Oui.
Vous êtes mort.
« - Alors considérez ceci : il ne peut devenir un ange. Ce n’est qu’un être brutal, irréfléchi. Il était promis à un grand avenir, il était le héros du Livre, et il s’est bêtement fait massacrer par une bête si stupide dénué de subtilité qu’un livre-monstre. Il ne peut devenir un ange, ce serait une insulte à notre égard.
- Soit. Alors il sera réincarné. Voyons quels choix s’offrent à nous…nous avons six naissances toutes proches. Qui deviendra-t-il ?
- Non, il ne peut se réincarner en un nouveau-né.
- Il n’a pourtant pas le choix. S’il ne peut devenir un ange, il doit être réincarné.
- Vous savez comme quoi que l’Auteur ne le permettra pas. Il a encore quelques pouvoirs sur nous. Vous vous apprêtez à rompre tout le rythme de l’Histoire, en faisant du Lecteur un simple nouveau-né.
- Que proposez-vous, ange Michael ?
- Renvoyons-le dans son corps d’origine. Considérez cela comme une réincarnation.
- Une réincarnation dans un corps six pieds sous terre !
- Nous n’avons pas le choix.»

Cercueil et Fossoyeur
8.1
5.

Cercueil et Fossoyeur

Le cycle de Harlem (traductions révisées par C. Jase)

Sortie : septembre 2007 (France). Roman, Policier

livre de Chester Himes

Annotation :

Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Vous essayez de vous approcher des anges. Difficile : vous n’avez même pas de jambes. Comment fonctionne ce corps éthéré ?
« - Très bien, ange Michael. Nous accédons à votre requête. Mais il s’agit là d’un cas exceptionnel. L’Auteur ne peut nous priver éternellement de nos droits sur cette vie.
- qu’il en soit ainsi. »
Il semble qu’une décision importante vienne d’être prise à votre égard. Vous ne comprenez rien. Que se passe-t-il ici ?
« - Excusez-moi… » Commencez-vous d’une voix totalement incontrôlée.
« - Silence. Une chance vous est offerte, Lecteur. Nous nous reverrons. »
Un éclair blanc qui déchire le blanc. Puis le noir. Le noir absolu.
Et puis une odeur. Une odeur désagréable, une odeur de pourriture, mais une odeur tout de même. Et puis du bois, sous votre corps, contre votre peau. Du bois dur, plein d’échardes, mais du bois tout de même.
Des sensations. Des sensations !
Vous levez votre main droite. La douleur irradie rapidement dans votre corps. La douleur !
Pas de doute, vous êtes vivant. Que s’est-il passé ? Tout parait si flou… Le lapin, le livre, des…des anges ? Et puis…
Du calme. Commencez par comprendre où vous avez pu atterrir. Vous vous redressez, et ce faisant, vous cognez brutalement la tête contre un plafond décidemment bien bas. Vous vous rallongez. Tendez les mains. Tâtonnez. Comprenez.
Vous vous trouvez dans une boîte. Une boîte à taille humaine. Un cercueil. On vous a enterré vivant !
Une panique glacée commence à s’insinuer en vous. Comment allez-vous vous sortir de là ?

1. Hurlez. Il y aura bien quelqu’un pour passer par là…
2. Rappelez-vous du film Kill Bill. En frappant contre la paroi qui vous retient prisonnier, vous parviendrez peut-être à la briser ? Sachant que votre main est en lambeaux, cela risque d’être douloureux, bien entendu…
3. Frappez ET hurlez. Cela manque de classe, bien sûr, mais après tout, vous n’êtes pas dans une situation très confortable ; et puis, les espaces réduits vous ont toujours mis mal à l’aise…

Voila! J'ai galéré pour faire rentrer les textes...
Bon, vous avez jusqu'à demain 16/04/2013, 12h, pour voter. Bonne chance!

Rien
7.9
6.

Rien

Sortie : août 2007 (France). Roman

livre de Janne Teller

wildsevens a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vous hurlez de toutes vos forces. Combien de mètres cubes de terre vous séparent de la surface ? Vos cris parviendront-ils à percer ce terrible mur ? Et quand bien même, qui vous entendra ? Vous ne savez même pas où vous êtes. Peut-être au milieu de nulle part. Peut-être qu’il n’y a pas âme qui vive à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. Peut-être que tout s’achève ici-même.
« Je suis enterré vivant ! Sortez-moi de là ! Sortez-moi de làààà !! »
L’air se raréfie. Vous commencez à avoir du mal à respirer. Pris de panique, vous vous mettez à frapper le couvercle du cercueil, sans grand effet. Votre main blessée vous rappelle à la douleur, et vous vous calmez un instant.
Dans le silence du cercueil, une voix résonne soudain.
« -Vous avez entendu ?
- Qu’est-ce que c’est ?
- J’ai peur… »
Des voix ! Des voix au-dessus de votre tête ! Vous êtes sauvés ! Vous hurlez de plus belle, « sortez –moi de là ! J’ai été enterré vivant ! ». Plus un bruit. Vous tendez l’oreille. Puis quelque chose, un bruit sourd, quelque chose qui s’enfonce dans la terre. Une pelle ?
« - Qu’est-ce que tu fais ?
- Y a un type là-dessous. On peut pas l’y laisser.
- Mais t’es fou ! On n’est pas là pour ça ! Et puis…Arrête, j’ai peur…
- Oh, tais-toi ! »
Vous pouvez prier votre bonne étoile : quelqu’un est venu vous sauver.
Quelques minutes plus tard, vous voila à l’air libre. Dehors, il fait nuit, la lune éclaire vaguement les visages. Vous faites face à quatre gamins, deux garçons, deux filles. Les filles n’ont pas l’air rassurées. Vous les remerciez, tout en reprenant votre souffle. C’était moins une…vous étiez presque en apnée.
« - On vous a sauvé la vie, monsieur, vous nous en devez une. »
Vous hochez la tête, l’esprit encore embrumé par les précédents évènements. Vous essayez vainement de faire le point. Comment en êtes-vous arrivé là ?
« - On a un truc à faire dans ce cimetière. Si vous nous aidez, on est quittes.
- Un truc ?
- Un truc. Un truc à déterrer. »
Vous frissonnez. Des pilleurs de tombes ? Ces gosses ? Après tout, ils sont équipés : pelles, lampes de torches...pourquoi seraient-ils ici, de nuit qui plus est ?

Qu’allez-vous faire ?
1. Aider les gosses. Déterrer des cadavres, ça ne vous fait pas peur.
2. Vous barrer d’ici. Ces gamins sont malsains. De plus, votre main, votre jambe et votre nuque ont grand besoin de soins.
3. Essayer de les raisonner. Déranger le sommeil des morts n’apportera rien de bon.
Vous avez jusqu’à demain 17 avril, 12h, pour voter.

Démons et Merveilles
7.6
7.

Démons et Merveilles (1955)

Sortie : novembre 1955. Recueil de nouvelles

livre de H. P. Lovecraft

Annotation :

Vous suivez les enfants dans le cimetière. Arrivés devant une tombe, les deux petites filles sont envoyées faire le guet à chacune des portes de ce sinistre endroit. Vous en profitez pour faire un vague état des lieux : autour de vous, des tombes, au nord, la ville, au sud, une épaisse forêt. Il fait trop noir pour y voir quoi que ce soit d’autre.
Un des gosses vous fourre une pelle entre les mains.
« -C’était pas de tout repos de vous tirer de votre tombe, monsieur. Vous pourriez peut-être commencer à creuser ? »
Vous vous attelez à la tâche en silence, vous et le quatrième enfant. Seul le rythme de votre funeste travail vient déranger le silence de la nuit. Votre main droite vous lance terriblement, et vous pouvez à peine vous appuyer sur votre jambe gauche. Votre nuque vous fait souffrir. Bon sang, vous ne devriez même pas être encore en vie… !
Au moins semblez-vous être retourné dans le monde réel. Nul lapin blanc, nul livre dévoreur d’homme ou d’anges immatériels à l’horizon. Juste vous et un gosse en train de creuser un trou dans un joli petit cimetière.
Minute.
Où est passé l’autre gamin ? Celui qui vous a passé sa pelle ? Vous regardez autour de vous. L’autre enfant s’est également aperçu de sa disparition et balaye frénétiquement le paysage de sa lampe de torche. Le rayon lumineux s’arrête soudainement sur une sépulture étrange, gravée d’inscriptions horrifiques. Une atmosphère irréelle, paranormale, plane en cet endroit. Vous vous en approchez, éclairé par la lampe de torche du gamin. Horrifié, vous découvrez un escalier s’enfonçant dans la crypte, se perdant dans de terrifiantes ténèbres. Soudain la voix du gosse s’élève des entrailles de la terre.
« - Mon Dieu ! Fuyez ! Fuyez ! Surtout, ne venez pas me rejoindre ! Fuyez ! Il y a là une chose qui défie toute imagination ! Il est trop tard pour moi. Foutez le camp !
- Qu’est-ce que tu racontes ? On vient te chercher !
- Non ! Vous devez fuir ! Fuyez ! »
Vous n’avez pas le temps de réagir que le gamin qui portait la lampe de torche s’est enfoncé à son tour dans les terrifiants escaliers, vous laissant seul, dans le noir.
Rappelez-vous. Cette situation, vous la connaissez… vous l’avez lu quelque part. Vous savez qu’il n’y a rien à faire. Que vous ne pourrez sauver les gamins. Vous le savez, et pourtant…

Que faire ?
1. Il faut sauver ces enfants !
2. Barrez-vous d’ici. Direction le village, histoire de soigner ces vilaines blessures.
3. Tirez-vous de ce village de dingues. Direction la forêt.

Guide de survie en territoire zombie
6.8
8.

Guide de survie en territoire zombie (2003)

The Zombie Survival Guide

Sortie : février 2009 (France). Roman, Vie pratique

livre de Max Brooks

Annotation :

Sauver ce gosse d’une mort certaine ? Et puis quoi encore ? Pas d’altruisme mal placé, le gamin ne demande pas d'aide, il dit qu'il faut fuir, vous le croyez sur paroles. De ce que vous en savez, cette crypte pourrait bien abriter un monstre tentaculaire, et vous appréciez autant les tentacules qu’une étudiante japonaise.
Vous tournez donc les talons, direction le village. Vos membres vous font attrocement souffrir, et vous avez besoin de soins urgent. Vous vous agrippez à votre pelle, vous en servant comme béquille. Les lumières de la ville vous attirent comme un papillon à la lueur d’une flamme. Quelque chose s’accroche à votre cheville.
Quelque chose sort d’une tombe.
Quelque chose sort de la crypte.
Douze choses sortent de terre et se dirigent vers vous. Non, vous n’y croyez pas, c’est impossible...des zombies ?!
C’est bien un main qui aggripe fermement votre cheville. Dans un hurlement de terreur vous y balancez un grand coup de pelle, sectionnant aisément le poignet. Vous jetez un regard à la ronde. Il fait trop noir, vous n’y voyez rien, rien d’autre que des formes qui vous encercle, qui s’approchent, qui sont presque sur vous.
Il faut vous tirer d’ici! Vous vous élancez vers le village, forçant le passage à grands coups de pelle. De nouvelles formes sortent des tombes, toujours plus nombreuses. Combien sont-ils, là dessous? Une nouvelle main s’aggrippe à votre cheville, vous trébuchez, vous relevez, frappez, hurlez, vous voila presque sorti du cimetière, courage!
Une lumière attire votre regard sur votre gauche. Une lampe de torche. Celle d’une des deux gamines. Vous appercevez effectivement, un peu plus loin, la fillette titubante.
Le village est droit devant vous. La lampe de torche à quelques mètres sur votre gauche, la fillette est encore un peu plus loin. Elle tend une main suppliante vers vous. Si vous allez l’aider, vous risquez de vous faire rattraper par vos poursuivants, et une lutte acharnée face à des dizaines, des centaines de monstre s’ensuivra inévitablement. Si vous continuez tout droit, vous devriez atteindre le village, peut-être, y trouver de l’aide... mais pouvez-vous ainsi abandonner une si jeune enfant? Imaginez un instant le carnage que ça va être...

Le choix vous appartient.
1. Sauver la gamine; ce soir, on bouffe du zombie à coup de pelle!
2. Récupérer la lampe, et se casser d’ici. De toute façon, vous ne pouvez plus rien pour elle.
3. Pas le temps de bifurquer! Il faut rejoindre le village!

Je suis une légende
7.7
9.

Je suis une légende (1954)

(traduction Claude Elsen)

I Am Legend

Sortie : 1955 (France). Roman, Science-fiction

livre de Richard Matheson

wildsevens a mis 8/10.

Annotation :

Vous êtes peut-être un bourrin, mais certainement pas un salaud. Vous allez sauver cette gamine ! Vous êtes le Lecteur après tout, le héros de cette histoire, vous avez besoin d’action, vous êtes une légende et Will Smith peut aller se rhabiller !
Vous foncez vers la gamine. Elle tourne le regard vers vous. Un regard vitreux, un visage barbouillé de sang. Trop tard pour stopper votre course, elle vous saute dessus et vous roulez tous les deux au sol. Vous réalisez trop tard que l’enfant a déjà été mordue.
Vous luttez un moment au sol. Elle semble frêle et fragile, pourtant son corps déploie une force qui vous domine presque. Dans votre dos, les zombis arrivent : ils vous ont finalement rattrapé. Vous parvenez à assommer l’enfant et à vous relever tant bien que mal. Un coup de pelle bien placé, et vous achevez le travail : sa tête s’en va rouler un peu plus loin. Vous vous retournez, prêt à faire face à une multitude d’ennemis. Le combat s’engage, brutalement. Vous vous défendez tant bien que mal, mais les monstres sont trop nombreux. Très vite, vous êtes submergé, vous reculez, vous trébuchez, vous tombez. Dans la bataille, vous perdez votre seule arme.
La nuit sera longue, rythmée par vos cris d’agonie, votre lutte désespérée, vos vaines tentatives de fuites…

Le jour se lève. Vous clignez faiblement des yeux. Vous vous trouvez à l’orée du village, seul, étendu au sol. Le pavé est brûlant. Vous devriez être mort. Pourquoi ne vous ont-ils pas dévoré ? Vous êtes incapable de réfléchir.
Il fait chaud. Très chaud. Vous apercevez vaguement une énorme montagne de cristal qui semble refléter le soleil. La chaleur alourdit davantage encore votre corps réduit en bouillie sanglante. Chaque parcelle de peau vous fait souffrir.
Un livre qui trainait près de vous s’enflamme brusquement.
Vous ne le réalisez pas encore, mais vous courrez un grand danger ! Vous vous trouvez dans une ville d’une de vos lectures…seulement, vous n’arrivez pas à mettre le doigt sur laquelle… seul cet élément vous donnera la marche à suivre pour survivre.

Dans quelle œuvre vous trouvez-vous ?
Je donnerais régulièrement des indices pour vous aiguiller sur l’œuvre en question. Commencez par regarder les livres que j’ai lus. Si vous parvenez à trouver la réponse, vous serez sauf.
Chaque fois que je donnerais un nouvel indice, une heure aura passé dans le jeu : la température augmentera et votre corps brûlera lentement. Essayez de trouver une réponse rapidement !

Ce qui mordait le ciel...
7.3
10.

Ce qui mordait le ciel... (1984)

Sortie : 1984 (France). Roman, Science-fiction

livre de Serge Brussolo

wildsevens a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vous sentez bien que votre corps brûle, lentement, sûrement. Vous le sentez, mais vous sentez aussi que toute cette agitation pour la vie est vaine. Vous sentez que toutes vos souffrances peuvent prendre fin ici-même. Vous sentez dans cette terrible chaleur léthargique un certain réconfort, celui de l’oubli, celui de l’abandon. Vous allez mourir.
Vous vous redressez soudainement, et ce mouvement vous terrasse d’une douleur terrible. Mourir ? Un ultime instinct de survie vient de vous rappeler à la réalité. Mourir ?
Vous vous souvenez. Vous connaissez cette ville, vous l’avez déjà exploré, par le biais de la lecture. Une ville sous une montagne de cristal, dans lequel se reflète le soleil, irradiant la zone de ses rayons, comme lorsque gamin on s’amusait à brûler des fourmilières avec une loupe.
Vous vous trouvez sous le verre gigantesque d’une loupe. Vous êtes la fourmi.
Il faut vous tirer d’ici. Vous vous souvenez de votre lecture : inutile de chercher de l’aide auprès des gens du village. Ils vous regarderont crever derrière leurs volets tirés.

Mi rampant, mi clopinant, vous parvenez à quitter l’enceinte du village, retrouvant le cimetière. Vous hésitez un instant. Pas le moindre zombie en vue. Peut-être ne supportent-ils pas la lueur du jour ? Peut-être ne supportent-ils pas la chaleur de la ville ? Cela expliquerait votre miraculeuse survie. Il fait encore chaud dans le cimetière, même si vous êtes sortis de la zone la plus torride. Vous devriez pouvoir rejoindre la forêt, maintenant.
Vous trouvez en chemin votre pelle, ensanglantée, ainsi que la lampe torche de la gamine. Vous les ramassez et continuez votre route.

Vous pénétrez dans la forêt. Il règne ici une fraicheur agréable, dans l’ombre des grands arbres. Quelque chose dans l’air vous détend, vous soulage un peu de vos blessures. Vous vous sentez soudain extrêmement fatigué. Vous avisez un coin de mousse qui serait parfait pour piquer un petit somme. Après tout, vous l’avez bien mérité, non ?
Mais est-ce bien raisonnable, de se relâcher ainsi au beau milieu d’une forêt ? Dans les contes, ce genre d’endroit est généralement peu fréquentable…

1. Je suis épuisé, et blessé à mort. Un peu de repos ne me fera pas de mal.
2. Mieux vaut continuer de marcher, quitter cette forêt et trouver refuge dans un village. Un docteur me soignera mieux qu’un peu de sommeil.
3. Cet endroit est si paisible…je vais m’assoir ici et réfléchir au sens de la vie. Et de toute cette histoire, par la même occasion.

Les Univers parallèles : Du géocentrisme au multivers
6.6
11.

Les Univers parallèles : Du géocentrisme au multivers

Die verrückte Welt der Paralleluniversen

Sortie : 16 février 2012 (France). Essai

livre de Tobias Hürter et Max Rauner

Annotation :

Vous êtes assis à l’ombre d’un vieux chêne, dans l’atmosphère paisible de la forêt. Des insectes volants bourdonnent autour de vous, et la forêt chante mille bruissements qui vous apaisent. Il y a la vie, tout autour de vous, la vie qui fourmille et qui s’ébat.
Il y a la vie, et vous qui ne semblez presque plus y appartenir.
Comment tout cela est-il arrivé ? Vous étiez simplement en train de lire un livre. Et puis vous voilà dans le décor des Merveilles, attaqué par un monstre d’une lecture de votre enfance, Et puis…et puis vous êtes surement mort. Vous avez vu des anges! Oui, mais des anges venus d’un roman de Werber. Et cette crypte, dans le cimetière, et ces monstres qui sortaient de terre …
Pas de doute possible : vous sautez d’univers en univers, de livre en livre. C’est comme si vous vous trouviez dans un monde en constant changement, dans lequel vient se déverser toutes vos lectures. Que faisait la crypte de Démons et Merveilles dans le cimetière de Rien ? Deux univers littéraire s’étaient entrechoqués. Et vous ? Que faites-vous ici, à la croisée des mondes, à la croisée des rêves ?
Il vous faut sortir d’ici. Regagner le réel.
Comment ? Peut-être que votre imagination est la clé, après tout. Peut-être imaginez-vous tout cela : chaque scène vous fait penser à un autre livre, et les deux viennent à fusionner. Vous essayez quelque chose.
Vous pensez à Peter Pan. Vous essayez de voler. Vous essayez fort. Très fort. La chansonnette de Disney vous vient en tête… « Tu t’envoles, tu t’envoles, tu t’envoles » !
Nan, raté. Vous restez tristement cloué au sol.
L’imagination n’a rien à voir là-dedans…pas la vôtre en tous cas. Il s’agit d’autre chose, quelque chose qui a systématiquement lieu avant que deux univers ne se lient.
Une idée saugrenue vous vient en tête. Et si chaque choix, chaque action que vous fassiez vous entraine inexorablement vers un autre univers littéraire ? À bien y réfléchir, c’est ce qui s’est passé jusqu’ici. Vos actions au sein d’une œuvre vous entrainent systématiquement à rencontrer une autre œuvre.
Et si vous décidiez d’utiliser les objets que vous avez récupérés ? Serait-il possible qu’ils entrainent un nouveau lien entre deux univers ?
Cela ne parait pas si inimaginable, dans le contexte actuel.

Vous êtes fatigués de réfléchir à tout cela, et les bruits de la forêt vous bercent. Qu’allez-vous faire ?
1. Passons de la théorie à la pratique : utilisons un objet.
2. Piquons un somme.
3. Il est temps de partir…

Le génie de la lampe de poche
12.

Le génie de la lampe de poche (2000)

Sortie : octobre 2000.

livre de Gudule

Annotation :

Vous examinez les deux objets dont vous disposez. Comment les utiliser pour créer un choc entre deux univers littéraires ? Vous avez déjà utilisé la pelle. Lorsque vous avez creusé, une crypte tout droit sortie d’un livre de Lovecraft est apparue. La pelle ferait donc apparaitre des objets, voire même des pans entiers d’un autre univers littéraire. Dans quelle mesure ? Pourriez-vous carrément creuser un tunnel jusqu’à un autre monde ? Vous repoussez cette idée. Vous n’êtes de toute façon pas en état de faire un effort aussi physique ; vous sentez déjà le souffle glacé de la mort dans votre nuque. En outre, la dernière utilisation de la pelle a fait apparaitre une crypte et a causé la mort de deux gamins. Vous n’allez pas risquer de faire apparaitre un autre danger maintenant.
Et la lampe ? Vous la prenez de votre main encore valide, l’examinant consciencieusement. Elle n’a rien de spécial. C’est une bête lampe torche. Vous appuyez sur le bouton pour en allumer la lumière.
Clic.
Au lieu du faisceau lumineux attendu, une chose étrange s’échappe de la lampe. Abasourdi, vous observez une forme fantomatique s’extirper de la lampe, s’étirer, se déformer, tourbillonner, avant de lentement prendre forme humaine.
Un génie !
« - Il t’en aura fallu du temps pour me libérer ! Enchanté, noble aventurier ! Je suis Paulo, le génie de la lampe torche. À ton service. Allons, ferme moi cette bouche, tu vas finir par gober des mouches. »
Vous n’en croyez pas vos yeux. Un génie ? Vous avez droit à combien de vœux ? Vous allez pouvoir partir d’ici ?!
« - Je suis un génie plutôt sympa, je te donne droit à trois vœux mon coco. Bon, tu connais la règle hein, pas de vœux supplémentaires, pas d’assassinat, de résurrection, et je ne peux pas rendre quelqu’un amoureux.
- Fait moi quitter ce monde, génie ! Je veux retourner dans mon univers. »
Le génie fait la moue, se gratte la tête. Votre vœu n’a pas l’air de lui convenir.
« - Il y a un petit problème, très cher. Je ne peux réaliser que des vœux imaginables. Comment pourrais-je te faire sortir de mon monde ? Je ne peux imaginer d’autre univers que le mien. Demande-moi autre chose. »

C’est bien vôtre veine. À quoi sert ce génie de pacotille ? Enfin, vous avez droit à trois vœux, c’est déjà pas si mal. Qu’allez-vous en faire ?

1. Soigne-moi, génie !
2. Amène-moi dans un endroit tranquille, où je ne risque rien !
3. Mieux vaut économiser les vœux. Il est temps de reprendre la route.

Medecine revolutionnaire
13.

Medecine revolutionnaire

Sortie : avril 1989 (France).

livre de J.C. Sournia

Annotation :

« - Soigne-moi, génie.
- J’attendais que tu me le propose. T’as vraiment une mine affreuse. »
Une douce lumière vient se poser sur vos innombrables blessures, tandis qu’une étrange chaleur vous parcourt le corps. Ébahi, vous observez vos plaies se refermer d’elles-mêmes, vos brûlures disparaitre. Votre main et vois doigts broyés reprennent doucement forme. lentement, vous les pliez, fermez la main. Incroyable. Et on se fait chier avec la médecine.
La lumière disparait progressivement, délaissant votre corps guéri de ses blessures physiques. Et, instantanément, le froid, glacial, revient dans vos veines, un froid d’outre-tombe, un froid mortel. Bon sang ! Paulo n’était-il pas censé vous soigner ?
« - Il y a comme un petit problème », constate-t-il.
« - Je t’ai demandé de me guérir, génie ! Quel est ce froid qui me glace ? C’est comme si la mort me serrait dans ses bras…
- Oui, c’est une bonne métaphore. »
Vous lui lancez un regard furieux. Quelle est cette mauvaise plaisanterie ?
« - J’ai bien guéri toutes tes blessures », explique-t-il. « Sur le plan physique, tu es comme neuf. J’en ai même profité pour te laver de tout ce sang et cette crasse. Mais il y a un petit problème. Tu as déjà oublié les règles ? Je ne peux ramener personne à la vie… et il semblerait que tu ne fasses déjà plus parti de ce monde. »
Quoi ?
« - Dis moi, très cher maître, tu ne te serais pas fait mordre par un zombie, un vampire, ou une quelconque bestiole de ce genre, par hasard ? »
Tout s’explique. Ce froid, dans vos veines, la douleur qui disparaissait d’elle-même, la difficulté à réfléchir de plus en plus forte que vous éprouvez, et cette étrange faim qui vous tenaille… c’était cela. Vous n’êtes plus tout à fait vivant. Ni tout à fait mort. Et contre cela, le génie ne peut rien.
« - Dis-moi comment revenir à la vie !
- Tututut, je peux peut-être te rendre ce service, et même t’amener à la personne qui pourra te sauver, mais cela te coûtera un vœu. »
Encore un vœu ? À cette vitesse, vous les aurez déjà tous utilisés… que faire ?

Vous n’êtes plus vraiment humain ; à partir de maintenant, vous ne disposerez plus que de deux choix par épisode. Vos interactions avec d’autres humains se limiteront en outre à vous jeter sur eux pour les dévorer.
À présent, il faut choisir de la route à suivre…
1. Amènes-moi à celui qui saura me ramener à la vie.
2. Il est temps de reprendre la route.

Le Don - Le Dernier Souffle, tome 1
7.1
14.

Le Don - Le Dernier Souffle, tome 1

Myrren's Gift

Sortie : 2003 (France). Roman

livre de Fiona Mcintosh

wildsevens a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

«- Ferme les yeux et compte jusqu’à trois.»
Vous fermez les yeux. Un, deux, trois. Vous les rouvrez. Le changement brutal de décor vous fait un choc.
La forêt paisible a laissée place à une scène sinistre. Devant vous se dresse un bucher, auquel est attachée une femme. Une foule rassemblée autour de ce tableau macabre hurle sa mort.
«-Brûlez Myrren la sorcière !»
L’odeur humaine. Une faim irrésistible vous submerge.
La voix de Paulo surgit de nulle part.
«- Seule cette sorcière peut quelque chose pour toi.»
Le bucher s’enflamme. On assassine la seule personne capable de vous sauver ! Sans prendre le temps de réfléchir, vous vous élancez, bousculant tous ceux qui se trouvent sur votre passage. Vous traversez les flammes d’un bond, atterrissez près de la jeune femme. Elle est nue, son corps marqué de terribles cicatrices. Cette femme a subit des atrocités que vous n’osez imaginer. Elle vous regard d’un œil vide, comme déjà morte.
«- Que fait cet homme ? Attrapez-le !
- Et comment ? Le bûcher est en flammes !»
Les hurlements de la foule, la chaleur des flammes, votre faim dévorante, et cet état d’hébétude qui ne vous quitte plus… la tête vous tourne… il vous faut vous nourrir… la sorcière, sa peau si tendre, si appétissante…
«- Un mal plus terrible encore que mon propre sort vous ronge», dit-elle. «Ma mort était écrite. Mais il y a quelque chose que je peux faire pour vous… le don que vous recevrez, vous ne le verrez peut-être que comme une malédiction de plus. C’est pourtant tout ce que je peux faire, à présent.» Un dernier regard. «Vous pouvez m’épargner d’autres souffrances».
Vos doigts serrent le cou de la sorcière. Elle suffoque. Vos dents s’approchent de sa chaire si tendre. Le sang, qui coule entre vos dents. Un gémissement. Quel délice… vous fermez les yeux, éperdu de bonheur. Les rouvrez. Vous revoilà dans la forêt.
Paulo vous a ramené ! Êtes-vous de nouveau humain ? Non, la faim gronde toujours en vous, la frustration de n’avoir pu finir ce si délicieux repas.
Elle a pourtant parlé d’un don. Cela vous rappelle vaguement une de vos lectures, mais…
«- Tout dépend de toi, à présent» dit le génie. «Je ne sais ce que t’as dit la sorcière, mais tu as le moyen de redevenir humain.»
Impossible d’en savoir davantage pour l’instant… Il va falloir reprendre la route.

1. Empruntez ce petit chemin forestier, droit devant.
2. Coupez à travers bois. L’odeur de la chaire humaine vous amènera bien assez tôt à un village où vous pourrez vous nourrir…

Le Livre sans nom
7.3
15.

Le Livre sans nom (2007)

Bourbon Kid, tome 1

The Book With No Name

Sortie : 3 juin 2010 (France). Roman

livre de Anonyme (Bourbon Kid)

wildsevens a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vous marchez depuis des heures ; peut-être des jours. Tout se confond, le temps n’a plus la moindre emprise sur vous. Seule la faim est présente, elle domine le monde, elle le définit. Il vous faut vous nourrir. Mu par un incompréhensible instinct, vous semblez vous diriger dans une direction bien précise depuis que vous avez abandonné le sentier forestier, des heures ou des années plus tôt.
Vous réalisez que vous êtes sorti de la forêt. Depuis combien de temps ? Le lent poison de la mort accapare votre esprit de sa faim insatiable.
Ville. Humains. Danger, dans cette direction, mais la faim domine.
Vous réalisez avoir vu le panneau indiquant « Santa Mondega » bien après l’avoir dépassé. Votre esprit semble fonctionner par ellipses.
Rues désertes. Portes closes. Faim. Bar ouvert. Vous entrez dans le bar. Nourriture.
Un homme sirote un bourbon, accoudé au comptoir. Un barman qui n’a pas l’air dans son assiette garde ses distances. Tout est confus dans votre esprit, mais votre corps réagit de lui-même. Un client assis à une table. Il dégaine un pistolet, tire, trop tard, vous êtes déjà sur lui, vos dents se referment sur son visage, un déchirement et un goût de sang. Quel délice ! Avalant chaire et os, votre esprit reprend peu à peu le dessus. Vos forces reviennent. Il vous en faut encore ! Vous vous acharnez sur ce corps qui hurle. Dans le bar, c’est la stupeur la plus complète. Et puis vint le chaos.
Vous êtes tombé sur une véritable armée de truands ! Les voilà qu’ils sortent tous leurs armes, ça tire dans tous les sens. Vous vous jetez derrière une table renversée, emportant votre cadavre que vous continuez de siroter. Des détonations éclatent de tous côtés. Vous réalisez que votre corps est criblé de balles…mais vous ne ressentez même plus la douleur. Indifférent, vous continuez votre festin, pendant que votre victime s’agite d’ultimes spasmes.

Puis vint le silence. Le silence le plus complet. Vous vous redressez, soudainement attentif. Se seraient-ils tous entretués ? Dommage. Ils sont plus appétissants vivants…
Un bruit de pas. Vous osez un regard par-dessus la table.
Il n’y a qu’un seul survivant. Un pistolet mitrailleur dans une main, un verre de bourbon dans l’autre, il tend son arme vers vous.

Vous frissonnez. Cet homme aurait massacré tout le bar ? Il serait bien capable de vous tuer !
1. Vous vous jetez sur lui. Il fera un repas de choix.
2. Vous lui balancez la table sur le coin de la gueule.

Monsieur Anniversaire
6.5
16.

Monsieur Anniversaire (2007)

Mr. Birthday

Sortie : 2007 (France). Jeunesse

livre de Adam Hargreaves

Annotation :

Aujourd’hui c’est mon anniversaire, alors je choisi une œuvre pour l’occasion. Voila.

Vous vous jetez sur lui. Ce type fera un repas de choix ! Vous en salivez déjà…
Une volée de balles vous arrache un bras dans une gerbe de sang, interrompant violemment votre course. Vous titubez un instant, surpris... avant de repartir à l’attaque. De toute façon vous ne sentez plus la douleur. Vous ne pouvez plus mourir en vous vidant de votre sang. Vos blessures n’ont plus la moindre importance. Vous n’êtes pas humain. Vous êtes un monstre.
Vous sautez sur votre cible, et refermez violemment votre mâchoire…dans le vide. Cet homme agit à une vitesse proprement hallucinante. D’un bond, le voila campé sur le bar, vous mitraillant de nouveau. L’impact des balles vous fait reculer, trébucher. Vous vous effondrez dans une mare de sang. Votre corps est en lambeaux. Vos oreilles sifflent : une balle vous en a arraché une. Vous vous relevez difficilement. Votre cerveau ne fonctionne plus. Il n’y a que la faim qui domine. De nouveau, votre corps agit de lui-même. Vous vous approchez du bar. Votre ennemi n’a plus de balles et tire une machette de sa ceinture. Ce type est armé jusqu’aux dents !
En un éclair, il vous a déjà tranché votre dernier bras. Dans un hurlement de rage, vous vous jetez sur lui, prêt à mordre. Vos dents claquent à un centimètre de son visage.
Trop lent.
La lame de votre ennemi s’est enfoncée dans votre cou. D’un mouvement du poignet, il achève le travail : votre tête roule au sol.
« - Et maintenant, mon ami, que fais-t-on ? Je pourrais te laisser là, détaché de ton corps. Tant que je ne bousille pas ton cerveau, tu restes en vie, tu le sais ça ? »
Vous jetez un regard plein de haine au monstre qui vous a massacré. L’homme rengaine sa lame, s’accoude au bar.
« - Barman ! Un bourbon. Et pas de la pisse, cette fois-ci. »
Est-ce comme ça que cela se finit ? Resterez-vous une tête séparée de son corps à jamais ? Quelle pitoyable existence.
L’homme avale son verre de bourbon d’un trait. Le repose bruyamment sur le bar. Prend une décision.
« - Tu sais quoi ? T’es bien trop moche pour vivre plus longtemps. »
Vous voyez une botte se lever, puis s’écraser violemment contre votre crâne.
Crâne fracassé, cerveau broyé, votre conscience s’échappe.
Vous êtes mort. Encore.

Et si on ne mourait jamais ?
17.

Et si on ne mourait jamais ?

Sortie : avril 2009 (France).

livre de Brigitte Labbé et Eric Gasté

Annotation :

« - Saleté de zombie. »
Le Bourbon Kid relève sa botte ensanglanté. C’est vraiment dégueulasse, ces machins là.
Vous… une minute.
Vous regardez vos mains. Vous regardez votre botte ensanglantée. Vous regardez la tête du zombie écrabouillée.
« - Barman ! Elles sont où tes chiottes ? »
Sanchez relève timidement son nez de derrière le comptoir, indique une direction d’un doigt tremblant. Vous vous y ruez, passez outre l’odeur nauséabonde qui vous refile une nausée terrible, fixez bêtement le miroir crade qui vous fait face.
Votre reflet est celui du Bourbon Kid. Votre propre mémoire connait des éléments propres à la vie de ce nouveau corps. Des éléments horribles, des souvenirs qui vous donnent la nausée, plus encore que l’odeur pestilentielle des chiottes de Sanchez. Vous réalisez que vous n’êtes pas franchement un type bien. Enfin, que le Bourbon Kid n’était pas un type bien. Bon sang, qui êtes-vous ?
Vous vous souvenez, brutalement. Le don de la sorcière Myrren. Celui qu’elle vous a accordé en mourant... Voila l’explication. Vous avez pris possession du corps de votre assassin. Le Bourbon Kid vous a massacré et vous voila en possession de ce corps. Mais alors, qu’est-il advenu de l’esprit de ce type ? S’est-il mêlé au votre, comme le suggère ses souvenirs qui tournent sans cesse dans votre esprit ? C’est compliqué…
Au moins, vous n’êtes plus un zombie : ce corps a l’air sain. Et puis, il faut bien l’avouer : vous avez la grande classe.
Vous fouillez vos poches. Vous trouvez sur vous une machette et deux pistolets mitrailleurs (vides, malheureusement). Voila qui va s’avérer pratique. [Attention ! Il s’agit là d’objets appartenant à votre « nouveau » personnage, et non pas d’objets empruntés à d’autres univers. Ils n’ont donc aucun pouvoir particulier].

Votre nouvelle personnalité vous dérange quelque peu ; vous n’avez pas les idées claires. Mais peut-être est-ce dû à l’odeur des chiottes ? Quoi qu’il en soit, il vous faut prendre une décision sur la marche à suivre pour continuer l’aventure…
1. Qui suis-je ? Le Lecteur ? Le Bourbon Kid ? Interrogeons-nous encore un peu sur le sens de la vie…
2. Ce bar est répugnant. Récupérez la lampe et votre pelle, puis tirez-vous de cette ville de fous.
3. Allons discuter un peu avec ce brave Sanchez. Vous avez la gorge désespérément sèche.

wildsevens

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