Tu m'as déçu en 2016

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Incontestablement LA comédie de 2016

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Moi qui suis le premier à hurler sur ceux qui assassinent Bernard Pivot dans les grandes largeurs, pendant au moins 15 jours, je ne parlerai plus qu'avec des personnes qui ne respectent pas les liaisons. #TraumatismeCétaitmonpremierGreenetledernierqueDieumenpréserve

Quelqu'un Naurai-t-il les statistiques du nombre de personnes Zayant voulu se donner la mort Ten voyant Tun film d'Eugène Green ?

http://next.liberation.fr/cinema/2015/03/18/eugene-green-un-parfait-francais_1223356


Réalisé sans trucage :

« - Comment Tappelle-t-on une femme de médecin ?
- Une médecine »

« - Comment Tappelle-t-on un naturiste révolutionnaire ?
- Un sans-culotte »

« La lumière dehors Zest Tencore très belle. »

« A bientôt Talors »

« Maman Naime beaucoup le cinéma. »

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On ne va pas se mentir, c'est juste une énorme bouse. (Statut qui ne sert à rien mais qui soulage après 88 minutes de souffrance)

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La Graine et le fumier

Cette chose pourrait être sous-titrée la Foire à la truffe tant c'est un festival d'interprétations lunaires, la palme revenant à Ash Stymest. Ce jeune inconnu, souhaitons pour le bien du cinéma qu'il le restera, a le charisme d'une huître et le le regard du veau dans la luzerne. Ses apparitions devraient donc, à l'avenir, être plus nombreuses dans "30 millions d'amis" que dans le septième art.

Les filles ne sont pas en reste, et le maillot jaune est remporté par Karole Rocher. Mais la réelle coupable de ce naufrage pourrait bien se trouver derrière la caméra. Sylvie Verheyde réussit l'exploit de faire jouer tout le monde à l'unisson, et même la formidable Hafsia Herzi semble ici littéralement en roue libre.

Le temps étant un bien précieux en ce bas monde, j'ai décidé de vous faire un résumé de ce film. Pour économiser 103 minutes, cliquez ci-après : https://youtu.be/WkV6GtWV0JY

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A force de s'entendre dire qu'il était un génie, Refn s'est pris pour Lynch, Cronenberg, Friedkin et Argento réunis. Résultat : il nous pond le clip le plus long et le plus con de l'année.

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En voyant le très beau "Les Camarades" je n'ai pu m'empêcher de penser à cet autre film italien sur le monde ouvrier, tant il m'avait rendu fou de rage. Et là ô surprise, je m'aperçois que j'avais oublié de le noter, certainement un coup de mon cerveau qui a tout fait pour tenter de l'effacer.

Curieusement la sortie française de ce truc, prévue le 13 juin 2018, fut annulée au tout dernier moment, alors que quelques avant-premières avaient été organisées (C'est à cette occasion que je l'avais vu) et que l'affiche française était en place dans quelques cinémas. Le plus étrange est que le distributeur n'a jamais donné d'explication sur ce qui était d'abord annoncé comme un report puis se transforma en annulation pure et simple. Collision avec le "En guerre" de Brizé, situation politique bouillante en Italie ? Toujours est-il que le dernier film du réalisateur de "Romanzo Criminale" s'est retrouvé à la poubelle.

Perso c'est aussi là que je l'aurais mis, pour des raisons que je convoque plus que rarement en art, la morale. En effet j'ai trouvé ce truc tout simplement dégueulasse, Michele Placido ayant décidé de transformer son drame social en thriller. Sur le papier pourquoi pas, l'idée est même très intéressante, mais la forme choisie, putassière à souhait, m'a fait vomir.

A la manière d'un bon gros blockbuster toutes les ethnies sont représentées afin de ne froisser personne, tous les caractères aussi, on fait monter la pression à renfort de musique, le suspense grimpe grimpe grimpe à coups de "trucs" scénaristiques, avec même une Keyser Söze qui traîne (ou non) dans les parages. Franchement chapeau c'est efficace, le divertissement est assuré.

Point de détail : l'enjeu de ce thriller est le sort d'ouvrières qui doivent choisir entre écourter leur pause déjeuner de 7 minutes et un plan de licenciement massif au sein de leur entreprise. Vivement que Soderbergh nous fasse un truc bien fun sur Siemens !

NB : A un moment une handicapée, car oui il en fallait bien une, pas de ségrégation je vous dis, tombe de son fauteuil. Et filmé au ralenti, avec la musique qui va bien, c'est beau comme du Michael Bay...

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En tant qu'amoureux de cinéma je serai éternellement reconnaissant envers Pierre Rissient sans qui bien des films du monde entier ne seraient probablement jamais arrivés jusqu'à nous.

Mais ce documentaire ne parle pas de cinéma justement, c'est Pierre Rissient qui parle de Pierre Rissient, avec un manque de générosité et un melon qui font peur jusqu'au comique. Un négatif de Tavernier en quelque sorte.

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Mon Dieu que c'est faible à tous les niveaux, venant de Jodie Foster je dois dire que la faiblesse du propos politique m'a sidéré. Et même Clooney semble se demander ce qu'il fait là. Ce film m'a fait penser à un caniche, un truc qui aboie fort mais ne fait pas peur à grand monde.

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Rassurant de constater que le cinéma d'Eva Husson n'était pas devenu affligeant et risible avec "Les Filles du soleil", les bases étaient déjà bien bien posées avec celui-ci, truc fait pour choquer le bourgeois, mais avec 50 ans de retard.

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Fabienne Berthaud réussit l'exploit de faire pire que Mélanie Laurent et son "Galveston" dans le genre « Je me prends pour une Américaine ».

Problème : personne ne lui ayant dit que même les pires cinéastes US passés par la case Sundance ne filment plus comme ça depuis au moins 20 ans, elle accumule les clichés dans le fond et dans la forme, cochant toutes les cases de l'indie jusqu'au ridicule.

NB : Le pire c'est que Fabi a récidivé l'an dernier, mais cette fois en envoyant Cécile de France se prendre pour une chamane en Mogolie. Et c'était beau comme du National Geographic. Quel pays va-t-elle ruiner la prochaine fois ? Les paris sont ouverts.

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Regarder cette photo : http://idata.over-blog.com/2/04/62/62/Trombinoscope-5/Ectac.Isabelle-Adjani.01.jpg

La voir, défigurée par cette p... de chirurgie esthétique, dans "Carole Matthieu"... et pleurer.

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Tom Hooper ou le talent de traiter des sujets forts avec un académisme des plus plombants (Exception faite du formidable "The Damned United").

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La conclusion de Jacques Perrin est sans appel : les animaux c'est gentil et les humains c'est méchant. Ce gars est un vrai punk et jette avec ces "Saisons" un nouveau pavé dans la marre.

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Bon allez c'est fini, et on va se débarrasser immédiatement des sujets qui fâchent. Pour faire simple je vais juste vous retranscrire les 3 réponses envoyées à une personne adorable qui traîne dans le coin et qui voulait connaître mon sentiment durant le visionnage. Si vous avez la haine contre moi, si vous exigez des explications vis-à-vis de cette note scandaleuse, venez faire un tour ici et on organisera un combat de catch dans la boue.

22h06 : Tarantino qui regarde Tarantino faire du Tarantino ......

22h09 : J’imagine qu’on va bientôt arriver à la classique avalanche de violence

22h52 : Ça y est le bain de sang a commencé, ça va être très long