Tremble L'Étrange Festival des parigots, ils arrivent bientôt les alcoolos

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Première édition (26 au 31/10/2016) : L’homme et la machine au cinéma

Mon avis : LE cinéma (cf critique)

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Première édition

Mon avis : Passionnant de revoir ce "Vidéodrome" peu de temps après "Scanners" car ça m'a permis de percevoir quelque chose qui m'avait totalement échappé jusqu'ici. Cronenberg a fait l'inverse de ses petits camarades, il a commencé par s'autocaricaturer avant de progressivement alléger la barque.

En effet toutes ses obsessions, son univers sont déjà là, mais de manière ostentatoire, grossière. Le contexte années 80 n'aide pas à faire dans le non too much et pourtant il parviendra assez rapidement à trouver un équilibre sans rien renier de sa folie.

Ce qui ne veut pas dire que ce film n'est pas bon, il se laisse encore bien voir, et de toute façon je serais incapable de dire qu'il ne faut pas s'intéresser à quoi que ce soit où gravite Debbie Harry.

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Première édition

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Avant-première de la version restaurée

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Première édition

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Première édition

Ciné-concert avec le groupe Ooman Project

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Deuxième édition (27 au 31/10/2017) : Fantômes, revenants et zombies au cinéma

Ce sera donc ce "Zombillénium" qui aura l'insigne honneur de faire l'ouverture de cette deuxième édition. Ah il fait moins le malin Thierry Frémaux là !!!!!!!

Suivi du pot d'ouverture. Le premier parmi tant d'autres...

C'est parti. Premier problème : en Bretagne, on est tellement doués en matière d'apéros qu'à force de ne pas rater les ouvertures de bouteilles, on finit par rater le film d'ouverture.

Allez on va se rattraper avec un petit "Shining" de la mort qui tue...

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Deuxième édition

Dans son montage US de 2h26

Mon avis : Cela faisait longtemps que ça me démangeait mais cette fois c'est le grand saut. Le fait d'avoir revu pour la énième fois, mais là sur grand écran, dans une salle survoltée, ce monument horrifique me fait hurler "Stanley, je te donne un 10".

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Deuxième édition

Dès 11 ans

Mon avis : Visuellement pas désagréable, cette production Universal répond parfaitement au cahier des charge actuel : "A fond à fond à fond Du bruit du bruit, jusqu'à ce que mort des spectateurs s'en suive". A la fin, histoire de bien te dégoûter, ils font péter trois minutes de pure douceur genre "Nous aussi on était capable de faire "Coraline" mais on a préféré un truc de bourrin". Et quand t'es entouré de dizaines de mioches encore plus hystériques que le film, t'es pas loin de penser que tu viens de découvrir la définition de l'enfer sur terre.

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Deuxième édition

Pour le petit déjeuner du dimanche, avec les sales mioches

Mon avis : Toujours de l'animation matinée de fantastique, mais cette fois on navigue dans des eaux Burtonienne à la sauce hollywoodienne. Ça chante, ça danse, ça se fait des déclarations d'amour et des blagues à deux €uros mais il y a le petit plus qui tue : Mr Guillermo del Toro à la production. D'où un univers mexicain à la fois morbide et féerique, une inventivité de tous les instants et surtout un soin tout particulier apporté à l'esthétisme. En résumé, un film pour les petits qui ne fait pas fuir les parents.

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Deuxième édition

Mon avis : Revoir ça une seconde fois sur grand écran, plus de 15 ans après, et se prendre une sacrée claque. Allez hop, un +1 bien mérité pour Guillermo.

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Deuxième édition

Mon avis : Par contre celui-ci, malgré la présence du Guillermo à la prod et l'ambiance hot hot hot du festival, je n'y arrive toujours pas. Donc il garde sa petite note pas glop pas glop de 4.

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Deuxième édition

Allez hop de l'avant-première en veux-tu en voilà !!!!

Mon avis : Je vous conseille très très fort un film très très imparfait... (cf critique)

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Deuxième édition

Et tu veux de la version restaurée qui vient de sortir du carton ? Tes désirs sont des ordres...

Mon avis : Une copie restaurée de belle facture, une salle qui semble vraiment prendre son pied (et sa main), et au final un bonheur communicatif qui me fait penser que j'avais peut-être été un peu sévère il y a 25 ans. Allez, +1 pour ce moment vraiment sympathique.

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Le Breton, même alcoolisé, reste top classe, alors il te sort du petit film d'auteur de derrière les fagots.

Mon avis : Kiyoshi Kurosawa est décidément l'un des réalisateurs actuels les plus passionnants. Si on parle très souvent de lui comme un adepte du polar tortueux, il se montre pourtant particulièrement à l'aise quand il s'agit de suggérer sans rien montrer, de travailler tout en douceur et pudeur un thème pourtant particulièrement casse-gueule : le deuil.

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Deuxième édition

C'est pas la boboitude absolue ça ? Proposer ni vu ni connu du Mizoguchi après un petit Kiyoshi Kurosawa ? Quand je te disais que le Breton sait recevoir.

En version restaurée bien entendu, inutile de poser la question...

Mon avis : J'ai découvert ce film il y a fort fort longtemps dans une copie de qualité plus que médiocre, et sans sous-titres. Et j'ai su ce jour-là que le cinéma japonais ne me quitterait plus.

J'ai retrouvé ce film il y a trois jours, en salle, dans une copie restaurée, et avec des sous-titres. Et j'ai compris pourquoi le cinéma japonais ne m'avait jamais quitté.

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Deuxième édition

On fête Halloween et on finit le festival en passant la soirée avec notre Tonton George. Ce géant du cinéma, doublé d'un homme adorable, aurait aimé qu'on s'amuse comme des fous en pensant à lui. Alors t'inquiète Tonton, les Bretons vont respecter tes dernières volontés, la nuit va être bouillante...

Mon avis : Revoir ce film en salle m'a permis de mesurer à quel point il avait gardé sa force de frappe originelle. Presque 50 ans plus tard, on parle toujours de cette "Nuit des morts-vivants" comme étant le patient zéro du film de zombies, ce qui est finalement trop réducteur, tant on oublie alors de dire à quel point Romero avait signé là une œuvre puissante aussi bien dans le fond que dans la forme. Les cinq dernières minutes sont à elles seules un instant de bravoure, esthétiquement époustouflantes et politiquement lourdes de sens.

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Deuxième édition

Mon avis : On ne va pas se mentir, ce "Land of the Dead" est à mille lieues cinématographiquement de "Night of the Living Dead" et "Zombie", la faute peut-être à un casting un peu "J'ai le charisme d'une tranche de jambon" (Simon Baker et John Leguizamo), mais quel plaisir de voir une salle dire un dernier adieu à notre papa à tous en faisant la fête, en saluant par des cris de joie chaque cervelet éclaté telle une pastèque et la moindre apparition de Miss Asia Argento.

Et même si j'ai trouvé ce film assez mineur venant d'un maître tel que Romero, il aura su merveilleusement boucler la boucle en enc... une dernière fois le système hollywoodien : en 68 il avait réussi l'exploit d'imposer un acteur noir comme personnage principal, avec en épilogue une charge fantastique contre la politique raciale d'une nation. Presque 40 ans plus tard, les producteurs opposant un refus poli à sa demande de faire d'un "acteur de couleur" un des héros de son film, il les a gentiment pris par derrière en créant des zombies enfin capables de penser par eux-mêmes, de résister. Et qui était le chef de ces coquins ? Un black, connard !!!!!

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Troisième édition (26 au 31/10/2018) : Magie et sorcellerie au cinéma

Mon avis : "Les Sorcières de Salem" est à la fois un grand film politique et un grand mélodrame. Sa dénonciation du maccarthisme est d'une force indéniable, mais le souffle romanesque permet à ces 2h25 de n'être en rien un pensum allégorique.

Et quel bonheur de voir le couple Montand-Signoret se donner la réplique !

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Troisième édition

Soirée d'ouverture avec apéro et déguisements pour célébrer le petit sorcier en version restaurée (Pyjama accepté)

Mon avis : Forcément si on compare à ma première et lointaine tentative (Endormissement au bout de 10 minutes) le bilan est plus positif puisque je suis arrivé, non sans mal parce que c'est un peu long quand même le bordel, au bout des 152 minutes. Sans plaisir ni déplaisir, en trouvant ça aussi mignon qu pénible, et inversement.

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Version restaurée

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Version restaurée

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Avant-première de la version restaurée

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Soirée Alejandro Jodorowsky

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Soirée Alejandro Jodorowsky

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